Paul Vergès n'est pas rancunier. Il veut aider le gouvernement socialiste à trouver de l'argent pour financer son projet de développement économique à La Réunion. Sa démarche n'est pas altruiste. Le parlementaire communiste espère ainsi agir sur deux leviers : supprimer une prime coloniale, et montrer ainsi la voie d'une évolution structurelle et statutaire de La Réunion. Le sénateur a toujours prôné l'intégration avant l'assimilation.
Comme il n'est plus au pouvoir, il ne craint plus de mécontenter une corporation et mettre 20.000 personnes dans la rue, contre la surrémunération. Il n'en demeure pas moins que dans le contexte actuelle, la problématique des salaires indexés, chaque année montrés du doigt par la Cour des comptes, doit être posée. Car, s'il doit y avoir une évolution, il est préférable de la programmer sur une quinzaine voir une vingtaine d'années pour suppression totale.
Selon Paul Vergès, la fin de la surrémunération a trois avantages. La première, il y aura sans doute moins de fonctionnaires métropolitains qui demanderaient leur mutation à La Réunion. Cela faciliterait aussi le retour au pays d'un certain nombre de Réunionnais fonctionnaires en métropole. Et, l'argent de la surrémunération participerait au projet de développement économique. Dans l'absolu, le conseiller régional de l'Alliance a raison.
Seulement, Paul Vergès est seul sur cette ligne. Aucun gouvernement s'est dit prêt à engager une telle démarche. Et ce malgré, les propositions des socio-professionnels et des syndicats. Et ce n'est sans doute pas à un an des Municipales 2014 que les socialistes ont envie d'ouvrir ce dossier...
Comme il n'est plus au pouvoir, il ne craint plus de mécontenter une corporation et mettre 20.000 personnes dans la rue, contre la surrémunération. Il n'en demeure pas moins que dans le contexte actuelle, la problématique des salaires indexés, chaque année montrés du doigt par la Cour des comptes, doit être posée. Car, s'il doit y avoir une évolution, il est préférable de la programmer sur une quinzaine voir une vingtaine d'années pour suppression totale.
Selon Paul Vergès, la fin de la surrémunération a trois avantages. La première, il y aura sans doute moins de fonctionnaires métropolitains qui demanderaient leur mutation à La Réunion. Cela faciliterait aussi le retour au pays d'un certain nombre de Réunionnais fonctionnaires en métropole. Et, l'argent de la surrémunération participerait au projet de développement économique. Dans l'absolu, le conseiller régional de l'Alliance a raison.
Seulement, Paul Vergès est seul sur cette ligne. Aucun gouvernement s'est dit prêt à engager une telle démarche. Et ce malgré, les propositions des socio-professionnels et des syndicats. Et ce n'est sans doute pas à un an des Municipales 2014 que les socialistes ont envie d'ouvrir ce dossier...