"Et pour cause : La Réunion a apporté le même pourcentage de voix à François Hollande, mais en chiffres, le nombre de voix apportées par La Réunion est plus important que la somme des voix de Guadeloupe, Martinique et Guyane réunies.
Un simple calcul mathématique montre que si la population réunionnaise, dans son ensemble, ne représente que 1% de la population française, elle représente 10% de la majorité présidentielle.
On ne peut que noter l’extrême discrétion de Victorin Lurel sur ces chiffres, puisqu’il a « oublié » de donner cette précision !
Curieuse façon pour Victorin Lurel de remercier ses partenaires ultramarins !
Toujours est-il que l’UMP a été battue, et n’est plus qu’un radeau de la méduse.
Autre force politique : le Modem, présidé par François Bayrou. A titre personnel, il a voté pour François Hollande mais a laissé son parti libre de son vote. Ainsi, les voix se sont dispersées entre Hollande et Sarkozy, une partie des militants ou sympathisants ayant choisi l’abstention.
C’est donc tout à fait clair : le Modem s’est positionné en dehors majorité présidentielle. Et il l’a plusieurs fois confirmé.
Or, l’un des objectifs de ces élections législatives très disputées est de conforter la majorité présidentielle et écarter ceux qui se refusent de se compter dans celle-ci.
C’est un enjeu essentiel pour La Réunion et pour toute la France.
Parmi les candidats qui espèrent être élus aux scrutins des 10 et 17 juin : la Présidente du Conseil général, et Thierry Robert, le maire de Saint-Leu, tous les deux responsables du Modem à La Réunion.
Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que sur les 7 circonscriptions, il n’y aura pas un seul élu de l’UMP, Didier Robert ayant fait le nécessaire pour qu’il n’y en ait pas un seul !
Donc, si l’on veut conforter la majorité présidentielle, il faut écarter ceux qui n’en sont pas, donc, la Présidente du Conseil général et le maire Saint-Leu !
Le groupe Modem a bien confirmé qu’il ne serait pas dans majorité présidentielle, même s’il se refuse de pactiser avec l’UMP.
Pourquoi les deux candidats Modem ne le disent pas dans leurs meetings et interventions ? Et pourquoi leurs concurrents directs sont-ils aussi discrets qu’eux ? Cela ne peut que renforcer l’idée qu’il y a des discussions « de derrière la cuisine », comme on dit familièrement.
Par honnêteté, les deux candidats Modem devraient dire qu’ils respectent la directive de leur Parti, et que, donc, ils ne sont pas dans majorité présidentielle".
Un simple calcul mathématique montre que si la population réunionnaise, dans son ensemble, ne représente que 1% de la population française, elle représente 10% de la majorité présidentielle.
On ne peut que noter l’extrême discrétion de Victorin Lurel sur ces chiffres, puisqu’il a « oublié » de donner cette précision !
Curieuse façon pour Victorin Lurel de remercier ses partenaires ultramarins !
Toujours est-il que l’UMP a été battue, et n’est plus qu’un radeau de la méduse.
Autre force politique : le Modem, présidé par François Bayrou. A titre personnel, il a voté pour François Hollande mais a laissé son parti libre de son vote. Ainsi, les voix se sont dispersées entre Hollande et Sarkozy, une partie des militants ou sympathisants ayant choisi l’abstention.
C’est donc tout à fait clair : le Modem s’est positionné en dehors majorité présidentielle. Et il l’a plusieurs fois confirmé.
Or, l’un des objectifs de ces élections législatives très disputées est de conforter la majorité présidentielle et écarter ceux qui se refusent de se compter dans celle-ci.
C’est un enjeu essentiel pour La Réunion et pour toute la France.
Parmi les candidats qui espèrent être élus aux scrutins des 10 et 17 juin : la Présidente du Conseil général, et Thierry Robert, le maire de Saint-Leu, tous les deux responsables du Modem à La Réunion.
Ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que sur les 7 circonscriptions, il n’y aura pas un seul élu de l’UMP, Didier Robert ayant fait le nécessaire pour qu’il n’y en ait pas un seul !
Donc, si l’on veut conforter la majorité présidentielle, il faut écarter ceux qui n’en sont pas, donc, la Présidente du Conseil général et le maire Saint-Leu !
Le groupe Modem a bien confirmé qu’il ne serait pas dans majorité présidentielle, même s’il se refuse de pactiser avec l’UMP.
Pourquoi les deux candidats Modem ne le disent pas dans leurs meetings et interventions ? Et pourquoi leurs concurrents directs sont-ils aussi discrets qu’eux ? Cela ne peut que renforcer l’idée qu’il y a des discussions « de derrière la cuisine », comme on dit familièrement.
Par honnêteté, les deux candidats Modem devraient dire qu’ils respectent la directive de leur Parti, et que, donc, ils ne sont pas dans majorité présidentielle".