L'analyse "objective" de Paul Vergès de ces élections sénatoriales, est d'abord politique. "Les résultats montrent une rupture entre les grands électeurs et la situation économique et sociale de La Réunion". Ainsi, le chef historique du parti communiste pense les conseillers municipaux, généraux et régionaux et les députés, n'ont "une juste vision de la réalité économique et sociale" des Réunionnais. Ce qui selon lui expliquerait leur vote (ou plutôt leur non-vote).
Hier soir à l'issue du dépouillement, il manquait tout de même plus de 150 voix à la liste conduite par Paul Vergès. Ainsi plus d'une centaine d'élus communistes et d'une cinquantaine de centristes, ont voté pour des candidats concurrents. Deux questions s'imposent : ces élus sont de quelles communes ? Et pour qui ont-ils voté ? Paul Vergès interrogera son comité central dès ce matin.
Que les responsables soient désignés ou pas, Paul Vergès doit tout de même se poser la question suivante : Qu'est-ce qui a motivé tous ces grands électeurs communistes à ne pas voter pour la liste conduite par le leader communiste, mais soit pour celle de Michel Fontaine, soit celle de Jean-Paul Virapoullé, deux candidats de Droite ?
Car si Paul Vergès répond vraiment à ces interrogations, il saura qu'il faudra plus qu'une deuxième démission "sensation" (la première, c'était quand il était député) pour minimiser ce nouveau revers politique. A vouloir toujours faire diversion, le leader historique du parti communiste continue à ne pas voir l'essentiel. D'une part, le PCR a évolué et il n'en est plus le chef incontesté.
D'autre part, la transition politique a bien commencé lors des Régionales 2010, et la relève communiste a montré, lors des Cantonales au mois de mars, qu'il était prêt à assumer les responsabilités. Et plus important, la population leur fait confiance...
Hier soir à l'issue du dépouillement, il manquait tout de même plus de 150 voix à la liste conduite par Paul Vergès. Ainsi plus d'une centaine d'élus communistes et d'une cinquantaine de centristes, ont voté pour des candidats concurrents. Deux questions s'imposent : ces élus sont de quelles communes ? Et pour qui ont-ils voté ? Paul Vergès interrogera son comité central dès ce matin.
Que les responsables soient désignés ou pas, Paul Vergès doit tout de même se poser la question suivante : Qu'est-ce qui a motivé tous ces grands électeurs communistes à ne pas voter pour la liste conduite par le leader communiste, mais soit pour celle de Michel Fontaine, soit celle de Jean-Paul Virapoullé, deux candidats de Droite ?
Car si Paul Vergès répond vraiment à ces interrogations, il saura qu'il faudra plus qu'une deuxième démission "sensation" (la première, c'était quand il était député) pour minimiser ce nouveau revers politique. A vouloir toujours faire diversion, le leader historique du parti communiste continue à ne pas voir l'essentiel. D'une part, le PCR a évolué et il n'en est plus le chef incontesté.
D'autre part, la transition politique a bien commencé lors des Régionales 2010, et la relève communiste a montré, lors des Cantonales au mois de mars, qu'il était prêt à assumer les responsabilités. Et plus important, la population leur fait confiance...