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Parc national : "Une politique plus humaine de la gestion de notre territoire"


Politique
Jeudi 7 Février 2013

"Le collectif pour le maintien des activités au cœur de La Réunion tient à saluer l’initiative prise par Thierry Robert, député-maire de Saint-Leu, d’avoir déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale trois questions écrites au gouvernement sur le projet de charte du parc national de La Réunion sur des sujets qui préoccupe notre collectif depuis le début".


Parc national : "Une politique plus humaine de la gestion de notre territoire"
"A savoir :
- quelle agriculture dans le parc national de la Réunion, lorsque le parc engage une chasse aux sorcières aux activités traditionnelles et couvre l’agriculture industrielle dans l’aire d’adhésion qui pollue durablement notre île ?
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-16099QE.htm

- quelle participation de la population à ce projet qui la concerne au premier chef et quel principe de libre administration des collectivités locales ?
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-16097QE.htm

- quel avenir pour les fonds européens en faveur du développement des Hauts avec l’intégration programmée du commissariat à l’aménagement des Hauts au parc national à l’horizon 2014 ?
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-16098QE.htm

Notre collectif regrette le mutisme de l’administration du parc sur les interrogations bien légitimes suscitées par ses décisions au quotidien et les attaques en règle de certaines associations dites écologistes sur les questions liées : à la prise en compte des usagers du parc et de la population réunionnaise en générale ; à notre culture ; à l’élevage ; au commerce ambulant ; à la pêche ; à la chasse ; au tourisme ; à la propriété privée ; à la filière goyavier...

Va-t-on bientôt s’attaquer au légume le plus populaire de La Réunion : le "chouchou", en bonne place sur la liste des espèces exotiques envahissantes, présente sur les remparts de la rivière du Mât en montant à Salazie ?

Parc national, réserve marine, réserve naturelle nationale, arrêtés de biotope, terrains du conservatoire du littoral, poussent ici comme des champignons. En à peine 10 ans La Réunion est devenue un patchwork de ce qu'offre tout l'arsenal juridique en matière de protection de l'environnement.

Cet état de droit exclut de fait les Réunionnais en mettant en œuvre les réserves d’indiens de sinistres mémoires des Amériques.

Dans une île qui compte plus de 30% de chômage, plus de la moitié de la population vivant sous le seuil de pauvreté, tous ces actes de conservatisme radical vouent-ils l’ensemble de la population à finir au RSA ? Quelles seront les conséquences sur la biodiversité de ce laissez faire écologiste ?

Notre collectif, demande une politique plus humaine de la gestion de notre territoire et estime que tant que l'écologie sera traitée par des "Grenelle" ou des classements patrimoine mondial, elle ne sera que diversion et amusement. L'écologie devrait au contraire être transversale, elle n’est ni plus ni moins ce qui détermine l’existence de tout individu, du phénomène de la vie.

Voulant endiguer les méfaits de la société de consommation à outrance en créant des espaces naturels protégés est une chose, remettre en question cette même société de consommation qui génèrent tant de nuisances sur l’environnement serait peut-être plus que souhaitable.

S’attaquer aux causes, plutôt que de gérer les conséquences nous apparait comme la voie d’un développement plus durable qui peut-être laissera moins de Réunionnais sur le bor’chemin".

Cmac974



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