La Seconde guerre mondiale fut un drame sans nom sur le plan humain, social, économique et politique. La France meurtrie dut reconstruire le pays et mettre en place de nouvelles institutions politiques. L’empire colonial était ébranlé. A La Réunion, la population vivait dans le dénuement complet, au rythme du ticket de rationnement puisqu'en plus de la misère coloniale s'ajoutaient les désastres des années de guerre.
Le moment était donc venu d’un grand changement.
La Réunion vivait sous le régime colonial après la période de l’esclavage et de l’engagisme. Appelés aux urnes pour désigner leurs 2 députés, les Réunionnaises et les Réunionnais ont élu Raymond Vergès et Léon de Lepervanche. En concertation avec leurs collègues des Antilles et Guyane, ils ont arraché la loi du 19 mars 1946 qui mit fin au statut colonial. C’est une date majeure qui marque l’histoire de notre pays. C'est un choix voulu par des Réunionnais et une décision qui a pesé sur la vie des habitants de l'île durant des décennies.
Cette loi, appelée aussi loi de l’Egalité, a constitué une avancée importante pour les Réunionnaises et les Réunionnais dans de nombreux domaines, même s’il a fallu se battre durant près de 50 ans pour voir sa pleine application. L’Egalité sociale n'a été totalement atteinte qu'en 2000.
Durant cette période de refus d’appliquer pleinement la loi de 1946, le PCR a mené une lutte sur tous les fronts pour les Libertés fondamentales et pour le respect de la dignité Réunionnaise.
Aujourd’hui, 66 ans après, la situation générale n’est plus la même que celle des années 1946. Le chômage est une réalité qui touche 30% de notre population dont 60% sont des jeunes de moins de 25 ans. La moitié des Réunionnais vit sous le seuil de pauvreté national. Plus de 120.000 personnes sont illettrées, ce qui constitue un handicap pour participer au développement durable tant attendu.
Le PCR appelle constamment au rassemblement des Réunionnaises et des Réunionnais sur des projets capables de nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons.
A la veille d’élections présidentielle et législatives qui peuvent entraîner des changements profonds, le PCR a présenté ses propositions à certains candidats à la présidence de la République et leur a demandé d'en tenir compte dans leur programme.
La perspective de l'élection d'un nouveau Président de la République et d’un changement de gouvernement peut constituer un moment décisif. A l’instar des Vergès et Lepervanche après la guerre, nous pouvons obtenir des avancées historiques aussi importantes que celles de 1946 qui ont marqué six décennies de notre histoire contemporaine.
Pour cela, il nous faudra, après l'élection présidentielle, élire des députés Réunionnais empreints de ce sens historique et capables de faire avancer nos idées. La dégradation de la situation sociale appelle des mesures d’urgences sociales, en matière notamment de logements et d’embauches massives en faveur des Réunionnaises et des Réunionnais ainsi qu’une politique de grands chantiers et de filières innovantes permettant La Réunion de relever les défis du XXIéme siécle.
L’impasse actuelle montre que la loi du 19 mars 1946 a atteint les limites de son expression positive. Nous devons nous acheminer courageusement et irrémédiablement vers une autre politique,vers ce que nous appelons un "Pacte de développement durable, solidaire et responsable pour la Réunion" engageant toute la population.
Si 1848 a été l'ère de la Liberté, 1946 a été celle de l'égalité. Aujourd'hui arrive l'ère de la responsabilité.
Le 66e anniversaire du 19 mars 1946 doit rappeler à chacune et chacun d'entre nous notre devoir face aux générations actuelles et à venir. Aussi, par ce que cette date représente en tant qu'acquis historiques pour le peuple Réunionnais, et par ce qu'elle nous rappelle à nos responsabilités, nous demandons une fois de plus que le 19 mars soit célébrée comme le 20 décembre.
Le moment était donc venu d’un grand changement.
La Réunion vivait sous le régime colonial après la période de l’esclavage et de l’engagisme. Appelés aux urnes pour désigner leurs 2 députés, les Réunionnaises et les Réunionnais ont élu Raymond Vergès et Léon de Lepervanche. En concertation avec leurs collègues des Antilles et Guyane, ils ont arraché la loi du 19 mars 1946 qui mit fin au statut colonial. C’est une date majeure qui marque l’histoire de notre pays. C'est un choix voulu par des Réunionnais et une décision qui a pesé sur la vie des habitants de l'île durant des décennies.
Cette loi, appelée aussi loi de l’Egalité, a constitué une avancée importante pour les Réunionnaises et les Réunionnais dans de nombreux domaines, même s’il a fallu se battre durant près de 50 ans pour voir sa pleine application. L’Egalité sociale n'a été totalement atteinte qu'en 2000.
Durant cette période de refus d’appliquer pleinement la loi de 1946, le PCR a mené une lutte sur tous les fronts pour les Libertés fondamentales et pour le respect de la dignité Réunionnaise.
Aujourd’hui, 66 ans après, la situation générale n’est plus la même que celle des années 1946. Le chômage est une réalité qui touche 30% de notre population dont 60% sont des jeunes de moins de 25 ans. La moitié des Réunionnais vit sous le seuil de pauvreté national. Plus de 120.000 personnes sont illettrées, ce qui constitue un handicap pour participer au développement durable tant attendu.
Le PCR appelle constamment au rassemblement des Réunionnaises et des Réunionnais sur des projets capables de nous sortir de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons.
A la veille d’élections présidentielle et législatives qui peuvent entraîner des changements profonds, le PCR a présenté ses propositions à certains candidats à la présidence de la République et leur a demandé d'en tenir compte dans leur programme.
La perspective de l'élection d'un nouveau Président de la République et d’un changement de gouvernement peut constituer un moment décisif. A l’instar des Vergès et Lepervanche après la guerre, nous pouvons obtenir des avancées historiques aussi importantes que celles de 1946 qui ont marqué six décennies de notre histoire contemporaine.
Pour cela, il nous faudra, après l'élection présidentielle, élire des députés Réunionnais empreints de ce sens historique et capables de faire avancer nos idées. La dégradation de la situation sociale appelle des mesures d’urgences sociales, en matière notamment de logements et d’embauches massives en faveur des Réunionnaises et des Réunionnais ainsi qu’une politique de grands chantiers et de filières innovantes permettant La Réunion de relever les défis du XXIéme siécle.
L’impasse actuelle montre que la loi du 19 mars 1946 a atteint les limites de son expression positive. Nous devons nous acheminer courageusement et irrémédiablement vers une autre politique,vers ce que nous appelons un "Pacte de développement durable, solidaire et responsable pour la Réunion" engageant toute la population.
Si 1848 a été l'ère de la Liberté, 1946 a été celle de l'égalité. Aujourd'hui arrive l'ère de la responsabilité.
Le 66e anniversaire du 19 mars 1946 doit rappeler à chacune et chacun d'entre nous notre devoir face aux générations actuelles et à venir. Aussi, par ce que cette date représente en tant qu'acquis historiques pour le peuple Réunionnais, et par ce qu'elle nous rappelle à nos responsabilités, nous demandons une fois de plus que le 19 mars soit célébrée comme le 20 décembre.