"Ne pas sanctuariser et ne pas confisquer les Hauts"

La présidente du Conseil général n'a cité qu'une seule fois le "Parc national", c'est lorsqu'elle a donné toute sa dimensions à "la véritable cinquième micro-région de notre île. Les Hauts, c'est trois quarts de notre territoire". Nassimah Dindar veut entraîner sa collectivité dans un nouveau défi. "Ce territoire se retrouve déjà dans une situation privilégiée en matière de développement stratégique de La Réunion".

"Nous devons nous saisir des atouts naturels de notre île et en faire de vrais leviers de développement économique. Le Conseil général va s'engager résolument dans une véritable relance de l'aménagement des Hauts, basée sur le développement conjoint de l'économie touristique et de l'économie productive. Nous avons déjà identifié les espaces naturels sensibles les plus adaptés pour les familles réunionnaises puissent y développer des activités agricoles et touristiques".

"Les Hauts doivent demeurer le théâtre vivant de l'identité créole à préserver, où l'agriculture, l'éco-tourisme et l'artisanat serait le triptyque - socle d'une développement pérenne pour La Réunion. Les Hauts ne peuvent surtout pas être sanctuarisés et encore moins confisqués à ceux qui depuis des générations y sont enracinés et ont façonné l'âme des Hauts".