La principale qualité de Nassimah Dindar, c'est sa capacité de rebondir à chaque fois qu'elle est dos au mur. La conseillère générale du centre ville, finit toujours par trouver une issue. L'ex-UMP est un vrai caméléon ou une vraie girouette. C'est selon. Et c'est comme ça depuis 2008. Tantôt avec le Centre, tantôt avec le PS, tantôt avec le PCR, la présidente du Département a toujours su s'appuyer ou utiliser les autres pour exister et demeurer à son poste.
Qu'est-ce qui pourrait changer dans sa posture, cette fois-ci? Elle veut être députée. Elle l'a dit et répété. Même si la patronne de l'exécutif accuse plus de 18 points d'écart (21,41 % contre 39,89 %) sur Ericka Bareigts, c'est-à-dire plus de 6.000 voix de retard (7.004 voix contre 13.047 voix), depuis dimanche soir, elle a en ligne de mire les 6.740 voix de René-Paul Victoria et la plupart des suffrages des "petits" candidats.
Et l'avoir si mielleuse lorsqu'elle a prononcé à deux reprises le nom de René-Paul Victoria, des téléspectateurs ont eu les larmes aux yeux. C'était beau. Même l'intéressé était géné. Bon, trêve de plaisanterie. Ce n'est pas avec René-Paul Victoria que Nassimah Dindar va discuter, mais avec La Réunion en confiance, avec des émissaires du mouvement. Rappelez-vous Didier Robert a toujours dit, il est contre les "accords de derrière la cuisine". Dedans peut-être, mais pas derrière.
Nassimah Dindar peut faire une offre que Didier Robert, pardon La Réunion en confiance, ne pourra pas refuser : le Conseil général ou/et les Municipales de 2014. C'est vrai, rappelons-nous, Didier Robert ne s'intéresse pas à la mairie de Saint-Denis. D'accord peut-être un petit peu. Peut-être avant, en se rasant. Mais bon vous avez tous remarqué qu'il ne se rase plus souvent. Donc, il n'y pense plus.
Plus sérieusement. La mairie de Saint-Denis est l'un des objectifs de la Droite en 2014. Il est évident que Didier Robert, président de la Région Réunion, est l'un des meilleurs atouts de la Droite, à l'issue de ces Législatives. L'autre enjeu des négociations, c'est bien sûr le Conseil général. Nassimah Dindar, ex-UMP, a aussi l'opportunité de retrouver sa famille politique d'origine.
Le contexte va l'y obliger d'ailleurs. Deux raisons à cela. Le premier, plusieurs conseillers généraux des "Modéré" sont déjà en discussion avec la Droite. Deuxièmement, si elle est élue députée, Nassimah Dindar ne pourra plus ni être maire de Saint-Denis, ni présidente du Conseil général...
CQFD.
Qu'est-ce qui pourrait changer dans sa posture, cette fois-ci? Elle veut être députée. Elle l'a dit et répété. Même si la patronne de l'exécutif accuse plus de 18 points d'écart (21,41 % contre 39,89 %) sur Ericka Bareigts, c'est-à-dire plus de 6.000 voix de retard (7.004 voix contre 13.047 voix), depuis dimanche soir, elle a en ligne de mire les 6.740 voix de René-Paul Victoria et la plupart des suffrages des "petits" candidats.
Et l'avoir si mielleuse lorsqu'elle a prononcé à deux reprises le nom de René-Paul Victoria, des téléspectateurs ont eu les larmes aux yeux. C'était beau. Même l'intéressé était géné. Bon, trêve de plaisanterie. Ce n'est pas avec René-Paul Victoria que Nassimah Dindar va discuter, mais avec La Réunion en confiance, avec des émissaires du mouvement. Rappelez-vous Didier Robert a toujours dit, il est contre les "accords de derrière la cuisine". Dedans peut-être, mais pas derrière.
Nassimah Dindar peut faire une offre que Didier Robert, pardon La Réunion en confiance, ne pourra pas refuser : le Conseil général ou/et les Municipales de 2014. C'est vrai, rappelons-nous, Didier Robert ne s'intéresse pas à la mairie de Saint-Denis. D'accord peut-être un petit peu. Peut-être avant, en se rasant. Mais bon vous avez tous remarqué qu'il ne se rase plus souvent. Donc, il n'y pense plus.
Plus sérieusement. La mairie de Saint-Denis est l'un des objectifs de la Droite en 2014. Il est évident que Didier Robert, président de la Région Réunion, est l'un des meilleurs atouts de la Droite, à l'issue de ces Législatives. L'autre enjeu des négociations, c'est bien sûr le Conseil général. Nassimah Dindar, ex-UMP, a aussi l'opportunité de retrouver sa famille politique d'origine.
Le contexte va l'y obliger d'ailleurs. Deux raisons à cela. Le premier, plusieurs conseillers généraux des "Modéré" sont déjà en discussion avec la Droite. Deuxièmement, si elle est élue députée, Nassimah Dindar ne pourra plus ni être maire de Saint-Denis, ni présidente du Conseil général...
CQFD.