Qu'est-ce qui motive encore René-Paul Victoria, aujourd'hui ?
A chaque moment de la vie et de la vie politique, qu'il s'agisse d'une victoire ou d'une défaite, il est nécessaire d'analyser les événements. Il faut savoir regarder au fond de soi, ce qui nous porte. Moi ce qui me porte, c'est ma famille. Mon île. Mon pays. Leur avenir. L'avenir de chaque Réunionnaise. De chaque Réunionnais.
Une défaite politique n'est jamais une fin. Ce n'est qu'une étape. Et une victoire électorale n'est que la mise à disposition d'un groupe, de moyens pour aider les Réunionnais et faire avancer La Réunion. Je veux et je peux encore aider mes compatriotes. Et faire avancer mon île. Et mon pays.
Vous êtes déjà dans les Municipales de 2014 ?
Je l'ai déjà dit, mon objectif : ce sont les Municipales de 2014 que nous avons intégrées dans une démarche à plusieurs niveaux et étapes. Nous voulons d'une part défendre les valeurs de la Droite. Et nous continuons à porter un projet avec et pour les Dionysiens et les Réunionnais. Plus que jamais, le contexte socio-économique impose une vision juste et efficace pour répondre aux attentes immédiates de nos compatriotes.
Pourquoi ne pas l'avoir fait plutôt, quand vous étiez maire et député ?
Nous avons toujours travaillé en ce sens que ce soit à la mairie pour relancer l'activité économique avec de grands projets comme le Zénith, le Pole océan ou la Marina. A l'Assemblée nationale, j'ai travaillé entre autres à la mise en place du RSTA. Nous restons dans cette démarche. Et même si la Droite n'est plus aux affaires, notre camp politique ne doit pas rester absent du débat pour autant.
Parlons de la Droite locale, qu'est-ce qu'il en reste aujourd'hui ?
Une partie de la population a l'impression qu'il n'y a plus de Droite à La Réunion. Pourtant, ils sont nombreux à porter et à défendre les valeurs et les couleurs de la Droite : travail, éducation, liberté, responsabilité… Seulement, le contexte ne permet pas au plus grand nombre d'entre eux de s'exprimer.
Concrètement, qu'est-ce qui reste de la Droite après la Présidentielle et les Législatives ?
La Droite est à reconstruire dans sa ou ses structures de partis ou mouvements, et aussi dans les projets qu'elle doit porter pour La Réunion. C'est devenu une urgente nécessité. D'une part, pour ne plus perdre nos adhérents, d'autre part, pour proposer un projet de société à tous ceux qui croient en nous ou qui veulent espérer. D'autre part, pour être crédible et légitime dans le débat politique, et à un an et demi des Municipales de 2014, et à deux ans et demi des Cantonales et des Municipales.
Reconstruire avec qui : René-Paul Victoria ? Michel Fontaine ? Cyrille Hamilcaro ? Didier Robert ? …
La Droite s'est construite et consolidée à travers des luttes diverses : la départementalisation, l'anti-Vergès, l'anti-indépendance, l'égalité : allocations sociales, RMI, RSTA, RSA… La Droite a été un fond de commerce. C'est aussi ce qui a permis l'émergence de femmes et d'hommes politiques. C'est autour de toutes ces personnes que nous devons d'abord restructurer et reconstruire la Droite.
La Droite doit rester un "animal à deux têtes", c'est-à-dire l'UMP et le Centre droit ?
En effet, le RPR et l'UDF, puis l'UMP et le Centre droit, ont porté la Droite ici à La Réunion et en métropole. Sur le plan local, depuis 2010, il y a une tentative d'un autre fonctionnement avec La Réunion en confiance, mouvement dans lequel se sont inscrits plusieurs partis dont l'UMP. Il est évident aujourd'hui que l'UMP doit redevenir une entité à part entière. Il doit s'affirmer en même temps qu'un Centre droit mieux défini et fort.
Parlons encore de l'UMP, vous voterez François Fillon ou Jean-François Copé ?
François Fillon. Il a la stature d'Etat. Sa carrière est aussi marquée par ces cinq ans passés au gouvernement. François Fillon porte aussi le gaullisme social.
Revenons aux Municipales 2014, Didier Robert décide d'être candidat à Saint-Denis, quelle sera votre position ?
Si Didier Robert est candidat aux Municipales 2014 à Saint-Denis, cela signifie que j'aurais échoué dans mon projet de rassemblement. Mais, cela ne signifie pas que je ne serai pas candidat. J'espère qu'il se présentera ailleurs…
A Saint-Paul ?
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A chaque moment de la vie et de la vie politique, qu'il s'agisse d'une victoire ou d'une défaite, il est nécessaire d'analyser les événements. Il faut savoir regarder au fond de soi, ce qui nous porte. Moi ce qui me porte, c'est ma famille. Mon île. Mon pays. Leur avenir. L'avenir de chaque Réunionnaise. De chaque Réunionnais.
Une défaite politique n'est jamais une fin. Ce n'est qu'une étape. Et une victoire électorale n'est que la mise à disposition d'un groupe, de moyens pour aider les Réunionnais et faire avancer La Réunion. Je veux et je peux encore aider mes compatriotes. Et faire avancer mon île. Et mon pays.
Vous êtes déjà dans les Municipales de 2014 ?
Je l'ai déjà dit, mon objectif : ce sont les Municipales de 2014 que nous avons intégrées dans une démarche à plusieurs niveaux et étapes. Nous voulons d'une part défendre les valeurs de la Droite. Et nous continuons à porter un projet avec et pour les Dionysiens et les Réunionnais. Plus que jamais, le contexte socio-économique impose une vision juste et efficace pour répondre aux attentes immédiates de nos compatriotes.
Pourquoi ne pas l'avoir fait plutôt, quand vous étiez maire et député ?
Nous avons toujours travaillé en ce sens que ce soit à la mairie pour relancer l'activité économique avec de grands projets comme le Zénith, le Pole océan ou la Marina. A l'Assemblée nationale, j'ai travaillé entre autres à la mise en place du RSTA. Nous restons dans cette démarche. Et même si la Droite n'est plus aux affaires, notre camp politique ne doit pas rester absent du débat pour autant.
Parlons de la Droite locale, qu'est-ce qu'il en reste aujourd'hui ?
Une partie de la population a l'impression qu'il n'y a plus de Droite à La Réunion. Pourtant, ils sont nombreux à porter et à défendre les valeurs et les couleurs de la Droite : travail, éducation, liberté, responsabilité… Seulement, le contexte ne permet pas au plus grand nombre d'entre eux de s'exprimer.
Concrètement, qu'est-ce qui reste de la Droite après la Présidentielle et les Législatives ?
La Droite est à reconstruire dans sa ou ses structures de partis ou mouvements, et aussi dans les projets qu'elle doit porter pour La Réunion. C'est devenu une urgente nécessité. D'une part, pour ne plus perdre nos adhérents, d'autre part, pour proposer un projet de société à tous ceux qui croient en nous ou qui veulent espérer. D'autre part, pour être crédible et légitime dans le débat politique, et à un an et demi des Municipales de 2014, et à deux ans et demi des Cantonales et des Municipales.
Reconstruire avec qui : René-Paul Victoria ? Michel Fontaine ? Cyrille Hamilcaro ? Didier Robert ? …
La Droite s'est construite et consolidée à travers des luttes diverses : la départementalisation, l'anti-Vergès, l'anti-indépendance, l'égalité : allocations sociales, RMI, RSTA, RSA… La Droite a été un fond de commerce. C'est aussi ce qui a permis l'émergence de femmes et d'hommes politiques. C'est autour de toutes ces personnes que nous devons d'abord restructurer et reconstruire la Droite.
La Droite doit rester un "animal à deux têtes", c'est-à-dire l'UMP et le Centre droit ?
En effet, le RPR et l'UDF, puis l'UMP et le Centre droit, ont porté la Droite ici à La Réunion et en métropole. Sur le plan local, depuis 2010, il y a une tentative d'un autre fonctionnement avec La Réunion en confiance, mouvement dans lequel se sont inscrits plusieurs partis dont l'UMP. Il est évident aujourd'hui que l'UMP doit redevenir une entité à part entière. Il doit s'affirmer en même temps qu'un Centre droit mieux défini et fort.
Parlons encore de l'UMP, vous voterez François Fillon ou Jean-François Copé ?
François Fillon. Il a la stature d'Etat. Sa carrière est aussi marquée par ces cinq ans passés au gouvernement. François Fillon porte aussi le gaullisme social.
Revenons aux Municipales 2014, Didier Robert décide d'être candidat à Saint-Denis, quelle sera votre position ?
Si Didier Robert est candidat aux Municipales 2014 à Saint-Denis, cela signifie que j'aurais échoué dans mon projet de rassemblement. Mais, cela ne signifie pas que je ne serai pas candidat. J'espère qu'il se présentera ailleurs…
A Saint-Paul ?
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