Monique Orphé ne le sait pas. Hier, elle a sans doute déclenché une vraie tornade au sein de son parti politique, en annonçant qu'elle et Ericka Bareigts ont signé un engagement contre le cumul des mandats. Cet engagement précise que tout socialiste élu député le 10 ou le 17 juin, doit démissionner de tous ses autres mandats politiques ou électifs. Cette décision doit en fait devenir une loi contre le cumul de mandat, comme l'a proposé François Hollande, nouveau président de la République, et ex-candidat socialiste à la Présidentielle.
Rappelons tout de même que si le texte doit être rapidement voté, la loi ne sera appliquée qu'à partir de 2014, sans doute après les Municipales. Hier sur le beau site sainte-marien de Bois-Madame, Monique Orphé a expliqué que "les socialistes doivent donner l'exemple. Nous l'avons fait en instaurant la parité homme-femme en politique. Aujourd'hui, les socialistes doivent aussi ouvrir la voie vers la fin du cumul des mandats. Pourquoi attendre qu'il y ait une loi ?"
"Nous avons une responsabilité envers nos électeurs et notre population. Comment peut-on rester en contact avec la population quand on a un mandat exécutif local, quand on est député(e) et quand on passe plus de vingt jours par mois en métropole. Je ne prendrai pas le risque de devenir une députée fantôme". Monique Orphé veut aussi préserver sa crédibilité politique. "Ceux qui croient pouvoir tout faire, ont abandonné le terrain. C'est ce qui explique aussi la montée des partis extrêmes, et les 10 % du Front national à La Réunion. Si ça continue le FN sera au pouvoir en 2017".
Cette position qui peut surprendre, est courageuse. Voire téméraire. Car, si sa position sur le cumul des mandats, peut lui apporter des voix, elle place au moins deux candidats socialistes dans l'embarras. En effet, les deux députés sortants socialistes, Jean-Claude Fruteau, maire de Saint-Benoît, et Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph, vont devoir rapidement s'aligner sur cette conduite. Une démarche qui n'était nullement dans leur stratégie. En effet lors d'une conférence de presse, le maire de Saint-Benoît avait dit qu'il choisirait le moment venu. C'est-à-dire lorsque la loi aura été votée et appliquée.
Rappelons tout de même que si le texte doit être rapidement voté, la loi ne sera appliquée qu'à partir de 2014, sans doute après les Municipales. Hier sur le beau site sainte-marien de Bois-Madame, Monique Orphé a expliqué que "les socialistes doivent donner l'exemple. Nous l'avons fait en instaurant la parité homme-femme en politique. Aujourd'hui, les socialistes doivent aussi ouvrir la voie vers la fin du cumul des mandats. Pourquoi attendre qu'il y ait une loi ?"
"Nous avons une responsabilité envers nos électeurs et notre population. Comment peut-on rester en contact avec la population quand on a un mandat exécutif local, quand on est député(e) et quand on passe plus de vingt jours par mois en métropole. Je ne prendrai pas le risque de devenir une députée fantôme". Monique Orphé veut aussi préserver sa crédibilité politique. "Ceux qui croient pouvoir tout faire, ont abandonné le terrain. C'est ce qui explique aussi la montée des partis extrêmes, et les 10 % du Front national à La Réunion. Si ça continue le FN sera au pouvoir en 2017".
Cette position qui peut surprendre, est courageuse. Voire téméraire. Car, si sa position sur le cumul des mandats, peut lui apporter des voix, elle place au moins deux candidats socialistes dans l'embarras. En effet, les deux députés sortants socialistes, Jean-Claude Fruteau, maire de Saint-Benoît, et Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph, vont devoir rapidement s'aligner sur cette conduite. Une démarche qui n'était nullement dans leur stratégie. En effet lors d'une conférence de presse, le maire de Saint-Benoît avait dit qu'il choisirait le moment venu. C'est-à-dire lorsque la loi aura été votée et appliquée.