"Il n’a pas manqué de le transformer jeudi lors de la présentation de son projet : 60 propositions « pour la France », responsables, réalistes et surtout financées.
Réforme fiscale, justice sociale, priorité à l’éducation et à la jeunesse, contrat de génération, développement économique par les PME, nouveau pas dans la décentralisation : le programme est vaste. Il tient compte de la situation économique du pays, dégradée à l’image de la politique du gouvernement.
Pour l’outre-mer, François Hollande avance un plan évalué à 500 millions d’euros, un nouveau modèle de développement par l’investissement et la formation des jeunes, intégrant la lutte contre le chômage, les monopoles et la vie chère.
Ce "décollage" convaincant a eu pour effet de déstabiliser le clan Sarkozy et son chef de bande. Pris à revers, le candidat non déclaré a confié ses doutes avec une sincérité plus ou moins calculée, attestant le désarroi de son camp. Jeudi, le « meilleur » d’entre eux, le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, s’y est cassé les dents à son tour lors du débat télévisé. L’arrogance ne suffit plus à maquiller un bilan désastreux.
François Hollande est parvenu à ce résultat en désignant clairement et fermement son premier « adversaire » : le monde de la finance, et ses dérives néfastes dont Nicolas Sarkozy n’est que le représentant zélé.
Le candidat socialiste a dégagé trois axes forts de campagne, de nature à ampli␣er la dynamique et l’espérance issues de la primaire citoyenne d’octobre dernier.
1. En premier lieu, le respect de l’un des fondamentaux de l’élection présidentielle sous la Vème République : rassembler son camp dès le premier tour, et au-delà, la gauche en mouvement, avec ce seul mot d’ordre, le changement. En clair, tourner la page du sarkozysme, et passer à un Président dévoué à l’intérêt général, qui aime les gens », à l’opposé de l’actuel locataire de l’Elysée, trop « fasciné par l’argent ».
2. Le deuxième axe de son discours : l’égalité, définie comme l’ADN de la République, depuis la Révolution, et à travers toutes les étapes de l’Histoire de la nation: 1789, Front Populaire, Conseil national de la Résistance, 10 mai 1981... Une égalité mise à mal par la régression, voire la sécession sociale que le pays subit aujourd’hui, après dix années de gouvernement de droite.
3. D’où l’urgence du redressement du pays, redressement dans la justice, condition nécessaire pour autoriser à nouveau le « rêve français ». François Hollande a surpris en avançant des propositions concrètes et réalistes, annonçant d’ores et déjà qu’il entendait être jugé, à la fin de son mandat, sur l’action qu’il aura menée pour améliorer le destin de la jeunesse. Une promesse d’avenir républicaine.
Pour la tenir, François Hollande aura besoin d’un large rassemblement qui le conduira à la victoire le 6 mai prochain".
Réforme fiscale, justice sociale, priorité à l’éducation et à la jeunesse, contrat de génération, développement économique par les PME, nouveau pas dans la décentralisation : le programme est vaste. Il tient compte de la situation économique du pays, dégradée à l’image de la politique du gouvernement.
Pour l’outre-mer, François Hollande avance un plan évalué à 500 millions d’euros, un nouveau modèle de développement par l’investissement et la formation des jeunes, intégrant la lutte contre le chômage, les monopoles et la vie chère.
Ce "décollage" convaincant a eu pour effet de déstabiliser le clan Sarkozy et son chef de bande. Pris à revers, le candidat non déclaré a confié ses doutes avec une sincérité plus ou moins calculée, attestant le désarroi de son camp. Jeudi, le « meilleur » d’entre eux, le numéro deux du gouvernement, Alain Juppé, s’y est cassé les dents à son tour lors du débat télévisé. L’arrogance ne suffit plus à maquiller un bilan désastreux.
François Hollande est parvenu à ce résultat en désignant clairement et fermement son premier « adversaire » : le monde de la finance, et ses dérives néfastes dont Nicolas Sarkozy n’est que le représentant zélé.
Le candidat socialiste a dégagé trois axes forts de campagne, de nature à ampli␣er la dynamique et l’espérance issues de la primaire citoyenne d’octobre dernier.
1. En premier lieu, le respect de l’un des fondamentaux de l’élection présidentielle sous la Vème République : rassembler son camp dès le premier tour, et au-delà, la gauche en mouvement, avec ce seul mot d’ordre, le changement. En clair, tourner la page du sarkozysme, et passer à un Président dévoué à l’intérêt général, qui aime les gens », à l’opposé de l’actuel locataire de l’Elysée, trop « fasciné par l’argent ».
2. Le deuxième axe de son discours : l’égalité, définie comme l’ADN de la République, depuis la Révolution, et à travers toutes les étapes de l’Histoire de la nation: 1789, Front Populaire, Conseil national de la Résistance, 10 mai 1981... Une égalité mise à mal par la régression, voire la sécession sociale que le pays subit aujourd’hui, après dix années de gouvernement de droite.
3. D’où l’urgence du redressement du pays, redressement dans la justice, condition nécessaire pour autoriser à nouveau le « rêve français ». François Hollande a surpris en avançant des propositions concrètes et réalistes, annonçant d’ores et déjà qu’il entendait être jugé, à la fin de son mandat, sur l’action qu’il aura menée pour améliorer le destin de la jeunesse. Une promesse d’avenir républicaine.
Pour la tenir, François Hollande aura besoin d’un large rassemblement qui le conduira à la victoire le 6 mai prochain".