Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, Pierre Vergès, vice-président également chargé de l'agriculture, Michel Dennemont conseiller général et maire des Avirons, et Bruno Mamindy-Pajany, vice-président délégué aux Affaires scolaires, ont affirmé avec certitude "que l'on peut changer la situation actuelle".
"Il est vrai que dans l'état actuel de la règlementation, il est difficile d'augmenter plus de produits pays dans l'alimentation scolaire. Aussi dans les lycées que dans les collèges, l'intendant doit respecter le code des marchés publics. Et, on les comprend. Aujourd'hui, ces règles n'assurent plus ni la fraîcheur, ni les qualités nutritionnelles des aliments".
Michel Dennemont explique pourquoi. "Si on achète un poulet en Bourgogne, il est 30 % moins cher que celui de Grand-Matin ou de Crête d'or. Mais, le poulet bourguignon, c'est aussi 30 % d'eau en plus et un bilan carbone bien supérieur à celui produit à La Réunion. Alors en terme qualité/prix, ne vaut-il pas mieux d'acheter local ?"
"C'est en ce sens qu'il faut changer la loi. Il faut désormais préciser lors de l'appel d'offres que les établissements scolaires veulent des produits frais, du poulet frais", a expliqué Michel Dennemont, conseiller général et maire des Avirons.
"Il est vrai que dans l'état actuel de la règlementation, il est difficile d'augmenter plus de produits pays dans l'alimentation scolaire. Aussi dans les lycées que dans les collèges, l'intendant doit respecter le code des marchés publics. Et, on les comprend. Aujourd'hui, ces règles n'assurent plus ni la fraîcheur, ni les qualités nutritionnelles des aliments".
Michel Dennemont explique pourquoi. "Si on achète un poulet en Bourgogne, il est 30 % moins cher que celui de Grand-Matin ou de Crête d'or. Mais, le poulet bourguignon, c'est aussi 30 % d'eau en plus et un bilan carbone bien supérieur à celui produit à La Réunion. Alors en terme qualité/prix, ne vaut-il pas mieux d'acheter local ?"
"C'est en ce sens qu'il faut changer la loi. Il faut désormais préciser lors de l'appel d'offres que les établissements scolaires veulent des produits frais, du poulet frais", a expliqué Michel Dennemont, conseiller général et maire des Avirons.