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Michel Dennemont : "La Région Réunion n'est pas une AOT"


Invité(e)
Dimanche 22 Mai 2011

Le Conseil général, "compétent en matière de transport public routier", présente ce matin au palais de La Source, "les actions menées dans ce secteur pour favoriser les déplacements collectifs des Réunionnais". Le successeur de Michel Dennemont dira aussi, "la position du Département sur projets en cours à La Réunion".


Michel Dennemont : "La Région Réunion n'est pas une AOT"
Michel Dennemont n'a pas la délégation "Déplacement et transport". Il a passé la main à Pierre Vergès, et ce à la demande de son successeur. C'est donc le quatrième vice-président du Département, ancien PDG de la SR21, chargé pendant un certain temps de la promotion du tram-train, qui prend le relais.

Cela va-t-il améliorer les relations actuelles de la Région Réunion et du Conseil général sur la mise en place d'une structure globale de transport collectif routier à La Réunion ? Le palais de La Source va-t-elle trouver un intérêt dans la mise en place du Transéco-Express ? Le Département devrait répondre à ces questions, ce matin lors de sa conférence au palais de la Source.

Mais si l'on se réfère aux premiers contacts (juin 2010 - avril 2011) entre les deux collectivités locales sur le projet Transéco-Express, la communication a du mal à s'établir. Fabienne Couapel-Sauret s'est évertuée à convaincre Michel Dennemont d'accepter de discuter sur le fond.

"Il y a paradoxe. La Région Réunion veut créer une structure globale pour rassembler les Autorités organisatrices de transport (AOT). Mais, elle ne peut pas en faire partie, la Région Réunion n'est pas une AOT". Michel Dennemont en veut pour preuve le projet Transéco-Express.

"La Région s'est placée dans une situation complexe avec ce projet. D'une part, elle ne peut mettre des couloirs de bus que sur les routes nationales, et d'autre part, elle ne peut que financer l'achat des bus hybrides par les EPCI".

"L'investissement peut se faire jusqu'à 80 % par le Conseil régional, mais qui va financer le fonctionnement, c'est-à-dire la rémunération des chauffeurs et l'entretien onéreux de ces véhicules propres ?"

"Rappelez-vous que le budget alloué contenu dans les Accords de Matignon, s'élève à 250 millions d'€, de quoi acheter au maximum 500 bus hybrides", a souligné, Michel Dennemont, maire et conseiller général, et ex-responsable de la délégation "Déplacement et transport".  

Jismy Ramoudou



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Les commentaires

1.Posté par Du Verger le 28/05/2011 18:00
Vivement que la Réunion soit un AOC et qu'on fasse du pinard en plus du Rhum ::

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