Les plaisanteries vont bon train dans certaines municipalités. "D'accord, c'est un tradition d'embrasser la mariée, dans certains cas, ce ne sera pas facile". "Il est de coutume que le maire raccompagne la mariée, il y a des fois, ce ne sera pas simple". "Et puis, nous sommes habitués à dire voulez-vous prendre pour épouse, puis voulez-vous prendre pour époux… Je vous assure qu'il y aura des moments, où on va se sentir gêner".
C'est sans doute pour toutes ces raisons que le 20 novembre 2012, au Congrès des maires, que le président de la République a proposé d'inclure dans la projet de loi "Mariage pour tous", une "liberté de conscience". Celle-ci devait laisser aux mairex et à leurs conseillers municipaux, le choix de célébrer ou non le mariage d'un couple de même sexe.
Cette proposition de François Hollande n'a pas plu à l'association LGBT (Lesbienne, gay, bi et transexuel). Le lendemain, le chef de l'Etat est revenu ce qu'il avait dit. La "liberté de conscience" ou "la clause de conscience" ne sera pas un motif de retrait pour les maires et leurs conseillers municipaux. C'est un minimum si le gouvernement tient vraiment au principe d'égalité, première motivation de son projet de loi.
Que va-t-il se passer pour les élus qui ne souhaitent pas officier lors de mariage de couple du même sexe ? Sans doute pas grand-chose. Car, il y a ceux qui feront leur travail. Et, un grand nombre de femmes qui se dévoueront pour célébrer les mariages homosexuels masculins. Car, ils sont peu nombreux les maires et les conseillers municipaux mâles qui vont apprécier de voir deux hommes, à l'issue de la cérémonie, s'embrasser sur les lèvres...
C'est sans doute pour toutes ces raisons que le 20 novembre 2012, au Congrès des maires, que le président de la République a proposé d'inclure dans la projet de loi "Mariage pour tous", une "liberté de conscience". Celle-ci devait laisser aux mairex et à leurs conseillers municipaux, le choix de célébrer ou non le mariage d'un couple de même sexe.
Cette proposition de François Hollande n'a pas plu à l'association LGBT (Lesbienne, gay, bi et transexuel). Le lendemain, le chef de l'Etat est revenu ce qu'il avait dit. La "liberté de conscience" ou "la clause de conscience" ne sera pas un motif de retrait pour les maires et leurs conseillers municipaux. C'est un minimum si le gouvernement tient vraiment au principe d'égalité, première motivation de son projet de loi.
Que va-t-il se passer pour les élus qui ne souhaitent pas officier lors de mariage de couple du même sexe ? Sans doute pas grand-chose. Car, il y a ceux qui feront leur travail. Et, un grand nombre de femmes qui se dévoueront pour célébrer les mariages homosexuels masculins. Car, ils sont peu nombreux les maires et les conseillers municipaux mâles qui vont apprécier de voir deux hommes, à l'issue de la cérémonie, s'embrasser sur les lèvres...