"Cette demande sociale reposait sur l’idée d’offrir à des familles réunionnaises les plus modestes l’occasion de vivre un grand moment de bonheur et d’oublier, l’espace d’une journée, la dure réalité d’un quotidien marqué par la faim et la pauvreté.
L’objectif consistait à permettre aux familles réunionnaises les plus démunies de partager un moment important de la République au moment du défilé et également de participer à la Garden Party organisée par la préfecture.
Dans cette même veine, nous vous avons adressé par ampliation le 19 juin 2012, ainsi qu’à Monsieur le ministre des Outremers, Monsieur Victorin Lurel, copie de nos relances auprès de Monsieur le Préfet de la Région Réunion afin de vous exprimer notre volonté renforcée d’offrir, un 14 juillet plus juste, plus équitable, plus solidaire à un public exclu traditionnellement des "fêtes républicaines". Force est de constater que notre requête initiale, pourtant légitime et contextualisée et nos relances, sont restées lettres mortes à ce jour.
Cette "omettra" traduit bien, pour notre Association, une volonté délibérée de négliger la situation sociale préoccupante d’une population réunionnaise en détresse et en quête de reconnaissances concrètes, immédiates et durables.
A ce titre, il est fort étonnant que Monsieur Victorin Lurel, lors de sa toute récente visite dans notre Ile, n’ait pas pu apporter de réponses constructives, solides aux interpellations plurielles des politiques réunionnais eu égard à nos contingences structurelles et socio-économiques. Vous n’ignorez pas la montée exponentielle de la paupérisation qui s’est installée durablement à la Réunion.
Dès lors, la question qui brule toutes les lèvres des citoyens réunionnais mécontents, exacerbés par un silence généralisé des pouvoirs publics est la suivante : "Quelles sont les raisons inavouées ou avouées de la visite de Monsieur Victorin Lurel et que peut-on en attendre dans un futur proche?"
Par ailleurs, nous pourrions également nous interroger sur le positionnement ou la posture de Monsieur le Ministre des Outremers : "Est-il le Ministre de tous les français des outremers comme le stipule son titre et sa fonction ? Ou est-il uniquement le ministre des socialistes des Outremers ? » Ainsi posées, ces questions non équivoques, suscitent actuellement amertume et grincements de dents au sein de la population réunionnaise.
Comme vous l’aviez si bien précisé lors de votre récente campagne présidentielle : "des politiques et mesures sociales seront au cœur de votre gouvernance" (sic). Cependant, nous observons avec consternation et désappointement que la "Réunion d’en bas" est méprisée, ignorée et piétinée. Où sont donc les valeurs républicaines : Egalité et surtout Fraternité ?
Dans la même lignée interrogative et pour illustrer notre questionnement de fond, il est inacceptable qu’un arrêté préfectoral interdise l’accès de la place du Barachois - place mythique et emblématique culturel et historique - à des SDF lors des festivités du 14 juillet 2012. Cet arrêté bafoue indubitablement à la fois, les valeurs essentielles républicaines « Liberté et Fraternité », notre « vivre ensemble » et les droits de l’homme chers à notre patrie. La « France d’en haut » aurait--elle honte de ces concitoyens frappés par les vissicitudes de la vie ?
D’un côté, "la Réunion d’en haut" célèbre avec faste la Fête nationale française, de l’autre côté, l’arrêté préfectoral d’un gouvernement socialiste chasse les « indigents » de la place mythique réunionnaise au nom d’une festivité républicaine, place située à quelques mètres de la Préfecture. Quelle dichotomie et ambivalence sociales flagrantes !
Assurément, une prise de conscience gouvernementale serait hautement salutaire afin d’une part, de ne pas décevoir les électeurs réunionnais qui ont voté massivement pour vous et d’autre part, afin d’éviter l’émergence de nouvelles émeutes urbaines.
Monsieur le président, nous souhaiterions avoir un éclairage particulier sur la pratique d’exclusion qui a été mise en œuvre récemment sur l’espace du Barachois où les victimes sont les SDF déjà fragilisés dans leur trajectoire infra-humain et nous sollicitons une fois de plus, qu’un 14 juillet solidaire et équitable soit mis en place l’année prochaine.
Nous vous remercions respectueusement de votre écoute sociale à nos différentes requêtes et vous prions de croire, Monsieur le président de la République, en l’expression de nos salutations distinguées".
L’objectif consistait à permettre aux familles réunionnaises les plus démunies de partager un moment important de la République au moment du défilé et également de participer à la Garden Party organisée par la préfecture.
Dans cette même veine, nous vous avons adressé par ampliation le 19 juin 2012, ainsi qu’à Monsieur le ministre des Outremers, Monsieur Victorin Lurel, copie de nos relances auprès de Monsieur le Préfet de la Région Réunion afin de vous exprimer notre volonté renforcée d’offrir, un 14 juillet plus juste, plus équitable, plus solidaire à un public exclu traditionnellement des "fêtes républicaines". Force est de constater que notre requête initiale, pourtant légitime et contextualisée et nos relances, sont restées lettres mortes à ce jour.
Cette "omettra" traduit bien, pour notre Association, une volonté délibérée de négliger la situation sociale préoccupante d’une population réunionnaise en détresse et en quête de reconnaissances concrètes, immédiates et durables.
A ce titre, il est fort étonnant que Monsieur Victorin Lurel, lors de sa toute récente visite dans notre Ile, n’ait pas pu apporter de réponses constructives, solides aux interpellations plurielles des politiques réunionnais eu égard à nos contingences structurelles et socio-économiques. Vous n’ignorez pas la montée exponentielle de la paupérisation qui s’est installée durablement à la Réunion.
Dès lors, la question qui brule toutes les lèvres des citoyens réunionnais mécontents, exacerbés par un silence généralisé des pouvoirs publics est la suivante : "Quelles sont les raisons inavouées ou avouées de la visite de Monsieur Victorin Lurel et que peut-on en attendre dans un futur proche?"
Par ailleurs, nous pourrions également nous interroger sur le positionnement ou la posture de Monsieur le Ministre des Outremers : "Est-il le Ministre de tous les français des outremers comme le stipule son titre et sa fonction ? Ou est-il uniquement le ministre des socialistes des Outremers ? » Ainsi posées, ces questions non équivoques, suscitent actuellement amertume et grincements de dents au sein de la population réunionnaise.
Comme vous l’aviez si bien précisé lors de votre récente campagne présidentielle : "des politiques et mesures sociales seront au cœur de votre gouvernance" (sic). Cependant, nous observons avec consternation et désappointement que la "Réunion d’en bas" est méprisée, ignorée et piétinée. Où sont donc les valeurs républicaines : Egalité et surtout Fraternité ?
Dans la même lignée interrogative et pour illustrer notre questionnement de fond, il est inacceptable qu’un arrêté préfectoral interdise l’accès de la place du Barachois - place mythique et emblématique culturel et historique - à des SDF lors des festivités du 14 juillet 2012. Cet arrêté bafoue indubitablement à la fois, les valeurs essentielles républicaines « Liberté et Fraternité », notre « vivre ensemble » et les droits de l’homme chers à notre patrie. La « France d’en haut » aurait--elle honte de ces concitoyens frappés par les vissicitudes de la vie ?
D’un côté, "la Réunion d’en haut" célèbre avec faste la Fête nationale française, de l’autre côté, l’arrêté préfectoral d’un gouvernement socialiste chasse les « indigents » de la place mythique réunionnaise au nom d’une festivité républicaine, place située à quelques mètres de la Préfecture. Quelle dichotomie et ambivalence sociales flagrantes !
Assurément, une prise de conscience gouvernementale serait hautement salutaire afin d’une part, de ne pas décevoir les électeurs réunionnais qui ont voté massivement pour vous et d’autre part, afin d’éviter l’émergence de nouvelles émeutes urbaines.
Monsieur le président, nous souhaiterions avoir un éclairage particulier sur la pratique d’exclusion qui a été mise en œuvre récemment sur l’espace du Barachois où les victimes sont les SDF déjà fragilisés dans leur trajectoire infra-humain et nous sollicitons une fois de plus, qu’un 14 juillet solidaire et équitable soit mis en place l’année prochaine.
Nous vous remercions respectueusement de votre écoute sociale à nos différentes requêtes et vous prions de croire, Monsieur le président de la République, en l’expression de nos salutations distinguées".
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