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Les opportunités de Didier Robert l'emportent peu à peu sur la popularité de Paul Vergès


Politique
Mardi 27 Décembre 2011

A terme, Didier Robert sera aussi puissant (d'un point de vue politique et économique à La Réunion) que l'a été Paul Vergès en 2009, l'année de l'inauguration de la route des Tamarins. Le destin de ces deux hommes semblent lier. Quand l'un monte, l'autre descend. C'est automatique. Paul Vergès est subtil, Didier Robert est calme et patient. Mais c'est celui qui a le pouvoir qui a raison…


Les opportunités de Didier Robert l'emportent peu à peu sur la popularité de Paul Vergès
Didier Robert, le tombeur de Paul Vergès. Le président de la Région confirme à chaque bataille gagnée, qu'il ferme un à un les chapitres de l'histoire de la politique locale. A Droite, Jean-Paul Virapoullé n'a rien pu faire, et ce quitte à se passer d'un parlementaire expérimenté et d'envoyer au Sénat, une novice, Jacqueline Farreyrol. Paul Vergès semble lui aussi victime d'une stratégie dont il a usé et abusé : éliminer les proches ou les adversaires politiques pour continuer à exister.

Paul Vergès et Jean-Paul Virapoullé, pour ne citer qu'eux, ont bâti leur longue carrière politique locale et nationale sur des stratégies parfois tarabiscotées mais toujours opportunes pour les deux leaders politiques. Leur aura a été leur première arme. Mais au fil du temps, l'arme s'est enrayée. Les proches déçus ou trahis, ont abandonné leur chef de file, à partir de mars 2008 pour Jean-Paul Virapoullé, et à partir de mars 2010 pour Paul Vergès.

Mais si les meilleurs adversaires ont su s'appuyer sur leur popularité, Didier Robert lui, a su mettre à profit des opportunités. Son accession à la mairie du Tampon, fait suite à l'inéligibilité de son mentor André Thien-Ah-Koon. En 2007, il devient député contre l'avis de TAK qui lui préférait Michel Dennemont, maire des Avirons. En 2008, il devient le leader de la Droite (Objectif Réunion) suite à la bérézina de celle-ci aux Municipales et aux Cantonales.

En 2010 lors de la campagne des Régionales, il écarte Jean-Paul Virapoullé pour demeurer le seul patron de La Réunion en confiance, et le marginaliser un peu plus sur l'échiquier politique. Son avènement à la présidence de la Région Réunion, a les mêmes effets pour Paul Vergès, son prédécesseur. Didier Robert enfonce le clou en septembre 2011 lors des Sénatoriales. Et, il sort ainsi Virapoullé du microcosme politique. Et réduit un peu plus l'aura de Paul Vergès.

Si le 13 janvier 2012, Didier Robert "débarque" Paul Vergès de la présidence du Conseil de surveillance d'Air Austral, il diminuera un peu plus son influence sur l'économie locale. La politique, c'est fait depuis mars 2010. Le paradoxe, Didier Robert n'a ni la dimension d'un Paul Vergès, ni la popularité et l'expérience d'un Jean-Paul Virapoullé. Pourtant, peu à peu, il est en train de concentrer sur son nom, leur pouvoir politique, économique et social.

Tant qu'il réussira dans sa stratégie, Didier Robert aura le soutien de tous ceux qui réclament à cors et à cris, le renouvellement de la classe politique. Comme cela a été le cas en leur temps pour Jean-Paul Virapoullé et Paul Vergès…




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Les commentaires

1.Posté par jouan le 28/12/2011 03:58
La popularité de Paul Verges ???

Il a perdu les régionales parce que les gens en avait marre de lui et de sa famille , il a perdu et non Robert qui a gagné

2.Posté par MCB le 28/12/2011 13:16
Quand la confiance n'est plus!
Le gendre idéal dont la côte de popularité augmente, semble être en train de se fourvoyer en volant au secours d'un certain colonel très très impopulaire. Se mettre à dos les soldats du feu, Cyril, Stéphane et les autres et non des moindres ... d'un point de vue stratégique, n'est pas un bon plan com.

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