Comment améliorer le traçage des flux financiers internationaux liés aux activités de piraterie ? Quelles sont les lacunes à combler au niveau des législations nationales et des échanges d’information ?
Réunis par la Commission de l’océan Indien (COI) aux Seychelles les 29 et 30 octobre 2012, des experts régionaux et internationaux de haut niveau se sont penchés sur les moyens concrets d’intensifier des échanges d’information sur les flux financiers issus de la piraterie. C’est en effet un facteur déterminant du succès des poursuites pénales contre les commanditaires des actes de piraterie.
Ce premier atelier régional de lutte contre le blanchiment de l’argent de la piraterie a été organisé par l’Unité anti-piraterie, créée en juin 2012 aux Seychelles par la COI.
La lutte contre le blanchiment de l’argent de la piraterie est un aspect essentiel du combat mené contre ce fléau, au même titre que l’appréhension et le jugement des pirates en mer. Elle crée un climat dissuasif pour la poursuite des attaques de piraterie.
Cet atelier, une première dans la région, a permis de dégager plusieurs axes de coopération. Ces axes seront formalisés dans une stratégie régionale, et validés début 2013 lors de la troisième réunion du conseil des ministres des Etats de la région Afrique australe, orientale et océan Indien.
Des mécanismes de coopération seront développés entre les Etats pour saisir les avoirs illicites et accéder aux bases de données répertoriant les personnes impliquées dans les actes de piraterie. INTERPOL apportera son expertise et ses bases de données aux Etats de la région. Et l’ONUDC (Organisation des Nations Unies contre la Drogue et le Crime) contribuera également au renforcement des services d’enquête financière.
Dès à présent, les Etats de la région participeront plus activement aux travaux du groupe de travail de l’ONU chargé d’améliorer la lutte contre les commanditaires des actes de piraterie. La COI prendra part à ces travaux qui permettront aux Etats les plus affectés par la piraterie d’être mieux entendus et pris en compte au niveau de leurs besoins par la communauté internationale.
Réunis par la Commission de l’océan Indien (COI) aux Seychelles les 29 et 30 octobre 2012, des experts régionaux et internationaux de haut niveau se sont penchés sur les moyens concrets d’intensifier des échanges d’information sur les flux financiers issus de la piraterie. C’est en effet un facteur déterminant du succès des poursuites pénales contre les commanditaires des actes de piraterie.
Ce premier atelier régional de lutte contre le blanchiment de l’argent de la piraterie a été organisé par l’Unité anti-piraterie, créée en juin 2012 aux Seychelles par la COI.
La lutte contre le blanchiment de l’argent de la piraterie est un aspect essentiel du combat mené contre ce fléau, au même titre que l’appréhension et le jugement des pirates en mer. Elle crée un climat dissuasif pour la poursuite des attaques de piraterie.
Cet atelier, une première dans la région, a permis de dégager plusieurs axes de coopération. Ces axes seront formalisés dans une stratégie régionale, et validés début 2013 lors de la troisième réunion du conseil des ministres des Etats de la région Afrique australe, orientale et océan Indien.
Des mécanismes de coopération seront développés entre les Etats pour saisir les avoirs illicites et accéder aux bases de données répertoriant les personnes impliquées dans les actes de piraterie. INTERPOL apportera son expertise et ses bases de données aux Etats de la région. Et l’ONUDC (Organisation des Nations Unies contre la Drogue et le Crime) contribuera également au renforcement des services d’enquête financière.
Dès à présent, les Etats de la région participeront plus activement aux travaux du groupe de travail de l’ONU chargé d’améliorer la lutte contre les commanditaires des actes de piraterie. La COI prendra part à ces travaux qui permettront aux Etats les plus affectés par la piraterie d’être mieux entendus et pris en compte au niveau de leurs besoins par la communauté internationale.