Jean-Jo n'a pas accueilli avec un enthousiasme débordant l'annonce d'une possible instauration d'un "RSA jeunes". C'est surtout le montant qui a retenu l'attention des acteurs économiques et sociaux, des politiques et de la presse. Pratique et pragmatique, Marie-Luc Boyer l'est jusqu'au-boutiste. "Sur quel budget, ce gouvernement qui réduit toutes les dépenses, va prendre cet argent. Tous n'arrêtent pas de dire que les caisses sont vides".
"Ces 483 euros, c'est une foutaise. D'abord parce qu'une fois encore, nous avons l'impression que l'Etat va encore payer des gens à ne rien faire. Une fois de plus, nous avons le sentiment que les politiques veulent maintenir les jeunes dans l'oisiveté et la paresse. Une fois de trop, cela ressemble à une promesse électorale qui tombe pile-poil à un an des Municipales de 2014. Cette coïncidence n'a pas échappé à la population".
Jean-Jo n'est pas opposé pour autant au dispositif, s'il devait être instauré. "Ces 483 euros doivent être accompagnés d'un stage ou d'une formation dans une entreprise. Ce contrat d'apprentissage ou de professionnalisation d'une durée de deux à trois ans, de 26 à 354 heures par semaine, sera alors le projet de vie du bénéficiaire. En contrepartie l'entreprise paiera 300 euros dont 150 sera versé à la CGSS pour l'assurance-chômage et la retraite du stagiaire".
"Ce genre de dispositif est un passeport sur l'avenir, inestimable pour les jeunes. Leur fiche de paye mensuelle concrétisera leur insertion professionnelle et leur intégration sociale. Et, le temps que les bénéficiaires des dispositifs passeront en entreprise à se former, à s'éduquer, à créer leurs valeurs et à grandir, ils ne le passeront pas dans la rue, à chercher comment extérioriser leur mal-être et leur mal-vivre".
"Ces 483 euros, c'est une foutaise. D'abord parce qu'une fois encore, nous avons l'impression que l'Etat va encore payer des gens à ne rien faire. Une fois de plus, nous avons le sentiment que les politiques veulent maintenir les jeunes dans l'oisiveté et la paresse. Une fois de trop, cela ressemble à une promesse électorale qui tombe pile-poil à un an des Municipales de 2014. Cette coïncidence n'a pas échappé à la population".
Jean-Jo n'est pas opposé pour autant au dispositif, s'il devait être instauré. "Ces 483 euros doivent être accompagnés d'un stage ou d'une formation dans une entreprise. Ce contrat d'apprentissage ou de professionnalisation d'une durée de deux à trois ans, de 26 à 354 heures par semaine, sera alors le projet de vie du bénéficiaire. En contrepartie l'entreprise paiera 300 euros dont 150 sera versé à la CGSS pour l'assurance-chômage et la retraite du stagiaire".
"Ce genre de dispositif est un passeport sur l'avenir, inestimable pour les jeunes. Leur fiche de paye mensuelle concrétisera leur insertion professionnelle et leur intégration sociale. Et, le temps que les bénéficiaires des dispositifs passeront en entreprise à se former, à s'éduquer, à créer leurs valeurs et à grandir, ils ne le passeront pas dans la rue, à chercher comment extérioriser leur mal-être et leur mal-vivre".