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Le sexe met la politique, le pouvoir et DSK, à genoux


Édito
Mardi 17 Mai 2011

Et ça se passe à tous les niveaux de la pyramide sociale et du microcosme politique. La séduction et le sexe (au sens le plus large) font non seulement partie intégrante de certaines stratégies électorales, de plus ces deux éléments ont également une influence lors de décisions politiques importantes.


Le sexe met la politique, le pouvoir et DSK, à genoux
C'est un fait, la politique, Satan l'habite aussi. Et pour cause, un homme, une femme, c'est souvent plus si affinités. Et ce quel que soit l'environnement privé, public, professionnel, culturel, religieux… Le corps a besoin de sensations, et d'émotions. Et celui de la plupart des hommes et des femmes de pouvoir sans doute encore plus que les autres.

C'est un paradoxe, mais c'est ainsi. Arrêtons-nous d'abord au constat de Sigmund Freud, le père de la psychanalyste. Beaucoup lui accordent cette citation : "Tout est sexe". Ce serait plus tout est libido ou plaisir si l'on en croit la définition faite par l'auteur de l'interprétation des rêves.

"La sexualité est une recherche de plaisir constant dans quelque partie que ce soit. Que ce soit avoir une préférence pour les raisins plutôt que les tomates, c'est une sorte de plaisir que de manger des grappes".

C'est vrai l'homme et la femme sont friands de pommes, de poires, des aubergines, des cerises ou des bananes. Les systèmes d'informations et de communications ne cessent d'aiguiser leur appétit, d'exacerber leurs sens et d'optimiser les moyens de consommer. Et chacun ou chacune veut s'en payer une tranche. Sans modération.

Chacun et chacune élargissent ainsi à leur guise leur cercle d'amis d'un jour ou d'un soir. L'homme ou la femme politique n'est pas de bois. Et les bureaux en teck ou les tables de conseil municipal en palissandre, en sont les témoins privilégiés. Les agents de service de gardiennage de nuit, aussi.

Ces comportements, les pulsions incontrôlées et assouvies, ont souvent pesé sur l'histoire politique de La Réunion. Aucun parti n'est exempt. Si l'environnement est le premier dénominateur commun, la convoitise et la domination déclenchent aussi la possession physique, charnelle et sexuelle.

Si le pouvoir engendre la soumission et la domination, la séduction facilite ce schéma. Ce qui explique bien de désunions. Comment un premier adjoint doit-il réagir quand il surprend sa femme et le maire, sur le bureau en position du missionnaire ?

Comment doit réagir un homme politique lorsqu'il découvre qu'il a été envoyé en mission longue durée pour laisser libre sa chambre conjugale à son leader politique ? Que dire aux concitoyens lorsque les emplois municipaux ou intercommunautaires sont réservés à de belles secrétaires particulières mais incompétentes, peut-être juste efficaces à tailler le crayon ?

Combien de leaders politiques ont essayé d'imposer leur maîtresse ou leur amant comme candidat à une élection ? Et combien d'élus, quelle que soit leurs responsabilités, ont un jour monnayé un emploi ou une aide, contre des faveurs sexuelles ? Combien de femmes ou d'hommes ont accepté de se soumettre à ce genre d'entretien d'embauches, parce qu'elles pensaient qu'elles n'avaient pas le choix ?

Et combien de femmes ou d'hommes ont eu envie d'un ou d'une politique, juste parce que c'est un homme ou une femme de pouvoir ? Ce n'est ici qu'un problème de circonstances. Car que serait-il passer si comme Louis XV, Bill Clinton avait sa "Pompadour".

Monica ne se serait sans doute pas mise au cigare. Et il y aurait moins de cancer et d'addictions. Et de DSK...

Jismy Ramoudou



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