Le mépris socialiste

Nous connaissions déjà les « sans dents » de François Hollande. Nous avions déjà découvert les « illettrées » de notre cher ministre à l’Economie. Voici que l’humour méprisant PS a franchi l’océan et s’incarne en Corinne Arlandon ! Bon, reconnaissons-le, l’élue locale n’a pas encore le sens de la formule de ses illustres modèles, mais on sent que l’intention est là, et que ma foi, après quelques émeutes, quelques fermetures d’entreprise, quelques milliers de chômeurs et de pauvres en plus, elle aura eu l’occasion de s’exercer et qui sait ? de trouver le bon mot qui restera dans les annales socialistes.

 

Pour ma part, Mme Arlandon, laissez-moi vous dire que je trouve votre mépris, votre condescendance tout simplement déplacés ! Laissez-moi gentiment vous rappeler que ces jeunes qui manifestent sont les mêmes à qui vous et vos amis avaient promis des emplois s’ils votaient Hollande, puis Orphé et enfin Annette ! Au lieu de taper votre mépris sur votre clavier, vous feriez mieux d’aller à leur rencontre et d’aller leur expliquer pourquoi, bien qu’ils aient voté pour vous, aucune de vos promesses n’a été tenue, pourquoi leur vie ne s’est pas améliorée, pourquoi ils sont toujours, eux et les autres jeunes de Saint-Denis, en train de galérer et de subsister avec les revenus sociaux !

 

Alors, évidemment, on ne peut pas cautionner ces débordements, qui, en réalité, nuisent davantage aux jeunes du quartier qu’ils ne les servent. Mais on ne peut pas non plus oublier que si la moitié seulement des promesses que vous avez faites avaient été tenues, il n’y aurait pas eu ces débordements ! On ne peut pas non plus nier que ces actes de vandalisme vous sont adressés à vous, et à vos amis !

Que voulez-vous ? Quand on est « sans dents » et « illettré », on a les moyens d’expression que l’on peut : vous avez Facebook pour cracher votre mépris ; ils n’ont que la rue pour vous signifier leur colère et leur dégoût de vos belles promesses. Comme certaines l’ont dit à un de vos éminents représentants : « shame on you » !

Vous l'écrivez vous-même : voilà une bien "triste réalité".

Courrier d'une lectrice