Ce mouvement de grande exaspération au sein de la jeunesse réunionnaise, suscité par une aggravation de la misère matérielle et sociale, s’exprime donc dans un climat difficile, de tension et de revendications dont personne ne peut cependant nier la légitimité.
Une réunion de concertation a été organisée à la mi-journée avec les manifestants, le maire et ses principaux collaborateurs. Cependant, une collectivité locale, telle qu’une mairie, n’a pas, à elle seule, la possibilité d’apporter des solutions satisfaisantes à chacun.
C’est donc dans une démarche partenariale des différentes autorités que des pistes collectives doivent être dégagées. Si les contrats aidés apparaissent aux yeux de certains comme une réponse inadaptée et insuffisante par rapport aux attentes, pour autant, ils apportent malgré tout une aide appréciable à ceux qui en bénéficient ainsi qu’à leurs familles.
Cependant, nous constatons une baisse considérable du nombre de ces contrats aidés dont le quota diminue d’année en année alors que le chômage augmente (44,7% au Port contre 33,6% à La Réunion) et que les difficultés sociales sont de plus en plus criantes. Dans le même temps, le pourcentage de financement de l’Etat sur ces contrats diminue et les communes, qui connaissent déjà des situations financières difficiles, se retrouvent à devoir supporter une charge encore plus importante.
Il est donc urgent que non seulement le nombre de contrats aidés co-financés par l’Etat soit augmenté ou, pour le moins, maintenu au niveau de 2012 mais qu’en plus, considérant la situation sociale de notre île et les difficultés des communes, il est indispensable que l’Etat ne se désengage pas et qu’il prenne les mesures pour que la part de financement supportée par les communes ne soit pas accrue.
Par ailleurs, il convient bien évidemment de se pencher sur la question de la formation, un des aspects susceptibles de favoriser la pérennisation des emplois, mais dont le cadre reste relativement flou.
Ces mesures de bon sens ne règleront pas, à elles seules, la crise sociale qui secoue notre société, mais elles contribueront au moins à en atténuer les effets.
Une réunion de concertation a été organisée à la mi-journée avec les manifestants, le maire et ses principaux collaborateurs. Cependant, une collectivité locale, telle qu’une mairie, n’a pas, à elle seule, la possibilité d’apporter des solutions satisfaisantes à chacun.
C’est donc dans une démarche partenariale des différentes autorités que des pistes collectives doivent être dégagées. Si les contrats aidés apparaissent aux yeux de certains comme une réponse inadaptée et insuffisante par rapport aux attentes, pour autant, ils apportent malgré tout une aide appréciable à ceux qui en bénéficient ainsi qu’à leurs familles.
Cependant, nous constatons une baisse considérable du nombre de ces contrats aidés dont le quota diminue d’année en année alors que le chômage augmente (44,7% au Port contre 33,6% à La Réunion) et que les difficultés sociales sont de plus en plus criantes. Dans le même temps, le pourcentage de financement de l’Etat sur ces contrats diminue et les communes, qui connaissent déjà des situations financières difficiles, se retrouvent à devoir supporter une charge encore plus importante.
Il est donc urgent que non seulement le nombre de contrats aidés co-financés par l’Etat soit augmenté ou, pour le moins, maintenu au niveau de 2012 mais qu’en plus, considérant la situation sociale de notre île et les difficultés des communes, il est indispensable que l’Etat ne se désengage pas et qu’il prenne les mesures pour que la part de financement supportée par les communes ne soit pas accrue.
Par ailleurs, il convient bien évidemment de se pencher sur la question de la formation, un des aspects susceptibles de favoriser la pérennisation des emplois, mais dont le cadre reste relativement flou.
Ces mesures de bon sens ne règleront pas, à elles seules, la crise sociale qui secoue notre société, mais elles contribueront au moins à en atténuer les effets.