Quel est - aujourd'hui - le point commun entre Claude Hoarau, Michel Fontaine, Cyrille Hamilcaro, Philippe Leconstant, Nassimah Dindar, Stéphane Fouassin, Yvan Dejean, René-Paul Victoria, Pierre Vergès, Thierry Robert, Serge Camatchy, Patrick Lebreton et Didier Robert ? La réponse : construire un socle solide et solidaire pour être suffisamment autonome, et ce pour imposer leur vision politique. Et réussir soit la création d'un mouvement, soit la reconstruction de leur parti. Ils ont tous le même nom pour cet objectif : le changement.
"Le changement, c'est maintenant". François Hollande a accédé au pouvoir en convainquant les Français qu'il incarnait (ou incarne toujours) leur volonté de changer. Une majorité de votants y a cru. Les seuls changements visibles à ce jour, Hollande a remplacé Sarkozy. L'Assemblée nationale est à Gauche. La forme a changé. Moins précipitée. Plus respectueuse des partenaires. Plus humaine. Et le fond est resté le même. Et le changement, "c'est pas" maintenant.
Au PS national, c'est pareil. La première secrétaire nationale, Martine Aubry a laissé la place. Son successeur, son plus proche collaborateur, Harlem Désir occupe désormais le poste. "Touche pas à mon poste". C'est aussi le cas au PS local. Le premier secrétaire fédéral, Gilbert Annette, a préparé sa succession. Le "changement" a pour nom Leconstant préféré au pourtant très constant Lebreton. Qu'est-ce qui va changer à la direction du PS local. Sans doute la forme. Le fond ne prendra pas forme avant un moment.
L'heure est quand même à la fête, à l'heure du bilan de la mandature de Gilbert Annette. Le champagne s'impose. A l'UMP aussi le champagne pétille. Le dialogue coule à flots à l'UMP Saint-Denis depuis samedi,jour de la journée portes ouvertes. Michel Fontaine, président de l'UMP local, René-Paul Victoria, secrétaire national, Dominique Fournel, conseiller régional, les délégués de circonscription et près de 200 militants adhérents, sympathisants et partisans ont partagé le riz, pois massalé, volaille massalé et cari poisson… Le changement, ce n'était pas le rougail mangue pimenté, mais le désir (?) de dialogue.
Et quelques questions existentielles : "Comment définir l'UMP aujourd'hui ? Quelle est la crédibilité de ce parti dans le regard de la population ? L'UMP est-elle un élément d'Objectif Réunion ? L'UMP doit-elle rester une composante de La Réunion en confiance ? L'UMP peut-elle être un élément d'un mouvement à Droite qui sera créée en 2050 ou après ? C'est tout simplement de la stratégie politique. Et, le changement, c'est pour quand à l'UMP Réunion ? Ce sera soit à l'avènement de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, soit au retour du général de Gaulle ? "Le changement, c'est maintenant. Et sans Didier Robert". "C'est pas gentil de dire du mal des absents !"
Didier Robert, invité aux portes ouvertes mais retenu ailleurs, continue à être dans le changement de méthodes. La politique, il le fait à sa façon. Uniquement à sa façon. C'est aux autres de trouver leur place. Le changement a donc commencé à Saint-Paul. Didier Robert en installant diverses structures de la Région comme l'IRT, en a fait sa base arrière. Yoland Velleyen en est son plus proche relais. C'est vrai, il y a du changement à Saint-Paul. Didier Robert est de retour. Ce sont les élus de Droite de Saint-Paul qui n'en reviennent pas. Ils ne savent même pas les jours où le président de la Région organise ses réunions privées. Ça au moins, ça ne change pas.
Idem pour Patrick Lebreton. Dur week-end pour le député-maire de Saint-Joseph. Même s'il a tenté de voler en rase-motte pour prendre à revers le PS et succéder à Gilbert Annette, il a dû battre en retraite. C'est en rase campagne qu'il a observé, impuissant (pour le moment) au coup d'éclat de Philippe Leconstant soutenu le premier secrétaire fédéral en exercice. Comme Didier Robert, Patrick Lebreton avec Jean-Jacques Voldy, peut créer leur mouvement. Ils vont sans doute le faire de la même façon puisqu'ils en ont parlé ensemble, il y a quelque temps. Une stratégie qui intéresse également Nassimah Dindar.
Le changement au PCR, au PS, à l'UMP ou au sein des autres représentations de la Droite, c'est maintenant. La seule difficulté pour tous ces politiques, "maintenant" c'est seulement les Municipales de 2014 et les Cantonales et les Régionales de 2015. Et le projet pour La Réunion, c'est après...
"Le changement, c'est maintenant". François Hollande a accédé au pouvoir en convainquant les Français qu'il incarnait (ou incarne toujours) leur volonté de changer. Une majorité de votants y a cru. Les seuls changements visibles à ce jour, Hollande a remplacé Sarkozy. L'Assemblée nationale est à Gauche. La forme a changé. Moins précipitée. Plus respectueuse des partenaires. Plus humaine. Et le fond est resté le même. Et le changement, "c'est pas" maintenant.
Au PS national, c'est pareil. La première secrétaire nationale, Martine Aubry a laissé la place. Son successeur, son plus proche collaborateur, Harlem Désir occupe désormais le poste. "Touche pas à mon poste". C'est aussi le cas au PS local. Le premier secrétaire fédéral, Gilbert Annette, a préparé sa succession. Le "changement" a pour nom Leconstant préféré au pourtant très constant Lebreton. Qu'est-ce qui va changer à la direction du PS local. Sans doute la forme. Le fond ne prendra pas forme avant un moment.
L'heure est quand même à la fête, à l'heure du bilan de la mandature de Gilbert Annette. Le champagne s'impose. A l'UMP aussi le champagne pétille. Le dialogue coule à flots à l'UMP Saint-Denis depuis samedi,jour de la journée portes ouvertes. Michel Fontaine, président de l'UMP local, René-Paul Victoria, secrétaire national, Dominique Fournel, conseiller régional, les délégués de circonscription et près de 200 militants adhérents, sympathisants et partisans ont partagé le riz, pois massalé, volaille massalé et cari poisson… Le changement, ce n'était pas le rougail mangue pimenté, mais le désir (?) de dialogue.
Et quelques questions existentielles : "Comment définir l'UMP aujourd'hui ? Quelle est la crédibilité de ce parti dans le regard de la population ? L'UMP est-elle un élément d'Objectif Réunion ? L'UMP doit-elle rester une composante de La Réunion en confiance ? L'UMP peut-elle être un élément d'un mouvement à Droite qui sera créée en 2050 ou après ? C'est tout simplement de la stratégie politique. Et, le changement, c'est pour quand à l'UMP Réunion ? Ce sera soit à l'avènement de Jean-François Copé à la présidence de l'UMP, soit au retour du général de Gaulle ? "Le changement, c'est maintenant. Et sans Didier Robert". "C'est pas gentil de dire du mal des absents !"
Didier Robert, invité aux portes ouvertes mais retenu ailleurs, continue à être dans le changement de méthodes. La politique, il le fait à sa façon. Uniquement à sa façon. C'est aux autres de trouver leur place. Le changement a donc commencé à Saint-Paul. Didier Robert en installant diverses structures de la Région comme l'IRT, en a fait sa base arrière. Yoland Velleyen en est son plus proche relais. C'est vrai, il y a du changement à Saint-Paul. Didier Robert est de retour. Ce sont les élus de Droite de Saint-Paul qui n'en reviennent pas. Ils ne savent même pas les jours où le président de la Région organise ses réunions privées. Ça au moins, ça ne change pas.
Idem pour Patrick Lebreton. Dur week-end pour le député-maire de Saint-Joseph. Même s'il a tenté de voler en rase-motte pour prendre à revers le PS et succéder à Gilbert Annette, il a dû battre en retraite. C'est en rase campagne qu'il a observé, impuissant (pour le moment) au coup d'éclat de Philippe Leconstant soutenu le premier secrétaire fédéral en exercice. Comme Didier Robert, Patrick Lebreton avec Jean-Jacques Voldy, peut créer leur mouvement. Ils vont sans doute le faire de la même façon puisqu'ils en ont parlé ensemble, il y a quelque temps. Une stratégie qui intéresse également Nassimah Dindar.
Le changement au PCR, au PS, à l'UMP ou au sein des autres représentations de la Droite, c'est maintenant. La seule difficulté pour tous ces politiques, "maintenant" c'est seulement les Municipales de 2014 et les Cantonales et les Régionales de 2015. Et le projet pour La Réunion, c'est après...
Partager
