Il faut reconnaître à Paul Vergès une grande qualité : placer ses intérêts politiques au-dessus de ses ressentiments. Le fondateur historique l'avait déjà exprimé en 2011 lors d'une conférence de presse. C'était un an après les Régionales de 2010. "Bien sûr qu'il y a encore des ressentis de ce qui s'est passé en 2010 entre le PS et et le PCR, et la perte de la Région, mais ce n'est pas pour autant que je vais vivre dans le passé. Nous devons avancer".
Encore "vexé, meurtri et humilié" par la prise de parole d'Huguette Bello au meeting de François Hollande à Saint-Denis, Paul Vergès avait déclaré en conférence de presse : "Les socialistes ne sont pas loyaux", le PCR a tout de même maintenu puis renforcé son soutien au candidat socialiste à la Présidentielle. Ce choix est judicieux au moins pour deux raisons.
Premièrement, c'était le seul candidat d'abord en position éligible dans les sondages qui a accepté plusieurs grandes lignes du projet PCR (Autonomie énergétique, tram-train, autonomie alimentaire, nouvelle gouvernance…). Deuxièmement, le parti communiste aura besoin d'un allié de poids pour obtenir au moins un siège de député à l'Assemblée nationale. La seule circonscription favorable sur le papier au PCR, c'est la deuxième dont la parlementaire sortante est Huguette Bello, ex-PCR.
La mobilisation que le parti communiste réunionnais veut encore plus forte pour le second tour, n'est bien sûr pas désintéressée. Le PCR est dans une épreuve de force avec le PS : rester le premier parti de gauche à La Réunion et devenir le principal interlocuteur du prochain gouvernement socialiste, si François Hollande est élu à l'Elysée. Ce statut, le PCR, s'est toujours démené pour l'avoir et qu'importe la couleur politique du président de la République.
Cette représentativité passe aussi par une légitimité parlementaire. Le PCR devra au moins faire élire un député à l'Assemblée nationale. Et là, le PS local a son mot à dire. A moins que le PS national n'intervienne à la demande du PCR...
Encore "vexé, meurtri et humilié" par la prise de parole d'Huguette Bello au meeting de François Hollande à Saint-Denis, Paul Vergès avait déclaré en conférence de presse : "Les socialistes ne sont pas loyaux", le PCR a tout de même maintenu puis renforcé son soutien au candidat socialiste à la Présidentielle. Ce choix est judicieux au moins pour deux raisons.
Premièrement, c'était le seul candidat d'abord en position éligible dans les sondages qui a accepté plusieurs grandes lignes du projet PCR (Autonomie énergétique, tram-train, autonomie alimentaire, nouvelle gouvernance…). Deuxièmement, le parti communiste aura besoin d'un allié de poids pour obtenir au moins un siège de député à l'Assemblée nationale. La seule circonscription favorable sur le papier au PCR, c'est la deuxième dont la parlementaire sortante est Huguette Bello, ex-PCR.
La mobilisation que le parti communiste réunionnais veut encore plus forte pour le second tour, n'est bien sûr pas désintéressée. Le PCR est dans une épreuve de force avec le PS : rester le premier parti de gauche à La Réunion et devenir le principal interlocuteur du prochain gouvernement socialiste, si François Hollande est élu à l'Elysée. Ce statut, le PCR, s'est toujours démené pour l'avoir et qu'importe la couleur politique du président de la République.
Cette représentativité passe aussi par une légitimité parlementaire. Le PCR devra au moins faire élire un député à l'Assemblée nationale. Et là, le PS local a son mot à dire. A moins que le PS national n'intervienne à la demande du PCR...