Une question se pose, en les écoutant les uns et les autres candidats de passage dans l’île, aucun n’a parlé d’un nouveau traité européen qui se concocte dans le dos des électeurs, de la population. Il s’agit du M.E.S (Mécanisme Européen de Stabilité). Même en France, le black out est total. Ils ne veulent pas effrayer les électeurs le sujet reste tabou. Le 2 mars dernier, ce traité a été signé par les 26 chefs d’Etat de la zone euro, le président Sarkozy s’est même félicité que ce traité s’appliquera aux gouvernements quels qu’ils soient dans toute la zone euro.
Le TSCG (traité sur la stabilité, la coordination de la gouvernance européenne), sera ratifié en juin, vraisemblablement après les élections présidentielles et législatives. Le TSCG est un traité qui fera obligation aux gouvernements d’inscrire dans leur Constitution nationale – ce qu’on a déjà vaguement entendu au détour d’une phrase du président candidat « la règle d’or ». Une règle qui interdit tout déficit dans le budget de l’Etat, et exige une réduction de 5% par an des dettes publiques. Pour la France ce sera quelque chose comme 80 milliards, plus le paiement de 50 autres milliards des dettes publiques. Cette politique financière correspondrait à la privatisation de toutes les écoles publiques, ou des hôpitaux., la destruction de tous les acquits sociaux ( retraites, Sécurité Sociale )
Le M.E.S et le TSCG sont complémentaires – et conditionne à partir du 1er mars 2013, l’octroi d’une assistance financière à un pays endetté, comme la France avec ses1700 milliards à la ratification de ce TSCG . Le MES et le TSCG, engagent la France, la Réunion, étant cet appendice de l’Etat colonial dans l’austérité pendant des décennies. On peut s’étonner quand même que « notre député européen » par délégation n’en dit mot.
L’élection de F. Hollande ne changera pas la donne, d’autant que les socialistes semblent composer avec les politiques de l’Union européenne. La déclaration du directeur de campagne de Hollande confirme cette coalition UMP/PS « "Le parti socialiste a toujours estimé que le MES était nécessaire car mieux doté que le Fond européen de stabilité financière, mais aussi capable d'agir plus rapidement. Devant ce constat, nous ne pouvons pas voter contre, a expliqué M. Moscovici ».
Ainsi, majoritaire au Sénat, les Sénateurs socialistes auraient pu contrer, voire retarder les prétentions du président UMP. Le 28 février, selon la consigne donnée par Moscovici, comme un seul homme, les Sénateurs se sont abstenus, Patrick Lebreton, noute député osi avec, accompagnant ainsi un plan d’austérité majeur contre la population travailleuse, voté par R. Paul Victoria à l’Assemblée Nationale et par J. Farreyol au Sénat.
Les « camarades » socialistes confirment ainsi l’accompagnement de la politique européenne de Sarkozy. Ce qu’ils font déjà dans les départements et les 21 Régions qu’ils dirigent. (21 sur 22)
Le MES serait une institution financière européenne, calquée sur le FMI qui saigne depuis 30 ans les pays du Tiers monde, par le remboursement d’une dette préfabriquée par le Capital-Impérialisme.
Le MES est présenté comme un Front monétaire européen par le député Henri Plagnol, rapporteur pour la Commission des Affaires étrangères, il ajoute avec toutes les prérogatives attachées à ce statut. Un organisme qui contrôlerait les politiques menées par les gouvernements, mais qui ne pourra être contrôlé par personne, un peu comme la banque européenne. Comme pour les pays du tiers monde, les peuples européens devront rembourser une dette, qui n’est pas la leur, mais une dette fabriquée par les subventions, les plans d’aides aux banques et aux grands patronats. Là où les gouvernements tentent l’application de ces plans mortifères, il y a résistance, en Espagne, plus de 10 millions de grévistes – en Grèce le pouvoir anticipe des élections législatives prévues pour 2013, les Grecs sont appelés aux urnes le 6 mai prochain.
Le changement d’un homme, amènera t-il un changement de politique tant attendu à la Réunion comme en France. Pour le Mouvman Antikoloniyalis Réniyoné, il est évident que non. Avec le LPLP, nous appelons au boycott des élections présidentielles françaises.
Pour le M.A.R : J. Claude BARRET
Tel : 0692 44 42 85
Le TSCG (traité sur la stabilité, la coordination de la gouvernance européenne), sera ratifié en juin, vraisemblablement après les élections présidentielles et législatives. Le TSCG est un traité qui fera obligation aux gouvernements d’inscrire dans leur Constitution nationale – ce qu’on a déjà vaguement entendu au détour d’une phrase du président candidat « la règle d’or ». Une règle qui interdit tout déficit dans le budget de l’Etat, et exige une réduction de 5% par an des dettes publiques. Pour la France ce sera quelque chose comme 80 milliards, plus le paiement de 50 autres milliards des dettes publiques. Cette politique financière correspondrait à la privatisation de toutes les écoles publiques, ou des hôpitaux., la destruction de tous les acquits sociaux ( retraites, Sécurité Sociale )
Le M.E.S et le TSCG sont complémentaires – et conditionne à partir du 1er mars 2013, l’octroi d’une assistance financière à un pays endetté, comme la France avec ses1700 milliards à la ratification de ce TSCG . Le MES et le TSCG, engagent la France, la Réunion, étant cet appendice de l’Etat colonial dans l’austérité pendant des décennies. On peut s’étonner quand même que « notre député européen » par délégation n’en dit mot.
L’élection de F. Hollande ne changera pas la donne, d’autant que les socialistes semblent composer avec les politiques de l’Union européenne. La déclaration du directeur de campagne de Hollande confirme cette coalition UMP/PS « "Le parti socialiste a toujours estimé que le MES était nécessaire car mieux doté que le Fond européen de stabilité financière, mais aussi capable d'agir plus rapidement. Devant ce constat, nous ne pouvons pas voter contre, a expliqué M. Moscovici ».
Ainsi, majoritaire au Sénat, les Sénateurs socialistes auraient pu contrer, voire retarder les prétentions du président UMP. Le 28 février, selon la consigne donnée par Moscovici, comme un seul homme, les Sénateurs se sont abstenus, Patrick Lebreton, noute député osi avec, accompagnant ainsi un plan d’austérité majeur contre la population travailleuse, voté par R. Paul Victoria à l’Assemblée Nationale et par J. Farreyol au Sénat.
Les « camarades » socialistes confirment ainsi l’accompagnement de la politique européenne de Sarkozy. Ce qu’ils font déjà dans les départements et les 21 Régions qu’ils dirigent. (21 sur 22)
Le MES serait une institution financière européenne, calquée sur le FMI qui saigne depuis 30 ans les pays du Tiers monde, par le remboursement d’une dette préfabriquée par le Capital-Impérialisme.
Le MES est présenté comme un Front monétaire européen par le député Henri Plagnol, rapporteur pour la Commission des Affaires étrangères, il ajoute avec toutes les prérogatives attachées à ce statut. Un organisme qui contrôlerait les politiques menées par les gouvernements, mais qui ne pourra être contrôlé par personne, un peu comme la banque européenne. Comme pour les pays du tiers monde, les peuples européens devront rembourser une dette, qui n’est pas la leur, mais une dette fabriquée par les subventions, les plans d’aides aux banques et aux grands patronats. Là où les gouvernements tentent l’application de ces plans mortifères, il y a résistance, en Espagne, plus de 10 millions de grévistes – en Grèce le pouvoir anticipe des élections législatives prévues pour 2013, les Grecs sont appelés aux urnes le 6 mai prochain.
Le changement d’un homme, amènera t-il un changement de politique tant attendu à la Réunion comme en France. Pour le Mouvman Antikoloniyalis Réniyoné, il est évident que non. Avec le LPLP, nous appelons au boycott des élections présidentielles françaises.
Pour le M.A.R : J. Claude BARRET
Tel : 0692 44 42 85