"Conformément à ses engagements, et dans la suite des travaux achevés en 2011 sur le site du Lazaret 1, le Conseil général poursuit sa mission de conservation et de valorisation de ce patrimoine en faisant appel, sur le site du Lazaret 2, aux sciences de l’archéologie et de l’ethno-anthropologie, Confié à une jeune archéologue doctorante, le chantier a démarré en août 2012, contribuera à restituer au plus près de la vérité, la mémoire d’un site emblématique de l’histoire du peuplement de La Réunion.
C’est le premier chantier archéologique que mène la collectivité départementale, et celui-ci doit répondre à plusieurs exigences :
- le respect du passé, des pierres et des personnes ayant transité dans ces lieux, se traduisant par une sélection limitée des zones de fouilles ;
- le partage des connaissances et d’un savoir-faire, le projet comprenant un chantier de formation professionnelle et d’insertion, l’accueil d’étudiants et de chercheurs de La Réunion et de la zone océan Indien, et la possibilité de visites guidées du chantier. Au terme du chantier, la restitution des connaissances acquises sera assurée pour le plus large public.
Ce second volet du projet éminemment patrimonial qui se rapporte au Lazaret de la Grande Chaloupe vient donc compléter et enrichir tout le travail entrepris depuis 2004 sur le lazaret 1.
À cet égard, un complément va également être apporté au programme de collecte et d’étude des témoignages oraux des derniers engagés. À l’occasion des 150 ans du Lazaret, les époux Perrine, enfants et petits-enfants d’engagés rodriguais, nous avaient livré un récit émouvant sur leur quotidien en ces lieux.
Aussi, le Conseil Général a décidé d’apporter son soutien au projet du couple d’un retour aux sources à Rodrigues, auprès des membres de leur famille, dont certains ont transité par le Lazaret de la Grande Chaloupe et sont susceptibles de livrer de précieuses informations sur les conditions de vie en quarantaine. Deux ethno sociologues filmeront le périple des époux Perrine et un documentaire en gardera la mémoire.
Le Conseil général conforte ses investissements en faveur de la protection et de la valorisation du Lazaret et confirme sa volonté de restituer, de la façon la plus riche possible, un site, une histoire aux Réunionnais".
C’est le premier chantier archéologique que mène la collectivité départementale, et celui-ci doit répondre à plusieurs exigences :
- le respect du passé, des pierres et des personnes ayant transité dans ces lieux, se traduisant par une sélection limitée des zones de fouilles ;
- le partage des connaissances et d’un savoir-faire, le projet comprenant un chantier de formation professionnelle et d’insertion, l’accueil d’étudiants et de chercheurs de La Réunion et de la zone océan Indien, et la possibilité de visites guidées du chantier. Au terme du chantier, la restitution des connaissances acquises sera assurée pour le plus large public.
Ce second volet du projet éminemment patrimonial qui se rapporte au Lazaret de la Grande Chaloupe vient donc compléter et enrichir tout le travail entrepris depuis 2004 sur le lazaret 1.
À cet égard, un complément va également être apporté au programme de collecte et d’étude des témoignages oraux des derniers engagés. À l’occasion des 150 ans du Lazaret, les époux Perrine, enfants et petits-enfants d’engagés rodriguais, nous avaient livré un récit émouvant sur leur quotidien en ces lieux.
Aussi, le Conseil Général a décidé d’apporter son soutien au projet du couple d’un retour aux sources à Rodrigues, auprès des membres de leur famille, dont certains ont transité par le Lazaret de la Grande Chaloupe et sont susceptibles de livrer de précieuses informations sur les conditions de vie en quarantaine. Deux ethno sociologues filmeront le périple des époux Perrine et un documentaire en gardera la mémoire.
Le Conseil général conforte ses investissements en faveur de la protection et de la valorisation du Lazaret et confirme sa volonté de restituer, de la façon la plus riche possible, un site, une histoire aux Réunionnais".
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