Le président Didier Robert a tenu à saluer la présidence portée par Carlos CESAR, président des Açores et le travail important mené durant cette année pour les RUP. Il a par ailleurs affirmé s’inscrire dans la continuité des actions entreprises par ces prédécesseurs pour faire entendre la voix de l’ultrapériphérie avec, pour cette année décisive, de nouveaux chantiers à engager.
Déclaration finale des présidents adoptée et présentée
Les 8 présidents des Régions Ultrapériphériques ont signé la Déclaration Finale, véritable document majeur pour défendre les orientations et les moyens les plus adaptés pour la période 2014/2020. Un document qui regroupe les orientations stratégiques des Régions fixées autour de 5 axes dont un nouveau volet « social ». Tous les axes de la stratégie renouvelée sont partagés : l’accessibilité, la compétitivité, l’intégration régionale, la dimension sociale à renforcer, la lutte contre le changement climatique qui nécessite une révolution verte qu’il faut réussir.
Mais dans le même temps, le président Didier Robert a tenu à souligner l’impatience et les inquiétudes des populations des RUP. Le nouveau Président a déclaré : "Par notre Déclaration finale signée ce matin, nous avons tenu à rappeler les enjeux et les conséquences pour nos populations, d’un cadre partenarial que nous voulons dynamique, sincère et efficace...
La crise actuelle signe la fin d'un modèle de développement et, très probablement d'un cycle même dans la construction européenne... Il faut sûrement repenser l’Europe, redéfinir les contours de la solidarité entre les Etats et de la responsabilité due par chacun... nous avons à revisiter la relation entre l’Union Européenne et l’ensemble des Régions ultrapériphériques.
Ne pas se recroqueviller, ne pas être frileux, ne pas avoir peur de la mondialisation mais avoir au contraire une ambition affirmée de pouvoir mieux participer au concert mondial du XXIeme siècle. Nous devons avoir, collectivement, cette ambition pour l’Europe. C’est un challenge audacieux pour lequel nos territoires sont prêts à jouer pleinement leur partition, tout simplement peut être parce que nous sommes déjà aux avant-postes.
Les chantiers engagés pour cette année 2012/2013
Un premier chantier inscrit au sein de la déclaration, celui d’un véritable pacte pour l’horizon 2020, avec pour objectif la croissance et l’emploi. Une plus grande efficacité sur la question du chômage et en particulier le chômage des jeunes avec un Plan Anti Crise et la définition d’un pacte financier acceptable.Le président insiste sur la nécessité d’instaurer une allocation financière nouvelle. Et propose de retenir le critère de la croissance du chômage dans les RUP lors de négociation du paquet financier global ?
Le second chantier c’est celui de la nécessaire adaptation des politiques européennes aux situations particulières des RUP : "transposer mécaniquement les règlements européens à un territoire isolé à plusieurs milliers de kms du continent européen, n'a pas de sens".
C’est vrai pour les aides aux entreprises, la mobilité des étudiants ou encore les aides à la pêche par exemple.
Le troisième grand chantier enfin proposé et soutenu, c’est celui de devoir repenser la gouvernance européenne des RUP.
Nécessité de définir un volet particulier aux RUP dans le futur contrat de partenariat. Il faut que ce soient les régions qui définissent clairement leurs stratégies et que ce soient ces stratégies qui soient ensuite retenues par les instances européennes. Il faut partir des réalités des territoires et non pas des contraintes européennes retenues à Bruxelles.
Déclaration finale des présidents adoptée et présentée
Les 8 présidents des Régions Ultrapériphériques ont signé la Déclaration Finale, véritable document majeur pour défendre les orientations et les moyens les plus adaptés pour la période 2014/2020. Un document qui regroupe les orientations stratégiques des Régions fixées autour de 5 axes dont un nouveau volet « social ». Tous les axes de la stratégie renouvelée sont partagés : l’accessibilité, la compétitivité, l’intégration régionale, la dimension sociale à renforcer, la lutte contre le changement climatique qui nécessite une révolution verte qu’il faut réussir.
Mais dans le même temps, le président Didier Robert a tenu à souligner l’impatience et les inquiétudes des populations des RUP. Le nouveau Président a déclaré : "Par notre Déclaration finale signée ce matin, nous avons tenu à rappeler les enjeux et les conséquences pour nos populations, d’un cadre partenarial que nous voulons dynamique, sincère et efficace...
La crise actuelle signe la fin d'un modèle de développement et, très probablement d'un cycle même dans la construction européenne... Il faut sûrement repenser l’Europe, redéfinir les contours de la solidarité entre les Etats et de la responsabilité due par chacun... nous avons à revisiter la relation entre l’Union Européenne et l’ensemble des Régions ultrapériphériques.
Ne pas se recroqueviller, ne pas être frileux, ne pas avoir peur de la mondialisation mais avoir au contraire une ambition affirmée de pouvoir mieux participer au concert mondial du XXIeme siècle. Nous devons avoir, collectivement, cette ambition pour l’Europe. C’est un challenge audacieux pour lequel nos territoires sont prêts à jouer pleinement leur partition, tout simplement peut être parce que nous sommes déjà aux avant-postes.
Les chantiers engagés pour cette année 2012/2013
Un premier chantier inscrit au sein de la déclaration, celui d’un véritable pacte pour l’horizon 2020, avec pour objectif la croissance et l’emploi. Une plus grande efficacité sur la question du chômage et en particulier le chômage des jeunes avec un Plan Anti Crise et la définition d’un pacte financier acceptable.Le président insiste sur la nécessité d’instaurer une allocation financière nouvelle. Et propose de retenir le critère de la croissance du chômage dans les RUP lors de négociation du paquet financier global ?
Le second chantier c’est celui de la nécessaire adaptation des politiques européennes aux situations particulières des RUP : "transposer mécaniquement les règlements européens à un territoire isolé à plusieurs milliers de kms du continent européen, n'a pas de sens".
C’est vrai pour les aides aux entreprises, la mobilité des étudiants ou encore les aides à la pêche par exemple.
Le troisième grand chantier enfin proposé et soutenu, c’est celui de devoir repenser la gouvernance européenne des RUP.
Nécessité de définir un volet particulier aux RUP dans le futur contrat de partenariat. Il faut que ce soient les régions qui définissent clairement leurs stratégies et que ce soient ces stratégies qui soient ensuite retenues par les instances européennes. Il faut partir des réalités des territoires et non pas des contraintes européennes retenues à Bruxelles.