La mairie de Saint-Paul a fait il y a quelques semaines une conférence pour dire son mécontentement des nouveaux dispositifs du Conseil général, concernant la Petite enfance dont les prérogatives départementales sont dévolues à Pascaline Chéreau-Nemazine, également conseillère municipale de la députée-maire Huguette Bello. Hier, c'est le groupe PS de la majorité du Conseil général qui a adressé un communiqué à la presse : "Les conseillers généraux socialistes aux côtés des structures de la petite enfance".
Qu'en est-il exactement ? Au mois de novembre 2011, la majorité départementale a voté une enveloppe de près de 5 millions d'euros (4,94 millions). Cette aide "facultative et non obligatoire" est directement allouée. En février 2012, le Conseil général a confirmé que ces crédits sont basculés vers les Contrats de solidarité départementale (ex-Contrat de coopération communale) pour l'année suivante (2013).
En 2012, la majorité hétéroclite a créé le "Chèque marmaille". L'enveloppe est passée à 3 millions d'euros pour 2013. Dans le même temps, les Aides transitoires de 4,94 millions d'euros tombent à 3,46 millions d'euros. "Ce sont au total 6,5 millions d'euros qui seront au final versés aux structures de la Petite enfance, soit 31 % de plus qu'en 2011", a expliqué Daniel Alamélou, lors d'une conférence de presse en compagnie d'Ibrahim Dindar.
Ce n'est pas la lecture faite par les conseillers généraux socialistes, la députée-maire Huguette Bello et plusieurs responsables de structures d'accueil. Pour eux, ils ont un manque à gagner d'1,6 million d'euros. Cette réduction "menace des emplois, la situation financière des crèches et la pérennité de leurs établissements". La réplique de la présidente du Conseil général a été cinglante. Et sans équivoque.
"A Saint-Denis et à Saint-Paul, plusieurs proches de la majorité municipale ont fait de la Petite enfance, un vrai business. Certaines personnes possèdent de multiples structures", affirme Nassimah Dindar lors de l'émission 100 % Politique sur Télékréol. C'était à la mi-décembre 2012. Si Huguette Bello a répondu à la patronne du palais de La Source, il y a quelque temps, ce n'est qu'hier que le groupe socialiste, a répliqué.
"Le groupe PS au Département déplore cette décision de la collectivité qui est susceptible de mettre en difficulté ces structures d’accueil, déjà affaiblies par la mise en place du dispositif "Chèque marmaille" et la suppression de l’aide transitoire en 2013".
Absents des conférences de presse du Conseil général depuis la présentation des Orientations budgétaires fin novembre, en ordre totalement dispersé lors du budget primitif en décembre (partagé entre ceux qui veulent partir de la majorité et ceux qui souhaitent y rester), les socialistes du Conseil général ont parlé d'une seule voix hier. Comme pour montrer à Nassimah Dindar qu'ils sont prêts à la confrontation.
Iront-ils au bout de leur mouvement ? Plus que leur fierté et dignité, ce sont surtout les intérêts que représentent les moyens du Conseil général pour conserver et gagner d'autres mairies lors des Municipales 2014, qui motivent jusqu'ici leur décision….
Qu'en est-il exactement ? Au mois de novembre 2011, la majorité départementale a voté une enveloppe de près de 5 millions d'euros (4,94 millions). Cette aide "facultative et non obligatoire" est directement allouée. En février 2012, le Conseil général a confirmé que ces crédits sont basculés vers les Contrats de solidarité départementale (ex-Contrat de coopération communale) pour l'année suivante (2013).
En 2012, la majorité hétéroclite a créé le "Chèque marmaille". L'enveloppe est passée à 3 millions d'euros pour 2013. Dans le même temps, les Aides transitoires de 4,94 millions d'euros tombent à 3,46 millions d'euros. "Ce sont au total 6,5 millions d'euros qui seront au final versés aux structures de la Petite enfance, soit 31 % de plus qu'en 2011", a expliqué Daniel Alamélou, lors d'une conférence de presse en compagnie d'Ibrahim Dindar.
Ce n'est pas la lecture faite par les conseillers généraux socialistes, la députée-maire Huguette Bello et plusieurs responsables de structures d'accueil. Pour eux, ils ont un manque à gagner d'1,6 million d'euros. Cette réduction "menace des emplois, la situation financière des crèches et la pérennité de leurs établissements". La réplique de la présidente du Conseil général a été cinglante. Et sans équivoque.
"A Saint-Denis et à Saint-Paul, plusieurs proches de la majorité municipale ont fait de la Petite enfance, un vrai business. Certaines personnes possèdent de multiples structures", affirme Nassimah Dindar lors de l'émission 100 % Politique sur Télékréol. C'était à la mi-décembre 2012. Si Huguette Bello a répondu à la patronne du palais de La Source, il y a quelque temps, ce n'est qu'hier que le groupe socialiste, a répliqué.
"Le groupe PS au Département déplore cette décision de la collectivité qui est susceptible de mettre en difficulté ces structures d’accueil, déjà affaiblies par la mise en place du dispositif "Chèque marmaille" et la suppression de l’aide transitoire en 2013".
Absents des conférences de presse du Conseil général depuis la présentation des Orientations budgétaires fin novembre, en ordre totalement dispersé lors du budget primitif en décembre (partagé entre ceux qui veulent partir de la majorité et ceux qui souhaitent y rester), les socialistes du Conseil général ont parlé d'une seule voix hier. Comme pour montrer à Nassimah Dindar qu'ils sont prêts à la confrontation.
Iront-ils au bout de leur mouvement ? Plus que leur fierté et dignité, ce sont surtout les intérêts que représentent les moyens du Conseil général pour conserver et gagner d'autres mairies lors des Municipales 2014, qui motivent jusqu'ici leur décision….
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