inforeunion : Un regard Réunionnais - Ile de La Réunion - Océan Indien
sak ifé nout jordu ék nout demin

La Droite, l'union sacrée se heurte aux stratégies définies pour les Municipales de 2014


Politique
Mardi 5 Juin 2012

La presse a-t-elle surestimé la capacité de la Droite à se transcender pour des Législatives mal engagées, il y a quelques semaines encore, mais très prometteuses aujourd'hui, et ce à cause de la division à Gauche ? Sans aucun doute. Ce que l'on attendait comme image de l'union sacrée avec force et ferveur, n'a été qu'une conférence de presse insipide. Ennuyeuse. L'union c'est seulement dans chaque circonscription.


La Droite, l'union sacrée se heurte aux stratégies définies pour les Municipales de 2014
Jean-Claude Lacouture, maire et conseiller général de l'Etang-Salé, et candidat dans la septième circonscription, a tort. La Réunion n'a pas la Droite la plus bête du monde. Elle a, comme partout ailleurs, une famille politique engluée dans ses conflits d'intérêts et de génération, dans ses tensions internes et à l'ambition de l'UMP à exister en dehors de La Réunion en confiance, et loin de Didier Robert.

La Droite fait l'union. C'est vrai. Sur le papier. Et aussi dans la réalité. Mais à voir l'ambiance qui a régné hier lors de la conférence de presse donnée dans un hôtel de Bellepierre, cette union laisse dubitatif : pas de projet commun à défendre, des interventions qui n'ont été qu'une présentation de programme, une union sans cohésion, une Droite aujourd'hui à deux têtes (Michel Fontaine et Didier Robert) chacune regardant dans une direction différente…

Jamais sans doute, la refondation de la Droite annoncée par Didier Robert, président de La Réunion en confiance, au soir de la défaite de Nicolas Sarkozy à la Présidentielle, n'est autant devenu une nécessité. Mais quelle refondation pour quelle Droite ? Avec quelle structure, quelle répartition des prérogatives, quelle présidence ? Didier Robert a donné un indice, ce sera après les Législatives. C'est un chantier complexe qui s'annonce. Avec encore une fois, la prépondérance aux vainqueurs de deux scrutins : la députation et la Municipale anticipée du Tampon.

Sur cet élément précis, René-Paul Victoria joue son avenir à Saint-Denis. Un succès au soir du 17 juin, il redevient un des ténors de l'UMP et de La Réunion en confiance. Une défaite, il devra laisser la place… aux Municipales de 2014. Sandra Sinimalé, dans la deuxième circonscription, se trouve dans la même configuration. Réussira-t-elle à obtenir son billet pour mars 2014 sur Saint-Paul ?

Ce critère, Didier Robert va le valider au lendemain des Législatives, et lors de la Municipale anticipée du Tampon. Si le Groupe des 28 gagne, il redevient le patron incontesté. Si le Groupe des 28 perd, ce sera la défaite de Didier Robert. Et, la Droite implosera. Les militants UMP les plus remontés mais jusque-là contenus, règleront les comptes en public.




      Partager Partager

Les commentaires

1.Posté par TEGO le 05/06/2012 05:50
Laissons passer , le vote des électeurs après on aura tout le temps de reconstruire la Droite à la REUNION . L' élimination naturelle de certains candidats de Droite donnera une bouffée d'oxygène à ce que de nouvelles têtes apparaissent sur l'échiquier politique réunionnaise !

2.Posté par lotus le 06/06/2012 04:11
Dans ces stratégies pour les municipales, les premières victimes sont les électeurs de la 3ème circonscription prise ainsi en otage.
Depuis combien de temps est-elle dépourvue de député ?
N'est-elle pas digne d'un représentant de cette union "sacrée" ?
Les enjeux des municipales au Tampon dépassent la représentation à l'Assemblée Nationale pour les électeurs de Cilaos, La Rivière, l'Entre-Deux et du Tampon ?
Ces manœuvres témoignent d'un manque de respect envers les électeurs et envers la démocratie, et ne font que conforter, une fois de plus, les réflexions partagées dans mon dernier post.

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter


Dans la même rubrique :
< >

Vendredi 17 Juin 2022 - 11:41 Jean Jacques MOREL aime son Pays

Vendredi 3 Juin 2022 - 08:56 Jean Jacques MOREL