Heureux ou malheureux concours de circonstance. Sans le vouloir, le président de la République apporte de l'eau au moulin du président de la Région Réunion. D'une part, dans le projet de l'acte III de la Décentralisation, le gouvernement veut transférer une partie de ses prérogatives aux régions. D'autre part, l'enveloppe des fonds structurels sera à ces mêmes régions, sera négociée à partir de demain à Bruxelles. Ainsi, Didier Robert obtiendrait de nouveaux leviers et outils pour concrétiser sa vision de la Décentralisation et du développement économique. Ça c'est le scénario idéal.
La réalité sera toute autre. D'abord, l'Etat veut rester l'initiateur de la politique économique. Seule la mise en œuvre de sa politique sera transférée aux régions. D'autre part, La Réunion a peu de chance d'obtenir une enveloppe financière pour 2014/2020, supérieure à celle de 2003/2013. L'Europe a déjà annoncée la tendance : réduire les dépenses. Et fâcheux coïncidence, Bruxelles a souhaité discuter en même temps du montant des fonds structurels aux régions, et des subventions à la politique agricole de la France.
D'ici à ce que le Conseil européen décide d'intégrer aussi dans les fonds structurels aux régions, les moyens pour l'agriculture française, il y a un coup bas à la Décentralisation qui se prépare. Ou alors l'Europe a trouvé une parade pour maintenir le niveau de ses aides agricoles à la France et de contourner ainsi les pressions et le lobbying des 17 pays du groupe de Cairns (producteurs entre autres de cannes à sucre).
Ainsi, l'acte III de la Décentralisation passe aujourd'hui par l'Europe. Le niveau des fonds structurels sera déterminant. Le président de la Région Réunion a dit son intention de se battre pour le maintien de l'enveloppe européenne à son taux à celui de 2006/2013. Est-il parvenu à convaincre ses interlocuteurs nationaux et européens. La réponse à partir de demain à Bruxelles.
La réalité sera toute autre. D'abord, l'Etat veut rester l'initiateur de la politique économique. Seule la mise en œuvre de sa politique sera transférée aux régions. D'autre part, La Réunion a peu de chance d'obtenir une enveloppe financière pour 2014/2020, supérieure à celle de 2003/2013. L'Europe a déjà annoncée la tendance : réduire les dépenses. Et fâcheux coïncidence, Bruxelles a souhaité discuter en même temps du montant des fonds structurels aux régions, et des subventions à la politique agricole de la France.
D'ici à ce que le Conseil européen décide d'intégrer aussi dans les fonds structurels aux régions, les moyens pour l'agriculture française, il y a un coup bas à la Décentralisation qui se prépare. Ou alors l'Europe a trouvé une parade pour maintenir le niveau de ses aides agricoles à la France et de contourner ainsi les pressions et le lobbying des 17 pays du groupe de Cairns (producteurs entre autres de cannes à sucre).
Ainsi, l'acte III de la Décentralisation passe aujourd'hui par l'Europe. Le niveau des fonds structurels sera déterminant. Le président de la Région Réunion a dit son intention de se battre pour le maintien de l'enveloppe européenne à son taux à celui de 2006/2013. Est-il parvenu à convaincre ses interlocuteurs nationaux et européens. La réponse à partir de demain à Bruxelles.