Daniel Gonthier met de l'émotion dans ses mots. "Ces ex-travailleurs sont les balles d'une partie de ping-pong, infernale". Mais l'Arast, comme l'a été avant elle, l'Association Saint-Jean de Dieu, n'était-elle pas la plate-forme électorale de tous les partis politiques ? N'est-ce pas là, que chacun pouvait "caser" un(e) militant(e) de base, qui profitait de son travail rémunéré pour faire du porte-à-porte ?
Comme Saint-Jean de Dieu, les différentes présidences ont laissé "grossir". "Il était difficile pour nous de dire non à un maire ou à un élu qui nous appelait pour placer un(e) sympathisant(e) politique", racontait alors l'un des cadres. Pourquoi avoir autant laissé se développer une structure de services à la personne, au point que la plupart des responsables politiques en ont eu peur.
En fait, puisque le Conseil général était le principal financer, tous les partis en ont profité : chacun a mis ses "cadres". Chacun a placé des "fidèles de terrain". Chacun a aidé "sa" clientèle électorale. Chacun a raclé les fonds de tiroir, lors des élections municipales et cantonales de 2008. Alors que peu à peu, le Conseil général réduisait ses subsides.
Dix millions d'€ de déficit, c'est énorme. Et tout d'un coup, la classe politique a sursauté. Certains élus ont pointé du doigt, le train de vie des cadres de l'Arast : "salaires mirobolants, bureaux et cadre de travail "rutilants", voitures, missions, voyages…" Il y a sans aucun doute une part de vérité. Mais qui a placé des hommes "à eux" à l'intérieur pour avoir une mainmise sur le fonctionnement de l'institution ?
Daniel Gonthier a sans doute raison. "Où ont été recasés certains cadres aujourd'hui ? Dans quelle mairie, dans quel cabinet travaille-t-il ?" En voulant pointer du doigt la mairie de Saint-Denis et le Conseil général, le maire de Bras-Panon commet une erreur : la Droite n'a aucune leçon à donner aux autres partis. Elle a, elle aussi, profité de l'Arast…
L'Arast comme Saint-Jean de Dieu, a été la vache à lait de tous les partis politiques. Souhaitons seulement qu'il reste quelques gouttes de lait pour les enfants de tous les ex-travailleurs de l'Arast, en attendant un Noël meilleur. Pas comme en 2009, 2010 et 2011. Peut-être en 2012...
Comme Saint-Jean de Dieu, les différentes présidences ont laissé "grossir". "Il était difficile pour nous de dire non à un maire ou à un élu qui nous appelait pour placer un(e) sympathisant(e) politique", racontait alors l'un des cadres. Pourquoi avoir autant laissé se développer une structure de services à la personne, au point que la plupart des responsables politiques en ont eu peur.
En fait, puisque le Conseil général était le principal financer, tous les partis en ont profité : chacun a mis ses "cadres". Chacun a placé des "fidèles de terrain". Chacun a aidé "sa" clientèle électorale. Chacun a raclé les fonds de tiroir, lors des élections municipales et cantonales de 2008. Alors que peu à peu, le Conseil général réduisait ses subsides.
Dix millions d'€ de déficit, c'est énorme. Et tout d'un coup, la classe politique a sursauté. Certains élus ont pointé du doigt, le train de vie des cadres de l'Arast : "salaires mirobolants, bureaux et cadre de travail "rutilants", voitures, missions, voyages…" Il y a sans aucun doute une part de vérité. Mais qui a placé des hommes "à eux" à l'intérieur pour avoir une mainmise sur le fonctionnement de l'institution ?
Daniel Gonthier a sans doute raison. "Où ont été recasés certains cadres aujourd'hui ? Dans quelle mairie, dans quel cabinet travaille-t-il ?" En voulant pointer du doigt la mairie de Saint-Denis et le Conseil général, le maire de Bras-Panon commet une erreur : la Droite n'a aucune leçon à donner aux autres partis. Elle a, elle aussi, profité de l'Arast…
L'Arast comme Saint-Jean de Dieu, a été la vache à lait de tous les partis politiques. Souhaitons seulement qu'il reste quelques gouttes de lait pour les enfants de tous les ex-travailleurs de l'Arast, en attendant un Noël meilleur. Pas comme en 2009, 2010 et 2011. Peut-être en 2012...
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