Même si, d’après ses déclarations, Fabienne Couapel-Sauret se saurait octroyée le droit de valider elle-même le recrutement de la nouvelle directrice de l’Agorah, nous avons eu confirmation que l’agrément du Conseil Régional n’avait pas encore été donné et qu’une décision sera prise lors du retour du président de région.
Face à cette situation, nous attendons donc le retour du président du conseil régional avant de retourner à la région afin d’avoir sa position. Par ailleurs, à la fin mars, nous avions demandé audience à Madame Couapel sur ce sujet. Quinze jours plus tard, celle-ci nous fournissait des explications par mail et par voie de presse sur le recrutement.
A la lecture de ce courrier, il apparaît de toute évidence que la présidente de l’Agorah cherche par tous les moyens à justifier l’injustifiable. Nous apprenons via la fiche de poste, la nécessité pour la personne d’avoir "une connaissance des enjeux de la Réunion". Nous ne sommes vraiment pas certains qu’une personne venant tout droit de l’extérieur connaisse véritablement les enjeux du territoire réunionnais.
Dans le même temps, Madame Couapel ne semble pas non plus bien au fait des enjeux pour l’île notamment en matière d’emploi et de recrutement local, et notamment la nouvelle priorité de la Région axée sur la « régionalisation de l’emploi ». Une priorité qui attend aujourd’hui que l’on se donne les moyens d’y arriver, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Lundi, Madame Couapel déclarait à la presse des propos en total contradiction avec sa lettre en indiquant qu’elle avait validé elle-même le recrutement alors que dans le courrier qui nous était adressé, elle nous assurait qu’elle partageait les orientations du président de région.
Après que nous nous soyons rendus à la région, nous avons reçu un courriel de la présidente de l’Agorah nous fixant enfin un rendez-vous pour demain, jeudi.
Considérant qu’elle en a ainsi assez dit et fait sur le dossier, que son positionnement ne nous convient pas et que visiblement, la vice présidente de la Région est en totale contradiction avec la priorité du président de région de « régionaliser les emplois », nous déclinons son invitation à un rendez-vous demain matin à l’Agorah.
D’autant plus que la position de l’Agorah et de son conseil d’administration est connue de tous.Nous attendons par contre avec une certaine impatience le retour du Président de la Région qui nous espérons sera un peu plus lucide et fidèle à ses engagement pris en début d’année sur la "régionalisation des emplois".
En parallèle, nous avons d’ores et déjà fait parvenir une lettre ouverte à la présidente du conseil général hier pour avoir sa position et l’explication de l’agrément du département même si nous savons que c’est bien la Région qui détient la clé dans cette affaire.
Enfin, au regard des éléments révélés dans la presse sur cette affaire (éléments non démentis jusqu'à présent), il relève de l’évidence qu’en premier lieu, toute la transparence doit être faite dans cette affaire et que la procédure de recrutement soit relancée avec s’il le faut, enfin une grande campagne de communication utile à l’échelle de l’île mais également auprès des réunionnais partout dans le monde.
Face à cette situation, nous attendons donc le retour du président du conseil régional avant de retourner à la région afin d’avoir sa position. Par ailleurs, à la fin mars, nous avions demandé audience à Madame Couapel sur ce sujet. Quinze jours plus tard, celle-ci nous fournissait des explications par mail et par voie de presse sur le recrutement.
A la lecture de ce courrier, il apparaît de toute évidence que la présidente de l’Agorah cherche par tous les moyens à justifier l’injustifiable. Nous apprenons via la fiche de poste, la nécessité pour la personne d’avoir "une connaissance des enjeux de la Réunion". Nous ne sommes vraiment pas certains qu’une personne venant tout droit de l’extérieur connaisse véritablement les enjeux du territoire réunionnais.
Dans le même temps, Madame Couapel ne semble pas non plus bien au fait des enjeux pour l’île notamment en matière d’emploi et de recrutement local, et notamment la nouvelle priorité de la Région axée sur la « régionalisation de l’emploi ». Une priorité qui attend aujourd’hui que l’on se donne les moyens d’y arriver, ce qui n’est pas le cas actuellement.
Lundi, Madame Couapel déclarait à la presse des propos en total contradiction avec sa lettre en indiquant qu’elle avait validé elle-même le recrutement alors que dans le courrier qui nous était adressé, elle nous assurait qu’elle partageait les orientations du président de région.
Après que nous nous soyons rendus à la région, nous avons reçu un courriel de la présidente de l’Agorah nous fixant enfin un rendez-vous pour demain, jeudi.
Considérant qu’elle en a ainsi assez dit et fait sur le dossier, que son positionnement ne nous convient pas et que visiblement, la vice présidente de la Région est en totale contradiction avec la priorité du président de région de « régionaliser les emplois », nous déclinons son invitation à un rendez-vous demain matin à l’Agorah.
D’autant plus que la position de l’Agorah et de son conseil d’administration est connue de tous.Nous attendons par contre avec une certaine impatience le retour du Président de la Région qui nous espérons sera un peu plus lucide et fidèle à ses engagement pris en début d’année sur la "régionalisation des emplois".
En parallèle, nous avons d’ores et déjà fait parvenir une lettre ouverte à la présidente du conseil général hier pour avoir sa position et l’explication de l’agrément du département même si nous savons que c’est bien la Région qui détient la clé dans cette affaire.
Enfin, au regard des éléments révélés dans la presse sur cette affaire (éléments non démentis jusqu'à présent), il relève de l’évidence qu’en premier lieu, toute la transparence doit être faite dans cette affaire et que la procédure de recrutement soit relancée avec s’il le faut, enfin une grande campagne de communication utile à l’échelle de l’île mais également auprès des réunionnais partout dans le monde.