"Préférence régionale" veut dire un frein à la mobilité, parce qu'avec la crise, toutes les régions s'y mettront et nous ne pourrions plus aller nous enrichir professionnellement ailleurs. Nos enfants ne pourront plus se former dans une autre région européenne. Et les réunionnais, les plus aventureux ne partiront plus, de peur de ne plus pouvoir retourner dans leur île, à cause de la préférence régionale.
Supprimer l'indexation des salaires des fonctionnaires pour les nouvelles affectations règlera la moitié du problème, parce que naturellement, le flux migratoire professionnel s'inversera.
L'apprentissage du français parlé et son appropriation par les enfants issus de familles créolophones, dès la maternelle, tout en valorisant le créole, règlera une autre partie du problème.
Les entreprises publiques et privées doivent aussi être responsables et développer l’accompagnement de réunionnais vers les postes à responsabilité.
Enfin les médias devraient avoir le souci permanent de l'équilibre dans la représentation, lorsqu'ils font appel aux experts.
Trop souvent, ceux qui expliquent, et donc qui paraissent toujours plus intelligents, viennent de l'extérieur, même pour des problèmes spécifiques à La Réunion que nos gramounes pourraient expliquer.
On continue ainsi à nourrir le syndrome de la goyave de France alors que le réunionnais a un réel besoin de se décomplexer, a besoin de modèle pour évoluer, et pour accepter enfin que ses congénères prennent des responsabilités dans les entreprises. Ce serait raciste de trouver normal le partage des responsabilités tel qu'il est aujourd'hui.
Je pense que, quelques soient nos origines, nous avons tous notre place à La Réunion, et sommes tous utiles à sa construction, à son enrichissement. Cela ne peut se faire que dans un certain équilibre, un équilibre qu'il faut établir pour un vrai vivre ensemble.
Concernant les produits pays, c'est le même raisonnement. Dans toutes les régions de France, les personnes consomment naturellement en priorité les produits de leur région. Nous, nous avons été nourris au syndrome de la goyave de France depuis notre tendre enfance avec nos lectures de Daniel et Valérie avec leurs pommes, leurs oranges. Aujourd'hui il faut renverser la vapeur.
Beaucoup de familles importent des p'tits pots de fruit pour bébé de 10 000 km de chez nous (avec l'argent qui vient peut être aussi de 10 000Km) alors que des régimes de bananes mûres traversent leur fenêtre.
Aussi, combien de m3 d'eau importons-nous sous bouteilles plastiques de 10 000 km alors que nos rivières en déversent autant toutes les secondes à la mer.
Je pense que c'est plus éco-responsable et ça va du bon sens de consommer une glace faite par l'usine de son village que de préférer importer sa glace dans un congélateur par bateau d'une région européenne.
C'est l'effort que chacun d'entre nous devrait faire dans l'intérêt global".
Sur Facebook
Supprimer l'indexation des salaires des fonctionnaires pour les nouvelles affectations règlera la moitié du problème, parce que naturellement, le flux migratoire professionnel s'inversera.
L'apprentissage du français parlé et son appropriation par les enfants issus de familles créolophones, dès la maternelle, tout en valorisant le créole, règlera une autre partie du problème.
Les entreprises publiques et privées doivent aussi être responsables et développer l’accompagnement de réunionnais vers les postes à responsabilité.
Enfin les médias devraient avoir le souci permanent de l'équilibre dans la représentation, lorsqu'ils font appel aux experts.
Trop souvent, ceux qui expliquent, et donc qui paraissent toujours plus intelligents, viennent de l'extérieur, même pour des problèmes spécifiques à La Réunion que nos gramounes pourraient expliquer.
On continue ainsi à nourrir le syndrome de la goyave de France alors que le réunionnais a un réel besoin de se décomplexer, a besoin de modèle pour évoluer, et pour accepter enfin que ses congénères prennent des responsabilités dans les entreprises. Ce serait raciste de trouver normal le partage des responsabilités tel qu'il est aujourd'hui.
Je pense que, quelques soient nos origines, nous avons tous notre place à La Réunion, et sommes tous utiles à sa construction, à son enrichissement. Cela ne peut se faire que dans un certain équilibre, un équilibre qu'il faut établir pour un vrai vivre ensemble.
Concernant les produits pays, c'est le même raisonnement. Dans toutes les régions de France, les personnes consomment naturellement en priorité les produits de leur région. Nous, nous avons été nourris au syndrome de la goyave de France depuis notre tendre enfance avec nos lectures de Daniel et Valérie avec leurs pommes, leurs oranges. Aujourd'hui il faut renverser la vapeur.
Beaucoup de familles importent des p'tits pots de fruit pour bébé de 10 000 km de chez nous (avec l'argent qui vient peut être aussi de 10 000Km) alors que des régimes de bananes mûres traversent leur fenêtre.
Aussi, combien de m3 d'eau importons-nous sous bouteilles plastiques de 10 000 km alors que nos rivières en déversent autant toutes les secondes à la mer.
Je pense que c'est plus éco-responsable et ça va du bon sens de consommer une glace faite par l'usine de son village que de préférer importer sa glace dans un congélateur par bateau d'une région européenne.
C'est l'effort que chacun d'entre nous devrait faire dans l'intérêt global".
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