Si et je dis bien si, le dimanche 10 juin, les électeurs de la deuxième circonscription, confirment les intentions de vote (67 %) du sondage Ipsos pour Réunion 1ère et le Journal de l'Ile, ce serait une autre page de l'histoire politique de La Réunion qui se tourne. La victoire de Huguette Bello sera l'échec de la stratégie du PCR et de Paul Vergès à ces Législatives. Une défaite cinglante. Une de plus pour Paul Vergès depuis les Régionales de 2010.
Il y a un constat qui s'impose. Le PCR/Paul Vergès s'affaiblit à chaque élection : Régionales, Cantonales, Sénatoriales et maintenant les Législatives. Le chef emblématique du PCR qui a fait de ce scrutin dans la deuxième circonscription une affaire personnelle dont l'enjeu est son leadership, a commis l'erreur de croire que la députée sortante Huguette Bello, était une autre Yolande Pausé.
Pire, à aucun moment, le "visionnaire" ne s'est rendu compte des conséquences de son entêtement à vouloir à tout prix, envoyer Huguette Bello dans la septième circonscription : dissensions à La Possession et au Port, majorité municipale fragilisée à La Possession, malaise au sein du PCR, un sentiment de misogynie (haro contre Yolande Pausé, retrait de la candidature de Gélita Hoarau aux Législatives, diktat du PCR sur le choix de la circonscription pour Huguette Bello).
L'acharnement médiatique contre la députée sortante a renforcé ce malaise et ce que dénonçait la parlementaire lors d'une conférence de presse : "une volonté de mise à mort". Nassimah Dindar a eu droit aussi à ce traitement, à la suite des relations difficiles entre Pierre Vergès et la présidente du Conseil général. Le PCR/Paul Vergès s'est peu à peu isolé d'éventuels partenaires. Y compris du PS.
Un nouvel échec (et aucun député aux Législatives, hypothèse plausible), cette fois-ci contre une ancienne communiste, placera le PCR/Paul Vergès dans une configuration inattendue : le PCR va devenir un parti politique de second plan…
Il y a un constat qui s'impose. Le PCR/Paul Vergès s'affaiblit à chaque élection : Régionales, Cantonales, Sénatoriales et maintenant les Législatives. Le chef emblématique du PCR qui a fait de ce scrutin dans la deuxième circonscription une affaire personnelle dont l'enjeu est son leadership, a commis l'erreur de croire que la députée sortante Huguette Bello, était une autre Yolande Pausé.
Pire, à aucun moment, le "visionnaire" ne s'est rendu compte des conséquences de son entêtement à vouloir à tout prix, envoyer Huguette Bello dans la septième circonscription : dissensions à La Possession et au Port, majorité municipale fragilisée à La Possession, malaise au sein du PCR, un sentiment de misogynie (haro contre Yolande Pausé, retrait de la candidature de Gélita Hoarau aux Législatives, diktat du PCR sur le choix de la circonscription pour Huguette Bello).
L'acharnement médiatique contre la députée sortante a renforcé ce malaise et ce que dénonçait la parlementaire lors d'une conférence de presse : "une volonté de mise à mort". Nassimah Dindar a eu droit aussi à ce traitement, à la suite des relations difficiles entre Pierre Vergès et la présidente du Conseil général. Le PCR/Paul Vergès s'est peu à peu isolé d'éventuels partenaires. Y compris du PS.
Un nouvel échec (et aucun député aux Législatives, hypothèse plausible), cette fois-ci contre une ancienne communiste, placera le PCR/Paul Vergès dans une configuration inattendue : le PCR va devenir un parti politique de second plan…