Gribouille pense…

On en est encore là ?

À jeter la pierre sur le média vidéoludique alors qu'on n'a jamais attendu l'écran pour être confronté à la violence, aux jeux de guerre, aux cowboys et aux indiens.

Êtes-vous à ce point sans repère qu'il vous faille absolument un coupable à désigner. Le meurtrier de Nice n'était pas un djihadiste, allons chercher un autre bouc émissaire, une cible facile.

Non, les jeux vidéo ne rendent pas violent en soi. Nos millions d'années de massacres, de carnages et de guerres, de crimes passionnels en vengeances préméditées, le vice se trouve même dans les plus vieux récits de l'Histoire. Déjà, nos histoires au coin du feu parlaient d'assassins dissimulés, dans nos discours d'enfant, on parlait des mauvais coups de Sitarane et de Gran mer Kal. L'homme aime à frémir et à jouer, la violence, il la connaît. Lâchez la grappe à nos manettes et consoles et allez accepter qu'on sache faire la différence entre le virtuel et la réalité.