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"Garantir la durabilité de la ressource en eau"


Politique
Jeudi 27 Septembre 2012

Hier se sont tenues les quatrièmes Rencontres de l’Eau au Conseil Général. L’ensemble des acteurs concernés – Conseil Général, services de l’Etat, Office de l’Eau, communes et intercommunalités – ont travaillé sur les moyens de garantir la pérennité de la ressource tout en répondant aux besoins toujours croissants.


"Garantir la durabilité de la ressource en eau"
De grands chantiers sont à programmer avec le concours de l’Union européenne. "Il faut construire La Réunion de demain, a expliqué Nassimah Dindar, présidente du Conseil Général, et préserver au mieux notre ressource pour les générations à venir tout en répondant aux besoins actuels".

Voilà plus de 30 ans que le Conseil général est un acteur majeur dans le domaine de l’eau, et notamment dans le rôle qu’a la ressource pour le développement de l’agriculture réunionnaise. C’est ainsi que par exemple, la Collectivité a initié et porté le projet de basculement des eaux de l’Est vers l’Ouest, un chantier titanesque dont la fin est programmée pour 2015 et d’un montant de 900 millions d’euros.

Chacun le sait, les besoins en eau sont de plus en plus importants, du fait de la croissance de la population mais aussi de l’augmentation de la demande agricole et industrielle. C’est pour répondre à ce double enjeu qu’est la satisfaction de la demande tout en préservant la ressource que le Conseil général, avec l’Office de l’Eau, a initié il y a quatre ans les Rencontres de l’Eau. Ces Rencontres réunissent sur une journée tous les acteurs invités à travailler sur les défis à venir.
 
Gérer la ressource, c’est aussi soutenir l’économie
Divers projets sont ainsi actuellement à l’ordre du jour :
-    poursuivre du développement de la micro-région Sud, en expansion agricole et dont les besoins d’irrigations sont de plus en plus prégnants
-    interconnecter des grandes aménagements des régions Sud et Ouest, qui représentera un investissement de 37 millions d’€
-    prendre en compte les régions Est et Nord, ce qui nécessitera des aménagements hydrauliques pour un montant estimé à 100 millions d’€ d’ici 2020.

On le voit, gérer la ressource, c’est aussi soutenir l’économie et donc l’emploi de La Réunion.
Dans son discours de clôture, Nassimah Dindar a exprimé ses remerciements pour ces travaux de qualité. Une initiative qu'a d'ailleurs saluée le Préfet de La Réunion. La
présidente du Conseil général s’est aussi personnellement prononcée pour la mise en place d’un syndicat mixte de l’Eau, "le meilleur moyen de coordonner les efforts de chacun et de gérer au mieux l’Or Bleu".

Communication Conseil général



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Les commentaires

1.Posté par NONO de Ste Suzanne le 28/09/2012 15:34
Gérer la ressource en eau pour la Réunion est essentielle , je dirais même stratégique. Ne dit on pas, que l'on c'est la vie! Elle doit être préservée, protégée.
Notre île ne manque pas d'eau. Ici, on n'a pas de pétrole, mais on a de l'eau de très bonne qualité,c'est de l'or blanc. Dommage que le barique d'eau ne soit pas coté à BRENN, comme pour le pétrole.

Seulement il faut que les parole vont avec les actes. Pourquoi a t on placé un centre d'enfouissement de 29 hectares à Ste Suzanne sur la nappe aquifère " STE MARIE -STE SUZANNE"? N'y a t il pas, un risque de pollution de cette nappe dans les années à venir?.
Toute l'île regorge de nappes d'eaux souterraines. Regarder combien de milliers de mètres cube d'eau par jours sont jetté à la mer à STE ROSE ( + de 300.000 m3 par jour dit-on, Usine hydroélectrique de la rivière de l'Est.
Cependant la meilleurs manière de la présenver, est supprimer à l'avenir les centres d'enfouissement d'ordures. C'est un véritable poison pour les nappes phréatiques.

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