"Si j'en crois ce que j'entends et lis dans les médias, M. Lasson est très occupé à parler - en mal- de ma candidature. La critique qui m’est adressée par le candidat PS tourne, si j’ai bien compris, autour des rapports politiques qui existent entre mon parti politique, le Parti communiste réunionnais, et le président élu le 6 mai. Il m’est particulièrement reproché, semble-t-il, d’avoir rencontré M. Hollande à Saint-Louis au mois d’avril, et d’avoir participé avec lui et son équipe, aux côtés de mes camarades, à un accord sur un programme qui nous semble à nous, communistes, indispensable pour le développement de La Réunion.
Au nombre de ces points, il y a la création des deux grands services d’aide à la personne et de l’environnement, la reconstruction du chemin de fer, la relance de l’énergie photovoltaïque et l’autonomie énergétique, la sécurité alimentaire…Les observateurs les moins attentifs en conviendront : ces grands axes sont, de longues dates, défendus par le PCR.
Que le candidat Hollande leur ait reconnu une valeur suffisante pour s’engager à favoriser leur réalisation, ne fait que confirmer leur sérieux. Qu’il ait rendu hommage aux « militants et aux dirigeants du PCR », témoigne d’un certain degré de confiance dans le rapport établi entre ce candidat et l’organisation politique à laquelle j’appartiens.
Que M. Lasson, membre d’une section locale du PS, désapprouve notre projet, c’est son droit le plus strict. Droit que ses camarades ont d’ailleurs déjà largement exercé, en choisissant, lors des élections régionales de 2010, de mettre fin à l’ensemble des projets structurants après avoir livré l’institution régionale à l’UMP.
Le PS réunionnais a son programme qui, selon les dires des dirigeants de sa Fédération locale, a vocation à régler « un tiers » des problèmes. Nous voulons, nous, mettre en œuvre un ensemble de solutions globales. Nous pensons que notre pays vaut mieux qu’ « un tiers », et c’est, aussi, notre droit. C'est dans ce but que nous avons échangé notre vision avec M. Hollande. Il en a partagé certains aspects : est-ce cet accord entre progressistes que M. Lasson perçoit comme un crime de lèse-majesté ?`
Toujours est-il que tout occupé qu’il était à me critiquer, M. Lasson s’est bien gardé de présenter ses propres propositions. Et pourquoi le ferait-il ? Il sait bien, lui-même, qu’il n’est pas réellement candidat. En effet, personne n’ignore que le candidat PS dans la septième, a été frappé par le tribunal administratif d’une inéligibilité de 18 mois, prononcée en rapport avec son compte de campagne.
Une peine qui n’est suspendue que parce que M. Lasson a interjeté appel, afin de se présenter aux élections. Si le Parti socialiste pensait réellement remporter ce scrutin, présenterait-il un candidat qui a de fortes chances, s’il est élu d’être, invalidé quelques mois après sa victoire? Cela n’est pas sérieux. Difficile, donc, de dire à quoi rime ce tapage médiatique. Mais on n'ose imaginer, que dans le contexte actuel, M. Lasson et le Parti socialiste aient pour premier voeu la division des forces de gauche…."
Au nombre de ces points, il y a la création des deux grands services d’aide à la personne et de l’environnement, la reconstruction du chemin de fer, la relance de l’énergie photovoltaïque et l’autonomie énergétique, la sécurité alimentaire…Les observateurs les moins attentifs en conviendront : ces grands axes sont, de longues dates, défendus par le PCR.
Que le candidat Hollande leur ait reconnu une valeur suffisante pour s’engager à favoriser leur réalisation, ne fait que confirmer leur sérieux. Qu’il ait rendu hommage aux « militants et aux dirigeants du PCR », témoigne d’un certain degré de confiance dans le rapport établi entre ce candidat et l’organisation politique à laquelle j’appartiens.
Que M. Lasson, membre d’une section locale du PS, désapprouve notre projet, c’est son droit le plus strict. Droit que ses camarades ont d’ailleurs déjà largement exercé, en choisissant, lors des élections régionales de 2010, de mettre fin à l’ensemble des projets structurants après avoir livré l’institution régionale à l’UMP.
Le PS réunionnais a son programme qui, selon les dires des dirigeants de sa Fédération locale, a vocation à régler « un tiers » des problèmes. Nous voulons, nous, mettre en œuvre un ensemble de solutions globales. Nous pensons que notre pays vaut mieux qu’ « un tiers », et c’est, aussi, notre droit. C'est dans ce but que nous avons échangé notre vision avec M. Hollande. Il en a partagé certains aspects : est-ce cet accord entre progressistes que M. Lasson perçoit comme un crime de lèse-majesté ?`
Toujours est-il que tout occupé qu’il était à me critiquer, M. Lasson s’est bien gardé de présenter ses propres propositions. Et pourquoi le ferait-il ? Il sait bien, lui-même, qu’il n’est pas réellement candidat. En effet, personne n’ignore que le candidat PS dans la septième, a été frappé par le tribunal administratif d’une inéligibilité de 18 mois, prononcée en rapport avec son compte de campagne.
Une peine qui n’est suspendue que parce que M. Lasson a interjeté appel, afin de se présenter aux élections. Si le Parti socialiste pensait réellement remporter ce scrutin, présenterait-il un candidat qui a de fortes chances, s’il est élu d’être, invalidé quelques mois après sa victoire? Cela n’est pas sérieux. Difficile, donc, de dire à quoi rime ce tapage médiatique. Mais on n'ose imaginer, que dans le contexte actuel, M. Lasson et le Parti socialiste aient pour premier voeu la division des forces de gauche…."