La rencontre portera sur le thème de la problématique de la mutation des fonctionnaires originaires des Outre-Mer.
Les représentants du groupe Ultra-marins et GPX 974, participeront aussi à cet entretien.
La rencontre aura lieu au ministère, 80 rue de Lille à Paris, à 12h et sera suivie d’une conférence de presse à 13h.
J'ai été saisie au mois d'août dernier par le collectif Ultra-marins et GPX 974. Ce groupe de fonctionnaires souhaite modifier les règles de mutations dans la fonction publique.
Je les ai déjà rencontrés à deux reprises à l'Assemblée nationale, le 27 août et le 6novembre 2012.
J'ai alors décidé d'écrire à la ministre de la fonction publique qui a accepté de nous rencontrer ce jeudi 22 novembre.
Notre objectif est d'unifier le système de manière à le rendre plus lisible et plus équitable pour tous.
Les critères demandés seraient aussi appliqués dans tous les territoires métropolitains pour toutes les fonctions publiques.
Les syndicats nationaux sont d'ailleurs favorables à cette démarche. Il ne s'agit pas d'une mesure de discrimination positive ni de particularisme régional, simplement d'une mesure de justice.
En raison de l'éloignement et de la jeunesse de la population, ces problématiques sont bien plus urgentes dans les DOMs et font ressortir les problèmes plus crûment.
En effet, concernant les fonctionnaires ultramarins, les États généraux de l'Outre-Mer de 2010 ont débouché sur un Conseil interministériel de l'Outre-Mer qui a consacré le principe de « l'émergence d'une fonction publique plus représentative du bassin de vie qu'elle administre en Outre-Mer », traduite par la circulaire du 23 juillet 2010.
Ce principe n'est malheureusement pas appliqué convenablement. Aujourd'hui, beaucoup de personnes natives des Outre-Mer n'ont pas de mutation vers leur département d'origine.
Cette difficulté à obtenir un retour chez eux et l'éloignement posent des problèmes personnels et financiers, puisque ces fonctionnaires doivent dépenser des sommes importantes pour retrouver les leurs.
Les règles appliquées dans le cadre des demandes de mutations ou de congés bonifiés sont insatisfaisantes en ce qu'elles font l'objet d'une application hétérogène et ne prennent pas en compte l'ensemble des situations possibles.
De plus, de nombreux fonctionnaires renoncent à une promotion pour rester à des postes sur lesquels il y a moins de demande pour rentrer plus vite.
Pour cette raison, je compte sensibiliser la ministre, lors de cette rencontre, pour permettre aux fonctionnaires français de mener une vie de famille normale, comme c'est leur droit.
Les représentants du groupe Ultra-marins et GPX 974, participeront aussi à cet entretien.
La rencontre aura lieu au ministère, 80 rue de Lille à Paris, à 12h et sera suivie d’une conférence de presse à 13h.
J'ai été saisie au mois d'août dernier par le collectif Ultra-marins et GPX 974. Ce groupe de fonctionnaires souhaite modifier les règles de mutations dans la fonction publique.
Je les ai déjà rencontrés à deux reprises à l'Assemblée nationale, le 27 août et le 6novembre 2012.
J'ai alors décidé d'écrire à la ministre de la fonction publique qui a accepté de nous rencontrer ce jeudi 22 novembre.
Notre objectif est d'unifier le système de manière à le rendre plus lisible et plus équitable pour tous.
Les critères demandés seraient aussi appliqués dans tous les territoires métropolitains pour toutes les fonctions publiques.
Les syndicats nationaux sont d'ailleurs favorables à cette démarche. Il ne s'agit pas d'une mesure de discrimination positive ni de particularisme régional, simplement d'une mesure de justice.
En raison de l'éloignement et de la jeunesse de la population, ces problématiques sont bien plus urgentes dans les DOMs et font ressortir les problèmes plus crûment.
En effet, concernant les fonctionnaires ultramarins, les États généraux de l'Outre-Mer de 2010 ont débouché sur un Conseil interministériel de l'Outre-Mer qui a consacré le principe de « l'émergence d'une fonction publique plus représentative du bassin de vie qu'elle administre en Outre-Mer », traduite par la circulaire du 23 juillet 2010.
Ce principe n'est malheureusement pas appliqué convenablement. Aujourd'hui, beaucoup de personnes natives des Outre-Mer n'ont pas de mutation vers leur département d'origine.
Cette difficulté à obtenir un retour chez eux et l'éloignement posent des problèmes personnels et financiers, puisque ces fonctionnaires doivent dépenser des sommes importantes pour retrouver les leurs.
Les règles appliquées dans le cadre des demandes de mutations ou de congés bonifiés sont insatisfaisantes en ce qu'elles font l'objet d'une application hétérogène et ne prennent pas en compte l'ensemble des situations possibles.
De plus, de nombreux fonctionnaires renoncent à une promotion pour rester à des postes sur lesquels il y a moins de demande pour rentrer plus vite.
Pour cette raison, je compte sensibiliser la ministre, lors de cette rencontre, pour permettre aux fonctionnaires français de mener une vie de famille normale, comme c'est leur droit.