"Cette disposition, introduite la semaine dernière à l'Assemblée Nationale par un amendement de Jean-Jacques Vlody, était directement menacée par le nouvel amendement d'un sénateur de l'Hexagone (pièce jointe).
Michel Vergoz a finalement obtenu, sur ce dossier, l'arbitrage favorable de François Rebsamen, président du groupe des sénateurs socialistes.
Les parlementaires socialistes réunionnais du Sénat et de l'Assemblée resteront vigilants et poursuivront avec énergie et conviction leur travail de sensibilisation, afin que l'extrême gravité de la situation sociale dans nos territoires ultramarins soit traitée avec les outils adaptés."
Un amendement important
Cet amendement vise à supprimer la disposition, introduite à l’Assemblée nationale, qui ouvre, à titre exceptionnel, le bénéfice des emplois d’avenir à des jeunes dont le niveau de qualification est supérieur au baccalauréat lorsqu’ils résident dans une zone urbaine sensible, une zone de revitalisation rurale ou un département ou une collectivité d’outre-mer.
Les emplois d’avenir ont en effet vocation à bénéficier à des jeunes faiblement qualifiés. Ouvrir le dispositif, même à titre exceptionnel, à des jeunes diplômés du supérieur, en change la nature : on ne peut confier les mêmes tâches ni proposer le même parcours d’insertion professionnelle à des jeunes sans qualification et à des jeunes diplômés.
Les jeunes diplômés qui rencontrent des difficultés pour s’insérer sur le marché du travail ont bien sûr vocation à recevoir une aide de la collectivité, mais celle-ci doit passer par d’autres outils : accompagnement renforcé du service public de l’emploi, réorientation professionnelle, contrat de professionnalisation, etc.
Par ailleurs, le risque existe que des jeunes diplômés, plus facilement employables, prennent la place de jeunes moins qualifiés. Or, les jeunes peu qualifiés résidant dans les zones urbaines sensibles, les zones de revitalisation rurale ou dans les départements et collectivités d’outre-mer doivent être la cible principale du programme.
Michel Vergoz a finalement obtenu, sur ce dossier, l'arbitrage favorable de François Rebsamen, président du groupe des sénateurs socialistes.
Les parlementaires socialistes réunionnais du Sénat et de l'Assemblée resteront vigilants et poursuivront avec énergie et conviction leur travail de sensibilisation, afin que l'extrême gravité de la situation sociale dans nos territoires ultramarins soit traitée avec les outils adaptés."
Un amendement important
Cet amendement vise à supprimer la disposition, introduite à l’Assemblée nationale, qui ouvre, à titre exceptionnel, le bénéfice des emplois d’avenir à des jeunes dont le niveau de qualification est supérieur au baccalauréat lorsqu’ils résident dans une zone urbaine sensible, une zone de revitalisation rurale ou un département ou une collectivité d’outre-mer.
Les emplois d’avenir ont en effet vocation à bénéficier à des jeunes faiblement qualifiés. Ouvrir le dispositif, même à titre exceptionnel, à des jeunes diplômés du supérieur, en change la nature : on ne peut confier les mêmes tâches ni proposer le même parcours d’insertion professionnelle à des jeunes sans qualification et à des jeunes diplômés.
Les jeunes diplômés qui rencontrent des difficultés pour s’insérer sur le marché du travail ont bien sûr vocation à recevoir une aide de la collectivité, mais celle-ci doit passer par d’autres outils : accompagnement renforcé du service public de l’emploi, réorientation professionnelle, contrat de professionnalisation, etc.
Par ailleurs, le risque existe que des jeunes diplômés, plus facilement employables, prennent la place de jeunes moins qualifiés. Or, les jeunes peu qualifiés résidant dans les zones urbaines sensibles, les zones de revitalisation rurale ou dans les départements et collectivités d’outre-mer doivent être la cible principale du programme.