"A l'attention d'Eric Fruteau, membre du Comité central du Parti communiste réunionnais
Cher camarade,
J'ai été surpris de lire dans la presse des propos qui te sont attribués selon lesquels, en tant que militant de base, tu attaques les décisions de la direction du Parti. Tu reproches également à notre direction un manque d'écoute.
Tu dis aussi que tu poses le problème du fonctionnement du PCR depuis 2008. Enfin, tu prêtes à d'autres militants la remarque selon laquelle la direction du Parti aurait soutenu - ce qui est absolument faux - une autre candidature que la tienne, ce qui eut pour effet de te priver de second tour.
De tels propos sont extrêmement graves et m'affectent beaucoup.
Je te rappelle que ta candidature a été proposée par l'Assemblée extraordinaire de Sainte- Suzanne, forte de 1.500 délégués dont tu faisais partie. Étant engagé dans une difficile bataille dans le Sud, j'ai réussi malgré tout à me rendre disponible pour chacune de tes sollicitations, et en particulier lors du lancement de ta campagne.
Je remarque également que si tu avais le plein soutien du PCR, de ses militants et de sa direction, tu n'as jamais voulu de ta propre initiative te présenter comme un candidat du PCR. C'est Témoignages qui a fait connaitre que tu étais le candidat communiste dans ta circonscription.
Enfin, pour le supposé manque de dialogue, je te rappelles qu'il existe au sein du Parti communiste réunionnais des instances propres au débat. Ce sont le Comité central, la Conférence des secrétaires de section et le secrétariat.
Or depuis ta nomination au secrétariat du Parti, tu ne t'es jamais rendu disponible pour y participer.
Avoue que le dialogue est plus facile et plus fraternel au sein des instances légitimes du Parti que par voie de presse.
En conclusion, en tant que secrétaire général de notre organisation, je prendrai ma part de responsabilité dans les enseignements que nous aurons à tirer des évènements passés et en cours.
Mais il est tout aussi clair que personne n'échappera à ses responsabilités et à son autocritique dans la procédure de refondation que nous avons entamée le 19 février dernier à Sainte-Suzanne. Cette recherche de responsabilité nous concerne tous.
Fraternellement,"
Cher camarade,
J'ai été surpris de lire dans la presse des propos qui te sont attribués selon lesquels, en tant que militant de base, tu attaques les décisions de la direction du Parti. Tu reproches également à notre direction un manque d'écoute.
Tu dis aussi que tu poses le problème du fonctionnement du PCR depuis 2008. Enfin, tu prêtes à d'autres militants la remarque selon laquelle la direction du Parti aurait soutenu - ce qui est absolument faux - une autre candidature que la tienne, ce qui eut pour effet de te priver de second tour.
De tels propos sont extrêmement graves et m'affectent beaucoup.
Je te rappelle que ta candidature a été proposée par l'Assemblée extraordinaire de Sainte- Suzanne, forte de 1.500 délégués dont tu faisais partie. Étant engagé dans une difficile bataille dans le Sud, j'ai réussi malgré tout à me rendre disponible pour chacune de tes sollicitations, et en particulier lors du lancement de ta campagne.
Je remarque également que si tu avais le plein soutien du PCR, de ses militants et de sa direction, tu n'as jamais voulu de ta propre initiative te présenter comme un candidat du PCR. C'est Témoignages qui a fait connaitre que tu étais le candidat communiste dans ta circonscription.
Enfin, pour le supposé manque de dialogue, je te rappelles qu'il existe au sein du Parti communiste réunionnais des instances propres au débat. Ce sont le Comité central, la Conférence des secrétaires de section et le secrétariat.
Or depuis ta nomination au secrétariat du Parti, tu ne t'es jamais rendu disponible pour y participer.
Avoue que le dialogue est plus facile et plus fraternel au sein des instances légitimes du Parti que par voie de presse.
En conclusion, en tant que secrétaire général de notre organisation, je prendrai ma part de responsabilité dans les enseignements que nous aurons à tirer des évènements passés et en cours.
Mais il est tout aussi clair que personne n'échappera à ses responsabilités et à son autocritique dans la procédure de refondation que nous avons entamée le 19 février dernier à Sainte-Suzanne. Cette recherche de responsabilité nous concerne tous.
Fraternellement,"