La fin d'une époque. Le PCR de Paul Vergès, co-fondateur du parti en 1959, a livré hier ses ultimes soubresauts. Elie Hoarau, secrétaire général, a annoncé sa décision de passer la main. Paul Vergès veut être "un spectateur avisé". Autre image, celle de Roland Robert et Paul Vergès assoupis côte à côte. Et à la tribune, Claude Hoarau, hôte d'un jour, demandant aux militants assis au fond de la salle d'être "plus disciplinés et de se taire".
Il y a aussi cette salle de 1.500 places assises, clairsemée et qui s'est vidée de moitié avant même que Paul Vergès ne prenne la parole en dernier. Tristes communistes. Triste fin politique pour un homme d'exception. Une sortie ratée pour un homme politique local d'une dimension internationale. Et, la page n'est pas encore tournée. Pas définitivement. Elle le sera sans doute en mars 2013 lors du prochain Congrès du parti communiste réunionnais. Cinq mois suffiront-ils pour une transition réussie ? Un passage de relais (ou de témoin) réfléchi, pratique et efficace ?
Oui. Sans aucun doute. Car, cette fois-ci, le PCR est condamné à réussir. Et c'est Elie Hoarau qui en a jeté les bases idéales : "Il ne faut plus partir avec les mêmes, le temps de la relève est arrivé !" Le secrétaire général donnera l'exemple. Il ne sera plus candidat à sa succession. Bon c'est vrai, et pour rester courtois, Elie Hoarau en assez de ce qui se passe au PCR. Et, il est vrai qu'au PCR le changement du fonctionnement des mauvaises habitudes, les conflits de générations, les tensions internes, et des têtes pensantes engluées dans leur schéma du passé… le changement, ce n'est pas "maintenant".
Car, si sur le fond et sur le papier le parti communiste est le seul parti à avoir un projet pour La Réunion, sur la forme c'est-à-dire dans le fonctionnement, le PCR ne parvient toujours pas à proposer un modèle de gestion crédible aux yeux non seulement de la population, mais surtout de ses militants. C'est sans doute l'une des principales informations à retenir de l'assemblée extraordinaire du PCR d'hier : les militants n'y croient plus. Comment Elie Hoarau, Claude Hoarau et Paul Vergès peuvent-ils parler de fraternité, de solidarité et de rassemblement, alors que les élus de l'Alliance "n'avaient pas été invités" ? Idem pour Eric Fruteau et les élus communistes de Saint-André...
Avant l'unité du parti, c'était des leaders politiques assis en rangs serrés sur le podium. Hier, Pierre Vergès était au troisième rang derrière Paul Vergès. Claude Hoarau en maître de cérémonie jouait sa partition. Maurice Gironcel assis entre Jean Ivoula, Martial Turpin et Camille Dieudonné (tous de Sainte-Suzanne) avaient créé son quatuor. La relève, elle, d'un côté Fabrice Hoarau, Yvan Dejean et Faïza Ibrahim, d'un autre Firose Gador, Patricia Coutandy et Julie Pontalba. Et parmi cette relève, il y avait au moins un individu qui faisait la tête parce que c'est à Faïza Ibrahim qu'a échu "l'honneur" de rapporter les premiers résultats des travaux du Conseil de reconstruction.
Elie Hoarau dans son discours avait dit : "Reconstruire, c'est adhérer aux valeurs du parti et les respecter : solidarité, fraternité, respect de la parole donnée, désintéressement personnel (on doit servir le parti et non se servir). Si c'est sur ce point précis que doit se construire le parti communiste réunionnais, et ramener et rassembler les militants qui n'y croient plus, le Congrès de mars 2013 a d'ores et déjà des allures de pèlerinage à la Vierge noire. Car là, il faudrait un miracle...
Il y a aussi cette salle de 1.500 places assises, clairsemée et qui s'est vidée de moitié avant même que Paul Vergès ne prenne la parole en dernier. Tristes communistes. Triste fin politique pour un homme d'exception. Une sortie ratée pour un homme politique local d'une dimension internationale. Et, la page n'est pas encore tournée. Pas définitivement. Elle le sera sans doute en mars 2013 lors du prochain Congrès du parti communiste réunionnais. Cinq mois suffiront-ils pour une transition réussie ? Un passage de relais (ou de témoin) réfléchi, pratique et efficace ?
Oui. Sans aucun doute. Car, cette fois-ci, le PCR est condamné à réussir. Et c'est Elie Hoarau qui en a jeté les bases idéales : "Il ne faut plus partir avec les mêmes, le temps de la relève est arrivé !" Le secrétaire général donnera l'exemple. Il ne sera plus candidat à sa succession. Bon c'est vrai, et pour rester courtois, Elie Hoarau en assez de ce qui se passe au PCR. Et, il est vrai qu'au PCR le changement du fonctionnement des mauvaises habitudes, les conflits de générations, les tensions internes, et des têtes pensantes engluées dans leur schéma du passé… le changement, ce n'est pas "maintenant".
Car, si sur le fond et sur le papier le parti communiste est le seul parti à avoir un projet pour La Réunion, sur la forme c'est-à-dire dans le fonctionnement, le PCR ne parvient toujours pas à proposer un modèle de gestion crédible aux yeux non seulement de la population, mais surtout de ses militants. C'est sans doute l'une des principales informations à retenir de l'assemblée extraordinaire du PCR d'hier : les militants n'y croient plus. Comment Elie Hoarau, Claude Hoarau et Paul Vergès peuvent-ils parler de fraternité, de solidarité et de rassemblement, alors que les élus de l'Alliance "n'avaient pas été invités" ? Idem pour Eric Fruteau et les élus communistes de Saint-André...
Avant l'unité du parti, c'était des leaders politiques assis en rangs serrés sur le podium. Hier, Pierre Vergès était au troisième rang derrière Paul Vergès. Claude Hoarau en maître de cérémonie jouait sa partition. Maurice Gironcel assis entre Jean Ivoula, Martial Turpin et Camille Dieudonné (tous de Sainte-Suzanne) avaient créé son quatuor. La relève, elle, d'un côté Fabrice Hoarau, Yvan Dejean et Faïza Ibrahim, d'un autre Firose Gador, Patricia Coutandy et Julie Pontalba. Et parmi cette relève, il y avait au moins un individu qui faisait la tête parce que c'est à Faïza Ibrahim qu'a échu "l'honneur" de rapporter les premiers résultats des travaux du Conseil de reconstruction.
Elie Hoarau dans son discours avait dit : "Reconstruire, c'est adhérer aux valeurs du parti et les respecter : solidarité, fraternité, respect de la parole donnée, désintéressement personnel (on doit servir le parti et non se servir). Si c'est sur ce point précis que doit se construire le parti communiste réunionnais, et ramener et rassembler les militants qui n'y croient plus, le Congrès de mars 2013 a d'ores et déjà des allures de pèlerinage à la Vierge noire. Car là, il faudrait un miracle...
Partager
