La défaite de Nicolas Sarkozy à la Présidentielle devait être la principale cause de l'implosion de la Droite. Le déferlement de la vague rose au premier tour des Législatives, pourrait à l'inverse, et c'est paradoxal, offrir des opportunités ou obliger la Droite locale à s'entendre, et ce pour éviter une humiliation à sa famille politique. Ce contexte inédit à l'issue de ce dimanche 10 juin, sombre pour La Réunion en confiance, incite les différents ténors "à mettre un peu d'eau dans leur vin".
Cela n'a pas été simple. Il a fallu des heures d'échanges, de discussions et d'arbitrage aux élus de la Droite, réunis lundi après-midi et une partie de la soirée dans un hôtel de Saint-Gilles pour parvenir à une position commune. L'élément qui a permis à une motion unanime, c'est sans aucun doute, le dialogue qui s'est renoué au Tampon entre Didier Robert, le chef de file du groupe des 28, et Paulet Payet, maire du Tampon en exercice. Les deux hommes se sont rencontrés en présence de deux membres de l'UMP.
La conséquence a été immédiate. Dès la semaine dernière, dans un communiqué, Paulet Payet a rappelé "qu'il n'avait promis quoi que ce soit à qui que ce soit" et ce dans l'optique du deuxième tour des Législatives. Le maire du Tampon a confirmé son positionnement dans un autre communiqué hier où "il ne donne aucune consigne de vote à ses électeurs pour le second tour de la députation". Le conseiller régional de La Réunion en confiance a donc rejeté l'accord de partenariat proposé lundi par André Thien-Ah-Koon, conseiller régional de l'Alliance.
Cette évolution de la situation politique, favorable à un partage des pouvoirs municipaux au Tampon, favorise aussi un rééquilibrage des rapports de force au sein de La Réunion en confiance, et également des stratégies à venir. Didier Robert, en "étroite collaboration" avec le maire en exercice, Paulet Payet, a désormais moins de deux ans pour repartir à la conquête de "sa commune" qu'il a quelque peu "négligée" selon une majorité de Tamponnais.
Cette stratégie mettra fin aux supputations d'une possible candidature de Didier Robert à Saint-Denis ou à Saint-Paul, pour les Municipales de 2014. Toutes les hypothèses sont aujourd'hui possibles et plausibles dans ces deux villes. C'est aussi vrai pour Saint-André, Saint-Louis et Saint-Benoît.
L'autre point important de ce schéma, tient dans la réponse en la question suivante : que va désormais faire la Droite au Conseil général ? Le soutien à Nassimah Dindar implique-t-il un changement de majorité au Département ? "Vous ne posez pas la bonne question, notre souci c'est de savoir qu'est-ce qu'il faudra assumer si nous participons à une nouvelle majorité départementale ? Cette question est essentielle à moins de deux ans des Cantonales et des Municipales de 2014".
C'est vrai. Imaginez Nathalie Bassire assise à côté d'André Thien-Ah-Koon dans l'hémicycle du palais de La Source, Daniel Gonthier à côté d'Ibrahim Dindar. C'est vrai aussi en politique, il faut savoir avaler des couleuvres. C'est vrai enfin. Il y a des fois ces couleuvres sont des boas ou des anacondas…
Ainsi va la politique, chacun sa mue...
Cela n'a pas été simple. Il a fallu des heures d'échanges, de discussions et d'arbitrage aux élus de la Droite, réunis lundi après-midi et une partie de la soirée dans un hôtel de Saint-Gilles pour parvenir à une position commune. L'élément qui a permis à une motion unanime, c'est sans aucun doute, le dialogue qui s'est renoué au Tampon entre Didier Robert, le chef de file du groupe des 28, et Paulet Payet, maire du Tampon en exercice. Les deux hommes se sont rencontrés en présence de deux membres de l'UMP.
La conséquence a été immédiate. Dès la semaine dernière, dans un communiqué, Paulet Payet a rappelé "qu'il n'avait promis quoi que ce soit à qui que ce soit" et ce dans l'optique du deuxième tour des Législatives. Le maire du Tampon a confirmé son positionnement dans un autre communiqué hier où "il ne donne aucune consigne de vote à ses électeurs pour le second tour de la députation". Le conseiller régional de La Réunion en confiance a donc rejeté l'accord de partenariat proposé lundi par André Thien-Ah-Koon, conseiller régional de l'Alliance.
Cette évolution de la situation politique, favorable à un partage des pouvoirs municipaux au Tampon, favorise aussi un rééquilibrage des rapports de force au sein de La Réunion en confiance, et également des stratégies à venir. Didier Robert, en "étroite collaboration" avec le maire en exercice, Paulet Payet, a désormais moins de deux ans pour repartir à la conquête de "sa commune" qu'il a quelque peu "négligée" selon une majorité de Tamponnais.
Cette stratégie mettra fin aux supputations d'une possible candidature de Didier Robert à Saint-Denis ou à Saint-Paul, pour les Municipales de 2014. Toutes les hypothèses sont aujourd'hui possibles et plausibles dans ces deux villes. C'est aussi vrai pour Saint-André, Saint-Louis et Saint-Benoît.
L'autre point important de ce schéma, tient dans la réponse en la question suivante : que va désormais faire la Droite au Conseil général ? Le soutien à Nassimah Dindar implique-t-il un changement de majorité au Département ? "Vous ne posez pas la bonne question, notre souci c'est de savoir qu'est-ce qu'il faudra assumer si nous participons à une nouvelle majorité départementale ? Cette question est essentielle à moins de deux ans des Cantonales et des Municipales de 2014".
C'est vrai. Imaginez Nathalie Bassire assise à côté d'André Thien-Ah-Koon dans l'hémicycle du palais de La Source, Daniel Gonthier à côté d'Ibrahim Dindar. C'est vrai aussi en politique, il faut savoir avaler des couleuvres. C'est vrai enfin. Il y a des fois ces couleuvres sont des boas ou des anacondas…
Ainsi va la politique, chacun sa mue...