"S'il voulait faire un coup fumant, Vincent Peillon a raté son coup. Ce n'était pas le moment de relancer ce débat". La Gauche dans l'ensemble, se serait volontiers passé de la polémique déclenchée par le ministre de l'Education nationale. Stéphane Fouassin, médecin généraliste et maire de Salazie, va plus loin. "Comment peut-on penser que la légalisation de la consommation du cannabis aura un effet bénéfique dans la lutte contre les dépendances. Regardez les dégâts causés depuis des décennies par l'alcool".
S'il est vrai que le cannabis (ou le zamal) a des vertus thérapeutiques, "comment peut-on penser ne serait-ce une seconde, qu'un adolescent de 15 ans, fume pour se soigner ? Dépénaliser le cannabis, c'est surtout inciter à la consommation à la sortie des écoles, des collèges et les lycées". Stéphane Fouassin, candidat à la députation dans la cinquième circonscription, en juin, a fait de ce sujet, l'un de ses chevaux de bataille. "Les effets du zamal corrompent les schémas de comportement et de fonctionnement des usagers surtout lorsqu'ils sont incapables de modérer et réguler leur consommation".
"Il ne faut pas remplacer une dépendance par une autre. Nous le voyons avec ceux qui prennent de l'alcool de plus en plus jeunes. Nous voyons aussi les conséquences qui en découlent : vitesse excessive au volant, accident de la route, incivilité, comportement asocial et violent… "Si le médecin est contre pour les effets sur le comportement, l'homme politique est contre parce qu'une fois de plus "certains adultes tentent de fuir leurs responsabilités. Et l'éducation, c'est aussi placé nos jeunes face à leurs droits, mais aussi leurs devoirs".
Stéphane Fouassin se veut pertinent. "Vous imaginez un enseignant en train de faire la leçon à une classe dont la moitié des élèves est sous l'effet du zamal ? Vous imaginez une maison où les parents et les enfants font tourner un joint à table. Qu'est-ce qu'il reste comme repère aux jeunes pour se construire ? Comment vont-ils intégrer le sens du devoir et de la responsabilité ? Et imaginez, une visite ministérielle de Vincent Peillon à La Réunion. Devinez ce que pourraient lui proposer de partager des écoliers, des collégiens ou des lycéens…"
S'il est vrai que le cannabis (ou le zamal) a des vertus thérapeutiques, "comment peut-on penser ne serait-ce une seconde, qu'un adolescent de 15 ans, fume pour se soigner ? Dépénaliser le cannabis, c'est surtout inciter à la consommation à la sortie des écoles, des collèges et les lycées". Stéphane Fouassin, candidat à la députation dans la cinquième circonscription, en juin, a fait de ce sujet, l'un de ses chevaux de bataille. "Les effets du zamal corrompent les schémas de comportement et de fonctionnement des usagers surtout lorsqu'ils sont incapables de modérer et réguler leur consommation".
"Il ne faut pas remplacer une dépendance par une autre. Nous le voyons avec ceux qui prennent de l'alcool de plus en plus jeunes. Nous voyons aussi les conséquences qui en découlent : vitesse excessive au volant, accident de la route, incivilité, comportement asocial et violent… "Si le médecin est contre pour les effets sur le comportement, l'homme politique est contre parce qu'une fois de plus "certains adultes tentent de fuir leurs responsabilités. Et l'éducation, c'est aussi placé nos jeunes face à leurs droits, mais aussi leurs devoirs".
Stéphane Fouassin se veut pertinent. "Vous imaginez un enseignant en train de faire la leçon à une classe dont la moitié des élèves est sous l'effet du zamal ? Vous imaginez une maison où les parents et les enfants font tourner un joint à table. Qu'est-ce qu'il reste comme repère aux jeunes pour se construire ? Comment vont-ils intégrer le sens du devoir et de la responsabilité ? Et imaginez, une visite ministérielle de Vincent Peillon à La Réunion. Devinez ce que pourraient lui proposer de partager des écoliers, des collégiens ou des lycéens…"
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