Chassez le naturel, il revient au galop (ou chassez le naturiste, il revient au bungalow). Rappelez-vous 2008 ! Maurice Gironcel (PCR) et Gilbert Annette (PS) ont séché les larmes de Nassimah Dindar, présidente sortante du Conseil général, honnie par une Droite maladroite et inélégante. La Droite majoritaire au Département avait choisi Jean-Louis Lagourgue comme candidat à la présidence, alors que le vote interne avait préféré Cyrille Melchior. Bis répétita en 2011.
Un an et demi après le prolongement de ce "Pacs" à trois. Les ralé-poussé, les disputes, les scènes de ménage, les coups bas et les infidélités, jusque-là gardés secrets dans les couloirs du palais, ont lieu sur la place publique. Il est vrai que la présidentielle et les Législatives ont "bougé les lignes", comme se plaît à dire Pierre Vergès, quatrième vice-président du Conseil général. Les "Modéré" de Nassimah Dindar et les conseillers généraux communistes ne peuvent plus être sur le même positionnement. Ces deux camps dénoncent souvent la réduction des moyens financiers par l'Etat, et demandent plus de budget, alors que le PS ne cesse de dire que le gouvernement socialiste fait de gros efforts pour l'Outre-mer et La Réunion.
Jusqu'à quand Nassimah Dindar va se retenir avant de réclamer les 350 à 400 millions d'euros au titre du transfert de l'API et l'APA, comme cela a été le cas au cours de la présidence de Nicolas Sarkozy, et souvent pour plaire à ses alliés de circonstance, le PS et le PCR. Les Législatives à La Réunion, ont non seulement bougé les lignes, elles sont surtout créé un contexte politique différent, et la perspective des échéances électorales à venir, ne cessent d'envenimer les relations au sein de la majorité départementale.
Le socialiste Jean-Claude Fidji prend ses distances avec son "amie Nassimah". Gérald Maillot, conseiller général de la Bretagne et premier adjoint au maire de Gilbert Annette, "relève" tous ce qui avantage la communication personnelle favorable à la présidente. La dernière mesure concernant les crèches "unilatérale" pour le PS, a envenimé un peu plus les rapports Nassimah Dindar/PS. Dans son édito, Yves Mont-Rouge, rédacteur en Chef du Journal de l'Ile et de Clicanoo, a écrit que le PS "a mis l'huile sur le feu".
Et autre fait passé inaperçu. C'est Pascaline Chéreau-Nemazine, conseillère générale de Saint-Paul, déléguée à la Petite enfance, qui aurait dû faire une mise au point, comme cela avait été explicité dans l'invitation à la conférence de presse. La tâche est finalement revenue à Ibrahim Dindar et à Daniel Alamélou. La raison officielle de ce changement : "Pascaline Chéreau-Nemazine avait un conseil municipal". Sauf que dans le même temps, Virginie Sallé, adjoint au maire de Saint-Paul déléguée à la Petite enfance, se fendait d'un communiqué sans équivoque : "La décision du Conseil général sur la petite enfance, une ineptie".
Vendredi 30 novembre lors de sa conférence de presse, Paul Vergès, président du PCR, raillait sur les vraies raisons qui ont conduit Nassimah Dindar à adhérer à l'UDI. "Ils y vont tous pour avoir un mandat". Cette ambiance de plus en plus inamicale et tendue, est aussi perceptible lors des rencontres avec la presse. Le PS a toujours une bonne raison pour ne plus respecter la règle de départ : "Les trois composantes doivent être représentées". Les petites phrases conclues par des sourires forcés en assemblée plénière, laissent désormais place à des peaux de banane.
La question aujourd'hui est : "Que va devenir le bébé conçu par les "Modéré", le PS et le PCR ?". Quand on voit qu'ils ne sont même pas d'accord sur les crèches...
Un an et demi après le prolongement de ce "Pacs" à trois. Les ralé-poussé, les disputes, les scènes de ménage, les coups bas et les infidélités, jusque-là gardés secrets dans les couloirs du palais, ont lieu sur la place publique. Il est vrai que la présidentielle et les Législatives ont "bougé les lignes", comme se plaît à dire Pierre Vergès, quatrième vice-président du Conseil général. Les "Modéré" de Nassimah Dindar et les conseillers généraux communistes ne peuvent plus être sur le même positionnement. Ces deux camps dénoncent souvent la réduction des moyens financiers par l'Etat, et demandent plus de budget, alors que le PS ne cesse de dire que le gouvernement socialiste fait de gros efforts pour l'Outre-mer et La Réunion.
Jusqu'à quand Nassimah Dindar va se retenir avant de réclamer les 350 à 400 millions d'euros au titre du transfert de l'API et l'APA, comme cela a été le cas au cours de la présidence de Nicolas Sarkozy, et souvent pour plaire à ses alliés de circonstance, le PS et le PCR. Les Législatives à La Réunion, ont non seulement bougé les lignes, elles sont surtout créé un contexte politique différent, et la perspective des échéances électorales à venir, ne cessent d'envenimer les relations au sein de la majorité départementale.
Le socialiste Jean-Claude Fidji prend ses distances avec son "amie Nassimah". Gérald Maillot, conseiller général de la Bretagne et premier adjoint au maire de Gilbert Annette, "relève" tous ce qui avantage la communication personnelle favorable à la présidente. La dernière mesure concernant les crèches "unilatérale" pour le PS, a envenimé un peu plus les rapports Nassimah Dindar/PS. Dans son édito, Yves Mont-Rouge, rédacteur en Chef du Journal de l'Ile et de Clicanoo, a écrit que le PS "a mis l'huile sur le feu".
Et autre fait passé inaperçu. C'est Pascaline Chéreau-Nemazine, conseillère générale de Saint-Paul, déléguée à la Petite enfance, qui aurait dû faire une mise au point, comme cela avait été explicité dans l'invitation à la conférence de presse. La tâche est finalement revenue à Ibrahim Dindar et à Daniel Alamélou. La raison officielle de ce changement : "Pascaline Chéreau-Nemazine avait un conseil municipal". Sauf que dans le même temps, Virginie Sallé, adjoint au maire de Saint-Paul déléguée à la Petite enfance, se fendait d'un communiqué sans équivoque : "La décision du Conseil général sur la petite enfance, une ineptie".
Vendredi 30 novembre lors de sa conférence de presse, Paul Vergès, président du PCR, raillait sur les vraies raisons qui ont conduit Nassimah Dindar à adhérer à l'UDI. "Ils y vont tous pour avoir un mandat". Cette ambiance de plus en plus inamicale et tendue, est aussi perceptible lors des rencontres avec la presse. Le PS a toujours une bonne raison pour ne plus respecter la règle de départ : "Les trois composantes doivent être représentées". Les petites phrases conclues par des sourires forcés en assemblée plénière, laissent désormais place à des peaux de banane.
La question aujourd'hui est : "Que va devenir le bébé conçu par les "Modéré", le PS et le PCR ?". Quand on voit qu'ils ne sont même pas d'accord sur les crèches...