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Communiqué de Presse Région Réunion


Politique
Mardi 19 Avril 2016

Le Président Didier ROBERT fait voter en séance 31 rapports pour les chantiers réunionnais, l’activité et l’emploi


Commission Permanente de la Région :

Le 19 avril 2016
La Commission Permanente de la Région Réunion s’est réunie ce mardi 19 avril 2016 sous la présidence de Didier Robert à l’Hôtel de Région Pierre LAGOURGUE. Les conseillers régionaux ont examiné et voté 31 rapports ; de nombreux dossiers qui marquent en particulier l’investissement important de la collectivité pour instaurer durablement un contexte favorable au développement économique, et cela à travers le levier d’un haut niveau de commande publique.
Grands chantiers, aides aux entreprises innovantes, entretien et amélioration des équipements existants, aménagement du territoire... le Président Didier ROBERT veut continuer à maintenir un rythme à court, moyen et long terme pour soutenir l’activité et l’emploi.
Autre point notable évoqué lors de cette séance : la prise en compte des questions environnementales et des acteurs de l’Environnement en tant que secteur d’activité à part entière, dans le cadre de l’aménagement et des grands travaux, mais aussi dans leur valorisation, en tant que domaine-ressource, fécond en terme d’innovation et savoir-faire.
En n, la part culturelle des compétences régionales s’af rme fortement dans toute sa dimension structurante, référent identitaire, socle pédagogique nécessaire au développement de la création artistique. Les élus ont validé des subventions aux acteurs locaux.
Les Grands chantiers réunionnais au service de l’activité pour des emplois pérennes
La politique de grands chantiers voulue par la Région Réunion participe évidemment d’une volonté de relance, mais il ne peut y avoir de relance sans prise en compte du facteur humain, de l’entrepreneur et des demandeurs d’emploi. D’où le renouvellement de la convention-cadre Etat-Région-Pôle Emploi annexée aux grands chantiers d’aménagement du territoire soutenus par les accords de Matignon (2010).
Pour que les grands chantiers béné cient effectivement à l’économie locale et à l’Emploi, les besoins des entreprises sont anticipés de manière à susciter la formation des compétences nécessaires, tant en termes de quali cations que d’effectifs. Et pour éviter un effet dépression en n de chantier, il s’agit de prévoir les moyens pour pérenniser les emplois et les compétences mis en œuvre. La première convention-cadre a été signée en octobre 2011 (échéance 31 mars 2016).
Ce partenariat ef cace Etat/Région/Pôle emploi a permis de cibler les métiers et mettre en adéquation les besoins de formation ; une trentaine de plans d’action-métiers, dont 19 réalisés à ce jour, ont été mis en œuvre pour répondre aux entreprises.
1031 places de formation ont été et sont nancées, dont 782 par la collectivité.
En termes de recrutement, 615 embauches ont été enregistrées directement en phase avec la NRL, dont 56% sur des contrats de plus de six mois. Le chantier de l’aéroport Roland Garros a béné cié de 36 embauches. Les projets du Trans Eco Express (TEE) ont permis 44 embauches. D’autres chantiers, tels que ceux liés au numérique, à l’énergie, la LGV Tours-Bordeaux ont concrétisé 67 embauches.
La nouvelle convention a été élargie. Seront ainsi intégrés les chantiers liés au déploiement de la bre optique dans le cadre du plan très haut débit pour mieux répondre aux besoins des opérateurs; un programme de formation du secteur TIC pour la bre optique serait mis en œuvre pour 81 stagiaires. Par ailleurs, seront intégrés au périmètre de la nouvelle convention les chantiers liés à la réhabilitation du bâti social en phase avec le Plan Logement Outre-Mer.
L’entrepreneur comme moteur de l’économie Soutenir les entreprises des Hauts :
Au travers du programme d’appui aux entreprises des Hauts, les élus ont voté pour 79 785 euros de subventions à destination de sept entreprises d’économie résidentielle : La boutique des laves à Piton Ste Rose - Entreprise Maurer Marie Nathalie, la Petite France - K’Bar à Grand Ilet- La boutique du Bambou à Hell Bourg - SAS Ti Bertel au Tremblet- EURL Imp 3D RUN au Tampon - Hardwarun au Bois de Nè es St—Paul... Un accompagnement utile pour ces entreprises situées dans la zone du cœur du Parc National ou de son périmètre d’adhésion.
Stimuler la croissance économique avec le programme du FEDER accessible aux entreprises locales :
Pour permettre le renforcement de l’encadrement dans l’entreprise et doper la compétitivité des produits, les élus ont validé, entre autres projets, l’attribution d’une aide d’un montant total de 111 600 euros (89 280 euros au titre du FEDER et 22 320 euros au titre de la Région) à deux entreprises, la SAS ARKAN ENERGY MANAGEMENT et la SARL GAIA SERVICES ET PROSPECTIVE, respectivement pour le recrutement d’un responsable d’études et du développement (30 000 euros), et de trois cadres, un responsable d’études, un directeur commercial et un responsable comptable junior (81 600 euros). ARKAN ENERGY intervient sur le marché des solutions de maintenance ou d’évolution des installations électriques des entreprises et des collectivités ; GAIA est spécialisée dans la fabrication, la maintenance et l’exploitation de systèmes de production d’eau chaude solaires.
Compétitivité, innovation et conquête : de la con serie aux nanomédicaments
- Sur les secteurs Industrie / Artisanat du FEDER, les entreprises CALICOCO de Saint- Paul et FORINTECH (Saint-Paul), spécialisées respectivement dans la fabrication de con series à base de produits locaux et la réalisation de forages et sondages de terrains et milieux pour la seconde, ont obtenu une aide FEDER-Région d’un montant total de 396 900, 80 euros (CALICOCO : 81 684, 60 euros pour acquérir du matériel de production et procéder à l’aménagement des locaux de sa chaîne de production et lancer de nouvelles gammes de produits ; FORINTECH 315 216,50 euros pour acheter des équipements de forage et assurer la promotion de ses activités à l’export international).
- Sur le secteur innovation du FEDER : les élus ont validé la demande d’aide de la société TORSKAL, de Ste-Clotilde, dans son projet visant à « Concevoir et développer des nanovecteurs par chimie verte ». Le projet porte sur la conception de nanomédicaments qui ont pour mission de diagnostiquer et détruire des cellules tumorales en les soumettant directement à l’in uence de molécules actives issues de deux plantes réunionnaises inscrites à la pharmacopée française.
Le projet de TORSKAL, vise à la poursuite sur 24 mois d’un programme conçu en collaboration avec le Laboratoire de Chimie des Substances Naturelles et des Sciences des Aliments (LCSNSA) de l’Université de La Réunion. Une aide d’un montant global de 308 694, 51 euros, répartie entre le FEDER, 246 955,61 euros et la Région, 61 738, 90 euros. Toujours dans le cadre de ce projet, une seconde subvention portant sur le recrutement d’un post doctorant spécialisé en phytochimie, à hauteur de 41 754 euros, à été aussi validée par les élus.
L’Aménagement, la sécurisation, l’amélioration des réseaux sur le territoire...
- Saint-Philippe : un pont sur la ravine Takamaka
La commande publique en matière de BTP ne se limite pas aux « Grands Chantiers Réunionnais». L’entretien et la modernisation des réseaux routiers et des ouvrages d’art existants suscite une surveillance et une activité constantes du fait même des conditions climatiques propres à La Réunion.
Les Conseillers régionaux ont voté une autorisation de programme complémentaire de 376 000 euros sur l’opération de construction d’un pont au dessus de la ravine Takamaka, sur la RN2. Une action qui s’inscrit dans le plan de suppression des radiers sur le réseau des routes dites nationales. Précision utile : l’ouvrage est dimensionné pour supporter une crue centennale et éviter tout risque de submersion en tel cas.
- Le Tampon : suppression du radier de la Ravine Blanche
Dans le sud, sur le chantier de la Ravine Blanche, le radier sur la RN3 est remplacé par un pont capable d’affronter une crue trentennale. Les élus ont autorisé une enveloppe supplémentaire de 60 000 euros pour naliser les travaux dont la livraison est proche (enveloppe initiale : 1 151 226 euros).
- Un axe piétons et vélos sur l’ancien pont de la Rivière St-Etienne
Les élus ont voté la poursuite des études sur les conditions d’élargissement de l’ancien pont de la Rivière St-Etienne, à Saint-Louis, a n d’y aménager des axes de circulation réservés aux piétons et aux cyclistes, des modes de cheminement quali és de « doux » par rapport à la circulation automobile. La voie concernée par cette circulation et dans laquelle s’inscrira ce nouveau segment correspond à un itinéraire situé entre le giratoire de Bel Air et la future entrée de la ZAC Pierrefonds aérodrome. Une autorisation de programme d’un montant de 100 000 euros a été actée par les élus pour la poursuite des études et l’intégration d’un nouvel axe sur le pont.
Saint-Pierre : aménagement et mise en valeur de la Pointe du diable
L’un des axes du FEDER vise à la gestion rationnelle et à la valorisation du patrimoine, notamment dans le cadre de la mise en œuvre d’équipements touristiques. C’est exactement le propos de la commune de Saint-Pierre qui souhaite poursuivre l’aménagement de sa façade maritime, dans la continuité des points touristiques existants, tels que les jardins de la plage, ou en cours de travaux tel le Petit Boulevard.
La valorisation de la zone de promenade comprise entre la Pointe du diable et Saline balance tombe donc sous le sens, avec des équipements publics de type agrès de tness, aires de jeux pour enfants... Le sentier littoral qui court jusqu’à la forêt de l’Etang-Salé en longeant le site de l’étang du Gol sera lui aussi sécurisé et équipé de balises solaires, d’aires de pique-nique, de douches et sanitaires automatiques. Les élus ont donc autorisé l’attribution d’une subvention de 2 450 000 euros au titre du FEDER.
- Saint-Philippe... sur la voie vélo régionale
La commune entend réaliser plus de 8 kilomètres de voies cyclables pour inciter à l'usage du vélo et uidi er la circulation sur son territoire, ce qui s’inscrit parfaitement dans le schéma directeur de la Voie Vélo Régionale de La Réunion et dans les objectifs du FEDER. La première phase de cet aménagement portera sur un segment routier courant de Mare Longue, au lieu dit Le souf eur d’Arbonne, jusqu’au carrefour de la rue de la pompe (sic); soit 4 km de linéaire. Les travaux consistent en la création de surlargeurs cyclables sur accotements aménagés de part et d’autre de la RN2, sans oublier la reprise des infrastructures existantes en secteur urbain et l’installation d’une signalétique adaptée. Les élus ont validé l’engagement d’un montant de 791 914 euros au titre du FEDER.
Pour mémoire, le schéma directeur de la Voie Vélo Régionale de La Réunion prévoit de développer 220 kilomètres de pistes cyclables autour de l’île ; 90 km ont déjà été réalisés.
Environnement
La Préservation de la biodiversité de La Réunion

Le Conservatoire Botanique National de Mascarin (CBNM), doté du label Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), est responsable en matière de connaissance et de sauvegarde de la ore des habitats menacés sur son territoire d’agrément (La Réunion, Mayotte et les Iles Eparses.) Pour permettre de réaliser le très encyclopédique projet Connaissance, conservation et valorisation du patrimoine végétal réunionnais classé au patrimoine mondial de l’humanité, les élus ont approuvé une subvention de 961 984,53 euros (FEDER, 673 389,17 euros/ Région Réunion, 288 595, 36 euros)
Cette opération s’inscrit dans l’esprit de la convention-cadre Région Réunion/CBNM du 31 août 2015 qui prévoit la valorisation et l’acquisition des connaissances sur la ore et les habitats endémiques et indigènes de La Réunion. Au-delà de ses missions de connaissance et de conservation, le CBNM a fait sienne la Démarche Aménagements Urbains et Plantes Indigènes (DAUPI), qui répond aux besoins des aménageurs publics tout en préservant la biodiversité et en limitant l’utilisation d’espèces exotiques envahissantes et potentiellement envahissantes sur le territoire.
Par ailleurs, le CBNM doit réaliser un inventaire et des évaluations oristiques dans le cadre de la dé nition du Schéma Régional de cohérence écologique (SRCE) et de la Trame Verte et Bleue (TVB).
SEAS-OI : veiller sur l'Océan Indien par Satellite
La Région participe, via une convention de gouvernance, passée avec l’Etat, l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD, ex-ORSTOM) et l’Université, au fonctionnement du pôle d’excellence en télédétection SEAS-OI, et plus encore, assure le mandat relatif à la valorisation en coopération régionale de cette technologie.
Ainsi, les élus de la commission permanente ont-ils autorisé l’attribution d’’une subvention de 30 000 euros dans le cadre du plan de nancement de la station pour 2016.
Pour mémoire, SEAS-OI (Surveillance de l'Environnement Assistée par Satellite dans l'Océan Indien) est une station de télédétection au service du développement dans le Sud Ouest de l'Océan Indien. Cette station est équipée de 3 antennes pour la réception de satellites à haute résolution (optique et radar), mais aussi pour la collecte des données des satellites NOAA et Seawifs, ainsi qu’une antenne Meteosat.

Ce dispositif de réception est opérationnel depuis 2012. A titre d’exemple, il permet d’observer à l’échelle régionale le phénomène global de blanchissement des récifs coralliens, de suivre leurs capacités de régénération et donc de mieux comprendre l’événement.
La promotion et la valorisation de la culture Le soutien aux associations réunionnaises
Les artistes doivent être soutenus et la culture réunionnaise diffusée et promue le plus largement possible. La collectivité a, depuis 2010, de manière volontariste renforcé son accompagnement et les moyens en ce sens. Jamais les budgets et dispositifs d’accompagnement n’ont été aussi importants.
Le soutien aux associations constitue en ce sens un point important. La Région s’inscrit donc dans cette volonté et travaille par ailleurs à la meilleure connaissance des origines et de la diversité Réunionnaises à travers la valorisation d’événements portés par des associations locales.
Les élus ont voté une enveloppe de 79 500 euros pour permettre à 10 associations culturelles d’organiser des événements et festivals à La Réunion et ainsi participer à la promotion culturelle.
Sur la NRL : un travail en partenariat avec les associations pour des mesures environnementales
La Région a intégré dès le départ du chantier de la NRL la prise en compte du volet environnemental. Création d’un comité de suivi, appui technique du WWF, évaluation des impacts... la collectivité a par ailleurs décidé de consacrer 80 millions d’euros à l'ensemble des mesures nécessaires et utiles a la préservation et à la compensation de l’impact environnemental à chaque fois que nécessaire.
Dans ces mesures spéci ques et sans précédent à l’échelle d’un grand chantier, sont aussi intégrés: le contrôle de l’évolution des fonds sous-marins, la qualité de l’eau, le bruit aérien, l’acoustique sous-marine, la détection et le suivi des mammifères marins, les biocénoses marines ....
C’est un travail avec les différentes associations spécialisées qui a été engagé depuis 2010.
Aujourd’hui la région engage les actions adaptées préconisées par les experts, actions dites d’accompagnement et de compensation, dimensionnées aux impacts résiduels sur les milieu terrestre et marin.
Ainsi une série de conventions vont être passées avec différents partenaires parmi lesquels :

- le GIP Réserve Naturelle Marine de La Réunion pour « l’amélioration des conditions de quiétude des mammifères marins » pour la durée du chantier de la NRL ; 680 000 euros dont 300 000 euros pour le recrutement d’un cadre A sur 3 ans, et de deux techniciens sur 2 ans et demi; 20 000 euros pour l’achat d’un bateau pour assurer la sensibilisation des usagers sur le plan d’eau ; 35 000 euros de frais de fonctionnement.
- l’association Groupe Local d’Observation des Cétacés (Globice), sur 18 mois, pour la rédaction d’un "Plan de conservation des baleines à bosse des Mascareignes au cours de l’hiver Austral". Montant de l’action : 700 000 euros.
Plus de 10 126 793 euros, sur 72 mois, ont été engagés pour ce suivi rigoureux
avec les partenaires tels que La Réserve Marine, les associations Globice, Seor...
- la Société d’études ornithologiques de La Réunion (SEOR) pour la participation du maître d’ouvrage à l’effort de soin de l’avifaune sensible impactée. A savoir les risques présumés d’échouage et de mortalité des oiseaux marins du fait de l’élévation des ouvrages de la route. Entrent notamment dans le cadre de cette action le renforcement des moyens du centre de soins de la SEOR et le suivi de l’avifaune échouée... Coût de cette action : 212 114 euros sur trois ans. Cette convention pourra être renouvelée par avenant jusqu’à l’atteinte des objectifs xés à concurrence de 390 000 euros. 

Communication Région Réunion



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