Et s'il en reste un, Paul Vergès veut que ce soit lui. Il y a quelques semaines, le président du PCR dénonçait ceux qui adhéraient à "Pour La Réunion" d'Huguette Bello, "pour un mandat". Hier, le co-fondateur du du parti communiste raillait tous ceux qui ralliaient l'UDI, "parce que dans dix-huit mois, il y a les Municipales. Mon message remet en cause des avantages acquis". Paul Vergès n'est candidat à aucune fonction élective. "Je suis à contre-courant". Ce poisson (son signe zodiacal, sans ascendant saumon), espère voir d'autres congénères "retrouver leur esprit", et revenir ainsi à la source. A l'essentiel.
"L'essentiel demeure notre réalité politique, économique et sociale. La classe politique doit prendre conscience de la gravité de la situation.Nous traversons la crise la plus grave depuis les années 60. Nous devons garder à l'esprit que notre principal problème est notre croissance démographique. Notre population a été multipliée par trois. Et de l'autre côté, les moyens financiers du modèle de société de la mère patrie et de l'Europe, continue à diminuer. La précarité gagne du terrain. A l'index du développement humain à La Réunion n'est classée qu'à la 75e place, alors la Martinique et la Guadeloupe sont 40e et la France métropolitaine est au 20e rang".
Paul Vergès fait le même constat. "Notre modèle de société est dépassé, il n'est plus efficace. Il faut des réponses à la hauteur des problèmes posés. La qualité des solutions passe d'abord "par une vision globale de la réalité politique, économique et sociale. C'est ce qui permet de faire des propositions opportunes et efficaces". Et Paul Vergès de ressortir les propositions communistes. "Il faut l'unité républicaine pour la fonction publique à La Réunion. Je suis pour la sauvegarde de la surrémunération des fonctionnaires en exercice, il faut réduire jusqu'à suppression totale, le revenu surrémunéré de ceux qui viendront après".
Paul Vergès critique aussi la présence de deux collectivités sur un "petit caillou". "Une évolution statutaire est désormais nécessaire. Les élus d'Alsace demandent aujourd'hui la création d'une Assemblée unique. J'ai confiance, nous finirons par y arriver", a-t-il dit avant de faire une clin d'œil à son copain, un certain Jean-Paul V., ex-parlementaire "qui a œuvré pour compliquer sa tâche en ce sens". Ce que regrette beaucoup Paul Vergès. "Jean-Paul V. a toujours été à contre-courant. Voyez-vous même, il est poisson comme moi, et il a un bateau de pêche…"
"L'essentiel demeure notre réalité politique, économique et sociale. La classe politique doit prendre conscience de la gravité de la situation.Nous traversons la crise la plus grave depuis les années 60. Nous devons garder à l'esprit que notre principal problème est notre croissance démographique. Notre population a été multipliée par trois. Et de l'autre côté, les moyens financiers du modèle de société de la mère patrie et de l'Europe, continue à diminuer. La précarité gagne du terrain. A l'index du développement humain à La Réunion n'est classée qu'à la 75e place, alors la Martinique et la Guadeloupe sont 40e et la France métropolitaine est au 20e rang".
Paul Vergès fait le même constat. "Notre modèle de société est dépassé, il n'est plus efficace. Il faut des réponses à la hauteur des problèmes posés. La qualité des solutions passe d'abord "par une vision globale de la réalité politique, économique et sociale. C'est ce qui permet de faire des propositions opportunes et efficaces". Et Paul Vergès de ressortir les propositions communistes. "Il faut l'unité républicaine pour la fonction publique à La Réunion. Je suis pour la sauvegarde de la surrémunération des fonctionnaires en exercice, il faut réduire jusqu'à suppression totale, le revenu surrémunéré de ceux qui viendront après".
Paul Vergès critique aussi la présence de deux collectivités sur un "petit caillou". "Une évolution statutaire est désormais nécessaire. Les élus d'Alsace demandent aujourd'hui la création d'une Assemblée unique. J'ai confiance, nous finirons par y arriver", a-t-il dit avant de faire une clin d'œil à son copain, un certain Jean-Paul V., ex-parlementaire "qui a œuvré pour compliquer sa tâche en ce sens". Ce que regrette beaucoup Paul Vergès. "Jean-Paul V. a toujours été à contre-courant. Voyez-vous même, il est poisson comme moi, et il a un bateau de pêche…"