Le parti socialiste doit choisir son camp au Conseil général et à la Région Réunion. Leur position est devenue intenable au Département. Hier, ils n'étaient pas présents à la conférence de presse de présentation du budget primitif (BP), alors que les conseillers généraux socialistes ont pleinement participé à l'élaboration du BP. Le mot d'ordre du groupe était de ne pas participer à son exposition aux médias. Et surprise, il y avait malgré tout Daniel Huet, élu PS de Saint-Benoît. Il avait tout simplement oublié qu'il ne devait pas être là.
Le conseiller général bénédictin, mal à l'aise et qui n'a pas dit un mot, devait sans doute en vouloir à son parti. Un groupe PS partagé entre deux attitudes, l'une qui est pour rester dans la majorité hétéroclite du Conseil général jusqu'en 2014, et l'autre pour une situation claire et simple : quitter l'équipe dirigée par Nassimah Dindar. D'autres qui en ont marre d'être pris entre le marteau et l'enclume, d'un côté Gilbert Annette et de l'autre Jean-Claude Fruteau/Patrick Lebreton, voudraient aussi une clarification au sein du PS. Un mouvement ou un deuxième parti socialiste à La Réunion est désormais inéluctable.
Cela permettrait aussi de préciser le positionnement du PS ou de ses deux courants à la Région Réunion. Pour Paul Vergès, il n'y a pas d'ambiguïté : "Ce sont les socialistes qui ont fait élire Didier Robert à la Région Réunion". Vrai ou faux, les élus du PS sont aussi dans une position délicate. Comme au Conseil général sur le transfert des compétences et des budgets à "un euro près" (RSA et APA), le Conseil régional réclame des moyens financiers à l'Etat pour la continuité territoriale, les emplois verts et la vie chère. Que ce soit au palais de la Source ou à la pyramide inversée, le responsable de la baisse des dotations, c'est le gouvernement socialiste.
Aujourd'hui, le PCR et les "Modéré" pour la majorité départementale, et l'opposition, ne vont pas se priver de pointer du doigt l'auteur de l'effet ciseau, "l'effet sécateur", a précisé Ibrahim Dindar. Au Conseil régional, l'Alliance va faire d'une pierre deux coups. L'opposition communiste va "une nouvelle fois dénoncer un gestion électoraliste et populiste de Didier Robert", et en rejeter une partie de la responsabilité sur le PS "qui a fait élire l'actuelle majorité régionale".
Le conseiller général bénédictin, mal à l'aise et qui n'a pas dit un mot, devait sans doute en vouloir à son parti. Un groupe PS partagé entre deux attitudes, l'une qui est pour rester dans la majorité hétéroclite du Conseil général jusqu'en 2014, et l'autre pour une situation claire et simple : quitter l'équipe dirigée par Nassimah Dindar. D'autres qui en ont marre d'être pris entre le marteau et l'enclume, d'un côté Gilbert Annette et de l'autre Jean-Claude Fruteau/Patrick Lebreton, voudraient aussi une clarification au sein du PS. Un mouvement ou un deuxième parti socialiste à La Réunion est désormais inéluctable.
Cela permettrait aussi de préciser le positionnement du PS ou de ses deux courants à la Région Réunion. Pour Paul Vergès, il n'y a pas d'ambiguïté : "Ce sont les socialistes qui ont fait élire Didier Robert à la Région Réunion". Vrai ou faux, les élus du PS sont aussi dans une position délicate. Comme au Conseil général sur le transfert des compétences et des budgets à "un euro près" (RSA et APA), le Conseil régional réclame des moyens financiers à l'Etat pour la continuité territoriale, les emplois verts et la vie chère. Que ce soit au palais de la Source ou à la pyramide inversée, le responsable de la baisse des dotations, c'est le gouvernement socialiste.
Aujourd'hui, le PCR et les "Modéré" pour la majorité départementale, et l'opposition, ne vont pas se priver de pointer du doigt l'auteur de l'effet ciseau, "l'effet sécateur", a précisé Ibrahim Dindar. Au Conseil régional, l'Alliance va faire d'une pierre deux coups. L'opposition communiste va "une nouvelle fois dénoncer un gestion électoraliste et populiste de Didier Robert", et en rejeter une partie de la responsabilité sur le PS "qui a fait élire l'actuelle majorité régionale".