Ce choix est celui du PCR. Nul ne peut la contester. Il faut la respecter. Jean-Yves Langenier a accepté la mission que lui a confié son parti. C'est son choix. Il a ses raisons. Jean-Yves Langenier mérite tout notre respect. Huguette Bello aussi. Y compris le respect de ses ex-amis du PCR. La députée sortante a contribué à la dimension du PCR. Et réciproquement.
Le conflit actuel, plus un conflit de générations qu'idéologique, est une évolution naturelle au sein d'un parti politique. Les caciques, enracinés dans des schémas définis par un des co-fondateurs du PCR, à qui ils vouent une admiration indicible, semblent à jamais figés sur le centralisme "démocratique" d'un secrétariat communiste sourd aux positions discordantes.
Cette obstination s'est avérée payante lors des Municipales de Sainte-Suzanne. Qu'en sera-t-il en juin dans la deuxième et la septième circonscriptions, lors des Législatives ? Cette fois, la configuration politique et électorale sera plus complexe. Il y a d'abord la stratégie même du PCR. Elle est peu crédible. Surtout dans la quatrième et la deuxième circonscriptions.
A Sainte-Suzanne, lors de la conférence exceptionnelle, le secrétaire général avait dit : "C'est au maire de conduire la bataille des Législatives ? Qu'est-ce qui explique que Claude Hoarau n'est pas candidat dans la quatrième circonscription ? Pourquoi avoir envoyé Yvan Dejean au casse-pipe ? C'est vrai, c'est pour ne pas gêner André Thien-Ah-Koon.
Il y a plus d'incohérences dans la deuxième ? Si Huguette Bello avait accepté d'être candidate dans la septième circonscription, le représentant du PCR aurait été Roland Robert. Un siège de député pour le maire de La Possession de 75 ans, ultime récompense pour l'ensemble de son "œuvre". La députée sortante n'a pas accepté la "stratégie" de son ex-parti.
Dans ce cas, pourquoi le PCR n'a pas maintenu la candidature de Roland Robert ? Et, pourquoi celle de Jean-Yves Langenier paraît plus pertinente ? Huguette Bello et Jean-Yves Langenier ont toujours entretenu de bonnes relations. Il est évident que celles-ci ne sortiront pas indemnes de la confrontation qui s'annonce.
Huguette Bello est parti avec un avantage certain. Aux yeux d'un grand nombre de militants communistes, d'une large partie de la population, et des instituts de sondage locaux, la députée sortante est "victime" d'un centralisme "démocratique" du PCR, et du diktat de Paul Vergès...
Le conflit actuel, plus un conflit de générations qu'idéologique, est une évolution naturelle au sein d'un parti politique. Les caciques, enracinés dans des schémas définis par un des co-fondateurs du PCR, à qui ils vouent une admiration indicible, semblent à jamais figés sur le centralisme "démocratique" d'un secrétariat communiste sourd aux positions discordantes.
Cette obstination s'est avérée payante lors des Municipales de Sainte-Suzanne. Qu'en sera-t-il en juin dans la deuxième et la septième circonscriptions, lors des Législatives ? Cette fois, la configuration politique et électorale sera plus complexe. Il y a d'abord la stratégie même du PCR. Elle est peu crédible. Surtout dans la quatrième et la deuxième circonscriptions.
A Sainte-Suzanne, lors de la conférence exceptionnelle, le secrétaire général avait dit : "C'est au maire de conduire la bataille des Législatives ? Qu'est-ce qui explique que Claude Hoarau n'est pas candidat dans la quatrième circonscription ? Pourquoi avoir envoyé Yvan Dejean au casse-pipe ? C'est vrai, c'est pour ne pas gêner André Thien-Ah-Koon.
Il y a plus d'incohérences dans la deuxième ? Si Huguette Bello avait accepté d'être candidate dans la septième circonscription, le représentant du PCR aurait été Roland Robert. Un siège de député pour le maire de La Possession de 75 ans, ultime récompense pour l'ensemble de son "œuvre". La députée sortante n'a pas accepté la "stratégie" de son ex-parti.
Dans ce cas, pourquoi le PCR n'a pas maintenu la candidature de Roland Robert ? Et, pourquoi celle de Jean-Yves Langenier paraît plus pertinente ? Huguette Bello et Jean-Yves Langenier ont toujours entretenu de bonnes relations. Il est évident que celles-ci ne sortiront pas indemnes de la confrontation qui s'annonce.
Huguette Bello est parti avec un avantage certain. Aux yeux d'un grand nombre de militants communistes, d'une large partie de la population, et des instituts de sondage locaux, la députée sortante est "victime" d'un centralisme "démocratique" du PCR, et du diktat de Paul Vergès...