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Bachil Valy : "Seule une vision globale à long terme, va nourrir l'activité économique".


Politique
Mercredi 30 Novembre 2011

Maire et conseiller de l'Entre-deux, et chef d'entreprise, le conseiller général a la délégation "finances" du Département. L'édile, comme les autres mairies, est confronté à la réduction des moyens financiers dans la mise en place de la politique publique, aussi bien dans sa ville qu'au Conseil général. "Il nous faut la réciprocité même partielle en matière d'investissement entre le public et le privé"


Bachil Valy : "Seule une vision globale à long terme, va nourrir l'activité économique".
Comment un maire ou un conseiller général délégué aux finances, doit investir l'argent public, pour espérer au moins un retour sur investissement, au mieux une synergie suffisante et nécessaire pour provoquer l'effet dominos, et ce en matière de valeur(s) ajoutée's) ? Si à l'Entre-Deux, Bachil Valy peut s'appuyer sur l'agriculture, l'artisanat, le commerce, le tourisme, la restauration… et des aides publiques, au Conseil général, ces mêmes leviers sont plus denses et nombreux donc plus complexes.

Pourtant, l'équation à résoudre, est identique, même en terme d'exponentialité. Comment d'une part ne plus investir et ce de matière automatique, et d'autre part, comment parvenir à la production systématique de valeurs ajoutées ? "L'exercice est compliqué et périlleux. Chaque subvention est isolée, et destinée à une zone géographique distincte et précise, ou une partie bien définie et très limitée de la population. Il n'y a presque jamais de complémentarité entre les différents projets soutenus par l'argent public", explique Bachil Valy.

"Les élus financent les projets, mais n'ont pas la notion de retour sur investissement, ou le besoin de la valeur ajoutée. Les crises économiques mondiales successives ont désormais changé la donne. Il n'y a plus d'argent. Nous devons en produire avec ce que nous avons encore. Cela exige une vraie remise en cause de nos schémas de fonctionnement et de comportement. Et, ce ne sera pas facile à l'élu de donner l'exemple".

"Malheureusement aujourd'hui, nous n'avons plus d'autres alternatives. Car, seuls une vision globale et un vrai projet de développement à long terme, vont nourrir l'activité économique. Et pour y parvenir, nous devons retrouver les valeurs de concession, de solidarité et de l'intérêt commun", martèle Bachil Valy, maire et conseiller général de l'Entre-Deux.




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Les commentaires

1.Posté par André le 01/12/2011 11:08
Comment un maire ou un conseiller général délégué aux finances, doit investir l'argent public, pour espérer au moins un retour sur investissement ? Très bonne question.
-Investir dans le social et les contrat aidés.
-Faire de l’entre-deux un laboratoire avec le projet "Académie des Dalons". voter en commission Permanente du Conseil Général 26 octobre 2011. l'auberge de jeunesse de l'Entre-Deux accueillera 72 jeunes en exclusion, de 18 à 25 ans.
Quel est retour sur investissement ?
Mais il ne faut pas s’inquiète, le Grand Centre avec ses Grands Dirigeants va bientôt arriver; les mêmes qui ont montrés leur incompétence dans le dossier l'Arast. Maintenant ,ils ne sont plus a droit , ni à gauche mais au Centre.
"ce ne sera pas facile à l'élu de donner l'exemple". Que de belle phrases ..... On a surtout besoin qu'on nous respecte.
Un homme , un mandat et des compétences.

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