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Arast : "Sortie de crise ?" Les interrogations de Mgr Aubry


Invité(e)
Jeudi 5 Janvier 2012

De manières diverses, à travers ses membres, dans plusieurs domaines, l’Eglise catholique essaie d’être humainement à l’écoute des personnes en situation difficile et des problèmes de société. Elle n’est liée à aucun syndicat ni à aucun parti politique. Les catholiques se situent sur tout l’éventail de la société.


Arast : "Sortie de crise ?" Les interrogations de Mgr Aubry
Dans le problème des ex-salariés de l’ARAST, plusieurs questions se posent :
− Combien de personnes ont été licenciées ?
− Combien ont été réellement indemnisées ?
− Combien ont déjà retrouvé un emploi ?
− Combien sont encore sans emploi ?
− Combien sont en attente d’être indemnisées suite à des démarches entreprises ?
− Combien n’ont pas fait de démarches en vue d’une indemnisation ?

Il est reconnu que des ex-salariés doivent être encore indemnisés. Par qui ? L’AGS ou le Conseil général ? L’affaire a été judiciarisée. Personne ne peut donc trancher cette question actuellement. Des années peuvent s’écouler avant que la justice ne dise le droit d’une manière définitive.

Faut-il attendre que la justice se prononce pour régler la situation des personnes qui doivent être encore indemnisées ? La vie n’attend pas. Il faut rechercher une sortie de crise par le haut. C’est dans l’intérêt de tous. C’est une question de volonté pour s’en sortir et de possibilités d’actions réalisables de la part des organismes concernés.

Cela suppose que tous les partenaires fassent un pas les uns vers les autres. Un"Défenseur des Droits" est à l’œuvre. D’où l’intérêt de rechercher le dialogue en refusant absolument les attaques de personnes, en refusant de politiser le débat par rapport au passé ou par rapport à l’utilisation du conflit pour capitaliser sur l’avenir d’une manière ou d’une autre, en préparant les rencontres pour une sortie de crise par des analyses objectives et des approches concertées.

Dans toute notre vie et partout, il est temps pour nous tous de mettre la personne humaine et l’intérêt général au centre des débats.

Monseigneur Gilbert Aubry



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Les commentaires

1.Posté par Simple question le 05/01/2012 08:59
Mme Dindar étant musulmane, pourquoi ne pas demander à l'imam Baghatte, de la mosquée de Saint-Denis, de se faire médiateur dans ce pénible dossier ?

2.Posté par Personne le 05/01/2012 13:32
Combien de temps encore ?
Votre questionnement (que je partage et que j’appuie) en appelle d’autres dont on ne peut pas faire l’économie.
Se poser ces questions pour quantifier les licenciés, les indemnisés, les sans emploi…, dire qu’il faut sortir ceux-là par le haut, est certes nécessaire à cet instant, mais fort insuffisant si nous voulons réellement en tirer des leçons de cette décision, qui a générée un des plus grands désastres humain que nous ayons eu à connaître.
Oui je vous le dis, je n’aimerai pas être à la place de ces élus qui ont fait le choix de cette décision.
Par qui cette décision a été prise et pourquoi ?
Oui vous avez raison, pour l’heure, différons encore cette question, mais n’oublions jamais que cette décision a été prise par des élus, des élus du peuple en qui le peuple a placé toute sa confiance… nos élites…
Ma conception de l’élu, sommes toute trop personnelle peut être, fait que je ne comprends pas qu’on ait pu en arriver là, avec la bénédiction de ceux qui savent…
Que de drames humains, que de familles détruites ! L’inacceptable à été dépassé et est en passe de se normaliser ! Alors je dis attention et j’en appelle à la vigilance. J’en appelle à la vigilance de ceux qui ont encore autorité, telle défini par le philosophe Michel Serres, cette autorité qui fait grandir…
Un premier point de vigilance : Ne pas normaliser cette situation ubuesque. Ne pas faire de cette pratique une pratique de référence.
Dois-je rappeler que nous parlons là de la mission la plus régalienne d’un conseil général, mission qui trouve toute sa raison d’être en l’humain à accompagner au quotidien ?
Combien ?
Combien de temps faudra-t-il encore attendre pour se poser ces mêmes questions pour les bénéficiaires des services à la personne de l’ex-ARAST ?
Oui combien ? Combien sont-ils ? Que sont ils devenus ? Y en a-t-il eu des victimes ? Qui s’occupe de ces personnes ? Où en est-on ?
Combien ?
Combien de temps encore faudra-t-il attendre ?
Avons-nous le droit de différer ces questions ?
Toute personne ayant autorité doit s’approprier globalement cette situation et contribuer à la résoudre le plus durablement possible avec le plus profond respect de l’Homme…
Combien ?
Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour que la personne humaine et l’intérêt général retrouve leur place au centre des débats.
Combien ?
Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour que les pratiques et les mœurs politiques changent à la Réunion ?
Combien ?
Combien de temps encore faudra-t-il attendre pour que ceux qui savent et qui peuvent, se décident enfin à accompagner notre démocratie martyrisée ?
Un vœu : « Que 2012 soit l’année des valeurs retrouvées ! »
Personne

3.Posté par SOUTIEN DE L'ASSOCIATION DE DEFENSE DES PERES PAIRE 2 COEURS A L'ARAST le 06/01/2012 04:04
Bonjour,

L'association de Défense des Pères PAIRE 2 COEURS soutient le mouvement de l'arast.

La cause nous semble juste et noble.

En 2012 pous serons de plus enplus présents dans la société réunionnaise pour défendre les causes et les combats justes.

Merci

BARSAMIAN Bernard Président
portable 06 92 32 78 35
email :assopaire2coeurs@hotmail.fr
page facebook tapez barsamian


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