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Mardi 7 Janvier 2020

Le mandat de maire est devenu une vraie profession pour un grand nombre et il est vrai que le travail à accomplir est important, prenant, voir usant, lorsque celui-ci est effectué dans les règles de l'art, avec force, conviction et courage.


L’usure du pouvoir et du temps
C’est un vrai besoin pour beaucoup de nos Hommes politiques qui s’accrochent à ce pouvoir depuis tellement d’années.

On peut le comprendre, mais passé un certain âge, au delà de 70 ans, et après tant d’années aux commandes du pouvoir, ces Hommes respectables au demeurant, finissent par administrer dans un système figé qui finit par les enfermer.

Avec le temps, ils ont de plus en plus de mal, à acquérir ce réel discernement personnel sur les causes de leur courant de pensée, voir de leurs sentiments. Le train train, l’habitude, le pouvoir, le système souvent "clientéliste" et ce fameux sentiment d’être si important, voir indispensable à leur ville, les entraînent inexorablement dans une singulière architecture du pouvoir qui souvent " pollue " leurs prises de décisions.

Ces prises de décisions comportent toujours une responsabilité et un enjeu et il n’est pas facile de tout maîtriser.

Avec l'usure du pouvoir et ce temps qui passe, une question souvent évoquée, vient perturber davantage la réflexion : " comment notre esprit rationnel réagit à la prise de décision et pourquoi parfois lorsque nous décidons, nous nous trompons, tout en étant persuadé d'avoir raison ?
Dans ce contexte et dans une société exigeante, ils n’arrivent plus, au fil du temps, et de manière parfois inconsciente, de voir et même de ressentir la souffrance des gens et la précarité sournoise s’installer dans les quartiers difficiles. Ils regardent mais finissent par ne plus voir cette réalité en repoussant probablement une part de leur responsabilité.

Autrement, dans cette gestion du temps, nous constatons également que "la ville" a tendance à devenir une « propriété » du Maire, du moins beaucoup le croit. Il est important de rappeler que la ville appartient avant tout à sa population, même si beaucoup affirme qu'elle n'appartient à personne, et que le premier magistrat est élu pour l'administrer avec son conseil municipal !

" Le sage doit gouverner sans se trouver pour autant possesseur de la Cité, qui ne lui appartient pas, qui n’appartient à personne : il ne doit gouverner qu’au nom de la volonté générale, tant qu’elle reste raisonnable. Le gouvernant ne doit décider qu’en fonction du bien véritable de tous. Ses décisions concernent tous les hommes, pas des intérêts particuliers, il ne doit jamais penser qu’à l’intérêt de la Cité tout entière" François HOUSSET

Faut-il accabler ces Maires, je ne le pense pas, c’est tout simplement l’usure du temps et du pouvoir ! Ils restent des Hommes ! Certains estiment vouloir continuer à vivre avec intensité leur mandat, que seule la maturité peut leur donner . Pour beaucoup la vérité est ailleurs... Lorsque le temps a fait son effet, il est difficile de l’effacer. A un certain moment, il faut donc tout simplement apprécier le temps qui passe et tirer les conséquences pour que ce temps si précieux ne vous dépasse !

Aline Murin Hoarau


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Comment une population dotée d'une certaine conscience politique met- elle en place des résistances pour limiter cette emprise politicienne qui nous enferme ?


Cette absence de conscience et honnêteté politiques a des conséquences concrètes sur les populations. Continuer sur ce chemin conduira à notre "autodestruction" à petit feu !

Il existe probablement une confusion entre politique et activités politiques des partis et des élus dont ils sont issus ! C'est le premier obstacle à cette prise de conscience politique.


La société réunionnaise ne peut plus continuer ainsi.

 

Faut-il alors accepter ce fatalisme politique qui consiste à dire qu'il est inutile de faire de la politique pour changer le fond des choses car rien n'évolue en profondeur et de se contenter de quelques améliorations à la marge ?

Nous avons besoin de reconstruire le réel et d'impliquer davantage les populations au sens politique.

 

Les populations déplorent et s'indignent contre l’inefficacité, l'incompétence, le non respect des engagements, la corruption et autres pratiques illégales qui impactent la morale, d'une partie des personnalités politiques actuelles et passées, trop longtemps au pouvoir.

 

Ce pouvoir si recherché et usant, a fait oublié auprès de certains qu'il fallait changer de logiciel. Aujourd'hui ils recherchent inlassablement les mises à jour mais elles n’existent plus sur le marché. Il faut tout simplement changer de logiciel et de culture politique.

 

Malheureusement le processus est à bout de souffle, pollué par l’archaïsme politique des partis qui eux mêmes ne se sont pas remis en question lorsque le train du développement est passé et surtout celui de l'évolution probablement trop rapide de notre société.

 

Monde de vaines gesticulations, la politique n'a plus de sens auprès de beaucoup de populations à la recherche de repères et de reconnaissance. Ce sentiment d'abandon existe bien et chez nous encore plus qu'ailleurs !

Pour les populations, nous devons répondre à ces deux besoins essentiels que sont celui de l'appartenance et l’accomplissement. Ces besoins doivent permettre à rééquilibrer notre société fragilisée, fracturée ou la précarité continue inexorablement de gagner du terrain.

 

Aujourd’hui la population s'informe, s'instruit, ne veut plus être manipulée et demande à être respectée.

Elle commence à comprendre les mécanismes et à posséder cette conscience politique qui leur a fait défaut depuis tellement longtemps.

Il est grand temps pour ces populations plus éclairées, de contrecarrer cette spirale infernale qui condamne depuis des décennies, ces mêmes populations sous tutelle politique à "souffrir" et qui ont accepté avec fatalisme et "contrainte" cette politique des partis qui enferme.

 

Ces populations grandies, veulent reprendre le contrôle de leurs destinées. Elles ont maintenant les capacités de mettre en œuvre des stratégies de représentations sociales formées et signifiantes pour dicter une nouvelle manière de faire de la politique qui doit s'appuyer sur une véritable puissance organisationnelle qui commence au niveau de chaque commune.

 

Les populations doivent par un apprentissage à la politique des valeurs, être en capacité de créer des structures organisationnelles démocratiques et fonctionnelles en tenant compte des aspirations, de la culture et des identités historiques et vécues de chaque communautés de vie.

Il s'agit en l’espèce de construire une conscience politique réunionnaise dans le plus grand respect de la personne humaine, dans son environnement à protéger et surtout être en capacité de s'adapter au contexte et à la conjoncture.

Les citoyens veulent maintenant être plus formellement intégrés à la matrice des acteurs.

Ils sont des vrais parties prenantes avec lesquelles il va falloir compter.

 

Une organisation unitaire et puissante, ouverte à une plus large audience populaire et représentative, intégrée dans un processus de formation à l'action publique pour porter les projets innovants et de développements sociaux et économiques, permettrait d'insuffler cette conscience et honnêteté politiques qui fait tellement défaut à ce monde politique réunionnais qui n'a pas su se remettre en question et qui doit grandir et se reconstruire.


J'ai également compris cela !

 

 


Aline Murin Hoarau


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Dimanche 5 Janvier 2020

Notre système de retraite est en danger. Crée en 1945 au lendemain de la deuxième guerre mondiale, à l’époque, il y avait plus de cotisants et moins de retraités.
Au fil des années les courbes se sont croisées avec de moins en moins de cotisants et de plus en plus de retraités.


La Retraite, sujet brûlant !!!
Pourquoi : on enregistre plus de chômage, une baisse de la démographie avec donc moins d enfants et les retraités vivent de plus en plus longtemps. L’équilibre financier est donc menacé. Si on ne change pas de modèle, il y aura de plus en plus de retraités pauvres en France, plus qu’en Allemagne et en Italie par exemple.

Oui, il faut revoir les régimes spéciaux tout en traitant la grosse problématique de la pénibilité.
Et pourquoi ne pas payer davantage aujourd’hui les professions dites marquées par cette pénibilité.
De facto la retraite serait supérieure pour ces catégories de métiers.

C’est un vrai axe d’effort sur lequel le gouvernement doit se pencher avant une réforme qui est inéluctable.
Une hausse de la rémunération à la hauteur de la pénibilité de l’emploi et des risques encourus, serait utile et raisonnable. C’est un préalable obligatoire je le pense profondément. Un courage politique fort s’impose. Je crois en la capacité des gouvernants à se remettre en question pour retrouver de la sérénité et de flécher la question essentielle de la Pénibilité et du Risque, sans oublier la garantie du minimum retraite que le gouvernement s’est engagé à revoir à la hausse.

Le sujet de l’âge pivot est un bloquant et je comprends les interrogations. Je m’interroge moi même.
L’âge de départ devrait être modulable en fonction des parcours de chacun sous la forme d’un âge d’équilibre individualisé, à partir duquel le niveau de pension de chaque retraité serait garanti . On y gagnerait également à changer le nom de ces régimes spéciaux.
Ils concernent que 3,3 % de la population ! Nous devrions les identifier comme des régimes « spécifiques » pour coller plus à notre temps et l’évolution des conditions de travail qui ont évolué depuis des dizaine d’années.

J’espère une sortie de crise proche et que des compromis soient trouvés.

« À partir du moment ou l’on met en place un système de retraite par point, plus besoin d’âge pivot. Ne devrions - nous pas partir en retraite lorsque nous avons la totalité de nos points ? ».
Un point essentiel reste en suspens et interpelle, c'est l’évolution de la valeur du point dans cet avenir incertain...!

Aline Murin Hoarau


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Dimanche 22 Décembre 2019

« Quel est ce mal qui nous ronge »

Ce qui prime dans toutes les dimensions de notre existence c’est la liberté !

Notre société est comme bloquée, fragmentée et de plus en plus instable et inégalitaire. Notre modèle républicain semble à la dérive.

 

La France et davantage La Réunion, sont incapables de se projeter réellement. La vision n'est pas claire ! Pourquoi ? Quels sont les freins ?

Elles vivent en quelque sorte et beaucoup trop dans la mélancolie et la paranoïa. Un modèle à repenser. De facto, elles ne savent plus bien qui elles sont !

« Deviens  ce que tu es  »
 

 Un rappel à la Mémoire et de nos valeurs profondes doit nous guider pour remettre cette société fragilisée sur ce chemin de la liberté et surtout de l'épanouissement social en luttant avec conviction contre les inégalités, la pauvreté et cette fracture générationnelle.

 

Nous vivons bien une crise d’identité qui vient de la difficulté de notre société à affronter sa mémoire et sa vérité marquée par la montée inexorable de la précarité et l'individualisme.

 

Aujourd’hui s’entrechoquent les différents pouvoirs politiques, économiques, médiatiques, sociaux et intellectuels.

 

La France et notre belle île, doivent affronter leurs passés si elles veulent avancer avant que notre modèle explose. C’est la logique de l’action qui doit primer, de même que le courage politique d’entreprendre pour tendre à modifier le cours des choses.

 

Nous devons nous poser une question essentielle à savoir si la nouvelle génération n’est pas en passe de devenir « une nouvelle clé de lecture des fractures générationnelles centrales de la société française dont l’outre mer est une variante prononcée et spécifique ».

 

Les clivages liés à l’âge connaissent une progression fulgurante. Il ne faut pas ignorer que les différentes générations connaissent déjà un destin social inégal.

 

C’est un mal profond qui nous ronge et nous n’avons toujours pas trouvé le remède.

Il est donc urgent de réfléchir ensemble et intelligemment, pour trouver cette clé de régulation, car il existe bien un manque de correspondance entre les valeurs et les idées que reçoit la nouvelle génération : liberté individuelle, réussite professionnelle, valorisation des loisirs etc... et les réalités auxquelles elle est confrontée : centralité du marché, pénurie, ennui, le manque d’emploi etc. (l'impact des réseaux sociaux). À cela s’ajoutent les difficultés psychosociales : comportement violents, agressivité, incivilité, le mal être, le suicide etc....

 

La tâche est énorme et ce mal fragilise et fracture notre environnement de vie, déstabilise notre société et la basculera à terme dans un climat d’insécurité de tous les dangers devant l’absence d'un réel courage politique.

 

Une seule parade : l’intelligence collective à l’assaut d’une société malade. « garantissons l’avenir de nos enfants ».

 


 


Aline Murin Hoarau


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Promesse non tenue, panneaux enlevés et projet enterré.
« Que devient cet engagement de rénovation du centre ville ».
Plus de panneaux pour souhaiter joyeux Noël.


Piqué au vif, le Maire a fait enlever ces panneaux qui ne feront plus rêver les habitants de Sainte- Suzanne .
Le 22 novembre sur ma page Facebook, je mettais en ligne un texte intitulé « Que devient cet engagement de rénovation du centre ville »
 
C’était un engagement fort du Maire lors des #élections 2014, qui a probablement permis de gagner les élections à l époque.
Deux panneaux installés depuis plus de 5 ans, à #chaque entrée de #la #ville, représentaient ce nouveau Centre ville rénové.

Il a fait rêver beaucoup de concitoyens !
Rêve inaccessible car aujourd’hui force est de constater que le Maire l’a tout simplement oublié !

C’était un engagement qu’il savait pertinemment pas réalisable.
! La vérité était ailleurs ...

Ces fameux panneaux d’annonce étaient toujours en place
il y a trois jours. #Le #14 #décembre, lors du dernier #conseil #municipal de cette mandature , j’ai interpelé le premier magistrat sur ces deux panneaux et cette belle promesse non tenue.

J’ai annoncé au conseil que j’allais installer des guirlandes pour #fêter #Noël et leur donner une vocation festive, faute de voir finaliser ce projet qui ne verra pas le jour.
Piqué au vif, le Maire a fait enlever ces panneaux qui ne feront plus rêver les habitants de Sainte- Suzanne.

Plus de panneau, plus de #grand projet pour la nouvelle échéance #électorale ?
Le Maire change-Il de posture, plus de #promesse ? Aurait-il compris que cette technique de promesse ne fonctionne plus !

#Oui, #M le Maire a pris une bonne résolution, sur mon interpellation !
#Plus de promesse, que de l’écoute » Ah Ah ! Vaut mieux tard que jamais !

Aline Murin Hoarau


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« Samedi 14 décembre, c’était le dernier Conseil Municipal de l’équipe sortante. Nous relèverons l’absence remarquée des autres membres de l’opposition !!!
Présente, j'ai assisté à ce Conseil Municipal toujours avec courage, conviction et en responsabilité


Le dernier conseil Municipal de Sainte-Suzanne s’achève !
Parmi les nombreux rapports présentés, j’ai surtout alerté, interrogé le  Maire sur les conditions d’attributions des avances de subventions pour les associations situées dans les QPV (quartiers prioritaires de la politique de la ville) concernées par le contrat ville.


L’utilisation de l’argent public mérite une attention particulière, responsable et de la rigueur. Les rapports présentés n’étaient pas conformes et pas complets pour statuer réglementairement.

Le Conseil Municipal proposait donc de valider une avance sur le budget 2020 pour ces associations dans les QPV .

Le responsable de la politique de la ville présent n’était pas en capacité de présenter le bilan de l’exercice écoulé, les actions et projets pour l’année 2020 et il l’a bien reconnu lors de ce conseil. 

Merci pour cette franchise.

Alors comment le Maire peut raisonnablement proposer une avance sur le budget 2020 sans ces clarifications qui permettent de statuer en toute connaissance de cause.
C’est une démarche réglementaire et de bon sens pour une gestion dans les normes des deniers publics.
Loin de moi de vouloir bloquer les  avances pour des associations qui en ont probablement besoin.

Mais comme dans toutes attributions de subventions, encore plus lorsque celles-ci sont anticipées bien avant le vote du budget, il faut un minimum de conditions qui n’étaient pas réunies lors de ce Conseil Municipal !
Évidemment, le Maire s’apprête à dire à qui voudra l’entendre que j’étais contre !! (Il l’a même dit lors de cette séquence) . « Que nenni ».

Il se trompe volontairement car je suis extrêmement attachée au rôle social des associations et dont l’une d’entre elles situées à Bagatelle, chère à mon cœur, est également concernée par cette avance !
Mon propos consistait donc à rappeler avec force au Maire que lorsque l’on attribue des subventions à des associations, ( des entreprises ou autres  représentations collectives, les règles d’attributions sont toujours les mêmes et que l’on se doit de les respecter.
C’est notre responsabilité d’élus de la République, garant de la bonne gestion règlementaire des deniers publics.

C’était le dernier Conseil Municipal  de cette gouvernance et j’ai été ravie d’avoir œuvré avec conviction et courage durant toutes ces années pour le bien commun et l’intérêt général.
Il est important que dans cette instance, comme dans toutes les autres de la république que
la démocratie s’exprime librement et vive.

Aline Murin Hoarau


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Samedi 7 Décembre 2019

Nos seniors ont été, sont et doivent toujours être des parties prenantes dans notre société et nous avons tendance à l’oublier !


L’absence de cette solidarité inter-générationnelle si importante pour la cohésion sociale, devient trop marquée et pèse sur notre société réunionnaise individualiste.


Nos seniors, après de longues années de labeur dans leur poste de travail où tout simplement après avoir une grande partie de leur vie, élevé, éduqué avec force et courage leurs enfants, structuré et maintenu à flot la cellule familiale, se retrouvent à l’heure de cette retraite, à deux ou souvent seuls, plus fragilisés et parfois oubliés.

C’est à ce moment qu’ils ont besoin plus de nous et de notre amour. Ils ont souvent se sentiment d’être quelque peu abandonnés et constatent parfois ce manque de reconnaissance et de respect de la part des nouvelles générations en perte de valeurs.

Il faut donc absolument redonner du sens à notre accompagnement et recréer cette solidarité envers nos seniors.
Accrochés aux diverses associations qui sont essentielles à entretenir, ce lien social majeur, il nous faut reconstruire les dispositifs de lien social en interaction avec l’ensemble des diverses associations.


Il est important de dynamiser les échanges associatifs inter- quartiers pour développer les représentations catégorielles au seins des structures décisionnelles municipales et autres collectivités. La puissance humaine et l’expérience que représentent nos seniors, sont des richesses à développer auprès des plus jeunes en recherche de repères . Chaque senior est une personne ressource que nous devons associer à un jeune en « errance » sociale pour l’aider à trouver son chemin.


Ils doivent, ce senior et ce jeune, devenir un dispositif de développement générationnel , un couple force pour l’avenir et l’épanouissement personnel à deux niveaux qui répondront à deux besoins essentiels que sont celui de l’appartenance et l’accomplissement. Une plateforme d’appui, de développement et d’animation au sein de la municipalité devra être construite et organisée pour répondre à ces besoins. On ne peut pas se passer de cette richesse, ces parcours de vie, au bénéfice du développement personnel et collectif.

Aline Murin Hoarau


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Vendredi 6 Décembre 2019

Le Lien social se joue entre le marché du travail et l’école.
La diminution des emplois non qualifiés condamne les jeunes non diplômés à une sorte de mort sociale.


« Radioscopie d’une société qui se précarise »

Le Lien social se joue entre le marché du travail et l’école.

 

Les territoires sont de plus en plus marqués par des fractures sociales et sont voués à l’isolement.

Ils deviennent un terreau propice à cette nouvelle forme de délinquance sociétale d’exclusion que certains ont du mal à regarder en face.

« Beaucoup le dise, une révolution sournoise de classe se joue sur notre territoire et sur le territoire national » comment la juguler ?

 

Comme l’indiquait avec justesse, il y a plus de 20 ans, Denis SALAS, ancien juge pour enfant :

«Depuis des années émerge une nouvelle délinquance massive, territorialisée liée aux quartiers, de la relégation et chronicisée par le chômage longue durée et autres. Elle se caractérise par des formes de survie, liée à la débrouille individuelle, aux lois du business et finit par créer une manière de vivre ! C’est la nouvelle forme de délinquance, celle qu’on nomme communément délinquance socialisante ». Qu'avons nous fait depuis, de concret, pour sortir de cela ? Comment se sortir de cette situation avant que le système explose !

 

Nous cumulons erreurs après erreurs, en mettant en œuvre beaucoup trop de politiques conjoncturelles qui ont apporté que des pansements mais n’ont pas réglé ce mal profond qui asphyxie nos territoires.

A Sainte -Suzanne se joue cette réalité glaçante et aujourd’hui il y a urgence.

Avec elle, d’autres villes présentent les mêmes contagions. Que faire ?

 

Tout le monde doit assumer cette responsabilité coupable. Notre société réunionnaise continue de créer des situations de précarité, d’abandon, vécues au sein du milieu familial et autres communautés qui tentent de s’organiser, mais nous pêchons dans l’organisation structurelle, l’accompagnement et l’absence de courage politique tournée vers plus de justice sociale. Il nous faut revoir probablement nos fondements culturels et notre modèle de société réunionnaise pour que chaque individu sur ce territoire soit considéré comme une partie prenante à part entière.


Désorientés, nous continuons de créer de véritables carences de génération en génération, processus infernal qu’on ne peut plus contrer !

 

Par ailleurs, nous n’accablerons pas totalement le dispositif des emplois aidés devenus PEC (parcours emploi compétence) que l’on peut considérer effectivement comme des emplois

« indignes » mais l’espoir c’est qu’avec ce nouveau dispositif il a été intégré le mot « compétence » (formation professionnelle). On ne doit plus s’attaquer à la cause du chômage mais à la situation du chômeur lui même. Apporter une compétence correspondante à chaque situation de travail. Il s’agit là d’une avancée et peut-être un éclairci. Il faudra absolument que le dispositif fonctionne pour augmenter le nombre de ces contrats pour nos communes et collectivités, très insuffisants aujourd’hui.

 

Il va falloir se mettre au travail et recréer la nouvelle matrice des acteurs politiques et que certains arrêtent de protéger leur pré carré et changent absolument leur système d’exploitation pour l’intérêt général et la cohésion sociale. Terminer les postulats, il faut arrêter de tromper les gens !

Plus de carriériste en politique, personnes honorables certes, mais qui avec le temps et usés par « le système » ont fini par perdre certaines valeurs humanistes et n'arrivent plus à cerner la vraie réalité dans nos quartiers et territoires dans le besoin. A cela, s'ajoute ce constat détestable que ces mêmes personnes ne peuvent plus se passer de mauvaises habitudes corporatives qui les enferment et bloquent leurs capacités d'agir!

 

J’invite avec humilité les hommes et les femmes à s’engager avec conviction, force et désintéressement, pour sortir La Réunion de ce marasme social et de la pauvreté qui pèsent sur beaucoup trop de nos concitoyens.

La Réunion vous le demande, c’est le souhait d’une population qui doit retrouver sa dignité et sa fierté.

 

Il est important que tout le monde se retrouve pour recréer de l’intelligence collective. La matrice des acteurs doit se renouveler et porter ce nouveau projet de développement individuel et collectif que La Réunion a tant besoin.

 

La fragilisation de notre société et cet effritement du vrai Vivre Ensemble nous obligent !

 

Merci pour elle.

 

 

 


Aline Murin Hoarau


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Plus de place pour vendre du rêve aujourd'hui !


Pourquoi monsieur le maire, usez- vous de cette stratégie, craignez- vous l’avenir ?

« L'inventivité de l'esprit destructeur est illimité chez certains hommes qui font de la politiquedepuis trop longtemps et qui perdent pied »

Dans le dernier bastion du PCR, Sainte- Suzanne essaye de tenir par vent fort et houles de travers. Le bateau tangue dangereusement, il faut tout faire pour sortir de la tempête et retrouver une mer plus clémente.

Sur le plan politique tous les coups sont permis ! Des pratiques de désinformation de l'ancien monde sont de nouveau d’actualité à Sainte- Suzanne, pratiques qui nous rappellent une certaine époque heureusement révolue.
 

La commémoration récente de la chute du mur de Berlin ravive nos mémoires meurtries et nous invite davantage à balayer d'un revers de main cette époque terrible de notre histoire, comme celle de l'esclavage, pour continuer à cultiver cette soif de liberté démocratique dans le respect de la personne humaine.

 

Candidate à cette élection municipale 2020 à Sainte-Suzanne où j'aspire à porter haut mon programme pour une nouvelle politique pensée et portée par cette population qui a besoin de se réaliser et retrouver sa dignité, je pensais avoir tout vu et ne plus être témoin de ce genre de pratiques exercés par les militants de Monsieur le Maire de Sainte-Suzanne auprès de la population.
 

Sur le terrain depuis plusieurs semaines, je fais du porte à porte et je rencontre beaucoup de gens, des jeunes, familles, seniors etc...qui sont dans le besoin et qui veulent se sortir de la précarité.

Une politique de proximité et du quotidien est une demande forte pour retrouver tout simplement leur dignité.

Je me donne sans compter pour expliquer, échanger, proposer et dessiner avec eux le nouveau modèle politique, économique, social et environnemental qui permettra à Sainte- Suzanne de sortir de sa léthargie.
 

Mais aujourd'hui trop c'est trop, je ne peux plus accepter des agissements et le colportage de fausses informations sur les intentions de ma candidature.

Comment les militants de Monsieur le Maire, dans une stratégie de déstabilisation et de manipulation, distillent savamment à qui veut l’entendre et à toutes les occasions lors des portes à portes et dans les lieux publics que "Aline Murin Hoarau mène uniquement cette campagne pour occuper le poste de premier adjoint au Maire actuel". Inadmissible et inconcevable.
 

Cette désinformation notoire n'est pas digne et impacte personnellement ma personne et la femme politique que je suis qui a compris beaucoup de choses.

Je ne vais pas me laisser dicter ma conduite et je n'ai aucunement peur.

 

Je vous le dis Monsieur le Maire, je mène ce combat comme tête de liste, sans étiquette, pour que la population de Sainte- Suzanne retrouve sa dignité et pour occuper ce poste de premier magistrat que vous occupiez depuis trop longtemps.

Sainte-Suzanne doit rattraper ce temps perdu en comblant ce gros problème d'équité territoriale qui laisse depuis temps d'années des quartiers en errance économique et sociale.

C’est bien une grande partie de notre jeunesse, nos familles dans le besoins et nos seniors qui payent ce laxiste politique et ce manque de courage et de perspective.

Vous avez un petit problème Monsieur le Maire, si je peux me permettre, avec ces méthodes qui consistent à désinformer la population sur mes convictions profondes d'occuper le poste de premier magistrat.
 

Avez vous des craintes monsieur le Maire ?
 

Moi certainement pas ! Je n'ai aucune crainte pour demain car j'ai vécu hier et j’adore ce que je fais aujourd'hui pour l’intérêt général de cette municipalité et de ces concitoyens qui ont de la ressource et qui ne se laisseront pas tromper par ces manipulations et ce manque de respect.

 

Oui Monsieur le Maire, je m'engage complètement pour cette population qui a bien compris ce jeu utilisé depuis tant d'années. Elle a du caractère aujourd'hui et on ne la manipule plus comme avant !

 

Vous n'avez pas daigné changer de «Système d'exploitation» lorsqu'il était encore temps en faisant de la protection de votre "pré carré" et une politique de conjoncture, qui n'ont pas permis à Sainte- Suzanne de se développer structurellement. Vous cherchez à changer quelques applications mais cela ne fonctionne pas car pour créer de la valeur il fallait changer le système d'exploitation plus performant et actuel.

Plus de place pour vendre du rêve aujourd'hui !
 

Vous avez été dépassé par le temps qui passe et vous savez qu'il ne se rattrape pas. Vous semblez perdre de la maîtrise comme lors du dernier conseil municipal et maintenant vous envoyez vos militants faire de la désinformation à mon endroit.
 

Les choses ne fonctionnement plus comme avant Monsieur le Maire.

Méthode de l'ancien monde et de l'autre côté de l'Europe, vous semblez dépasser, user et un peu perdu d'une certaine manière, après des années au pouvoir qui vous ont fait perdre le sens de la réalité du terrain.


"Un homme d'une certaine époque, fermez le ban" Désolant !

 


Aline Murin Hoarau


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La fondation pour la mémoire de l’esclavage est créée
Ce vendredi 14 novembre 2019, la convention de partenariat entre l’État et la fondation pour la mémoire de l’esclavage a été signée à Matignon en présence de son président Jean Marc Ayrault, du premier ministre Édouard Philippe et la ministre de l’Outre Mer Annick Girardin.
La fondation se situe, et ce n’est pas un hasard, là où Victor Schoelcher le 27 avril 1848 a décrété l’abolition de l’esclavage en 1848, à l’hôtel de la Marine, place de la Concorde.
Présente à la signature de cette convention, j’ai longuement échangé avec le premier ministre ainsi que la ministre de l’Outre Mer et le président de la fondation.
Soulignant que La Réunion a toute sa place dans cette fondation, parler de l’histoire de la France, c’est aussi parler de l’histoire de l’Afrique et des îles de l’Océan Indien. Nous sommes tous issus de cette histoire faite de tragédies, de révoltes, de violences mais aussi de rencontres, de partage. L’histoire de l’esclavage et des résistances a laissé la place à toutes ces expressions qui irriguent les productions culturelles.
Qu’est ce que la connaissance de son passé apporte à son peuple et qu’apporte à un peuple sa mémoire collective ?
De la même façon qu’on ne peut concevoir un individu sans passé, peut-on concevoir un peuple sans histoire ?
La mémoire collective serait la force qui nous définirait mais aussi quelque chose auquel nous devions porter un regard assez détaché pour être à même de créer une vie actuelle avec toute l’audace et l’innovation qu’implique le renouveau de la création.
Je n’ai pas manqué d’évoquer la prison Juliette Dodu désormais classée au titre des monuments historiques, saluant l’écoute attentive du gouvernement sur ce dossier en lien avec l’histoire de La Réunion.

Aline Murin Hoarau


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