Tout d'abord, qu'est-ce qui explique ce positionnement un peu tardif ?
Le Mouvement La Réunion Autrement, composante de l'Alliance version 2204 puisque qu'aujourd'hui c''est devenue une association d'individualités, nous nous situons résolument dans une démarche favorisant une dynamique centre-gauche. Nous avons entrepris un certain nombre de consultations de différentes forces vives à La Réunion, même celles qui paraissent isolées pour réfléchir à un positionnement commun en faveur d'un seul et même candidat. Nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord sur une démarche concertée dès le 1er tour des Primaires. Etant cependant déjà en contact avec des proches de Francois Hollande et estimant qu'il est le candidat le mieux placée pour battre Nicolas Sarkozy, nous menons une campagne active en faveur de l'ancien premier secrétaire national du PS.
C'est un choix stratégique ?
Non. Nous avons choisi d'inscrire notre adhésion à la candidature de François Hollande dans le temps. Nous sommes également en train de voir les éléments convergents de notre projet pour La Réunion, et ce par rapport à ceux que défendent le candidat socialiste à la Présidentielle. Il y a convergence sur plusieurs points, en particulier sur l'évolution institutionnelle de La Réunion.
C'est-à-dire ?
Le point essentiel aujourd'hui, c'est bien sûr le devenir de la réforme territoriale, après l'élection de François Hollande à l'Elysée. Nos échanges nous ont confirmé, d'une part la volonté d'abrogation du texte, et surtout l'engagement d'un acte nouveau de la décentralisation plus juste et plus efficace. François Hollande veut transférer de nouvelles compétences aux collectivités locales, mais avec les outils fiscaux spécifiques indispensables pour accompagner cette évolution statutaire. Autrement dit que les régions bénéficient des moyens réels et nécessaires à une décentralisation au profit d'un mieux être des populations.
Comment voyez-vous cette évolution statutaire ?
Je ne crois pas aujourd'hui que l'Assemblée unique soit la panacée. Je crois qu'il faut modifier nos structures institutionnelles à plusieurs niveaux. En premier lieu, il faut un redécoupage plus humain des communes. Nous avons besoin d'élus encore plus proches de la population et de leurs attentes. Cette modification permettrait un meilleur équilibre social.
Faut-il un deuxième département pour La Réunion ?
Sur ce point, je ne peux pas être catégorique : il faut aussi s'appuyer sur les intercommunalités. Il est évident qu'il faut doter le Sud d'une structuration efficiente, d'une part pour son développement économique, car il faut affirmer l'identité du Sud, et d'autre part, si le Sud va plus vite que les autres micro-régions en matière de développement, il doit en faire bénéficier toute La Réunion, et ce à travers les collectivités locales et les autres intercommunalités.
Le Mouvement La Réunion Autrement, composante de l'Alliance version 2204 puisque qu'aujourd'hui c''est devenue une association d'individualités, nous nous situons résolument dans une démarche favorisant une dynamique centre-gauche. Nous avons entrepris un certain nombre de consultations de différentes forces vives à La Réunion, même celles qui paraissent isolées pour réfléchir à un positionnement commun en faveur d'un seul et même candidat. Nous ne sommes pas parvenus à nous mettre d'accord sur une démarche concertée dès le 1er tour des Primaires. Etant cependant déjà en contact avec des proches de Francois Hollande et estimant qu'il est le candidat le mieux placée pour battre Nicolas Sarkozy, nous menons une campagne active en faveur de l'ancien premier secrétaire national du PS.
C'est un choix stratégique ?
Non. Nous avons choisi d'inscrire notre adhésion à la candidature de François Hollande dans le temps. Nous sommes également en train de voir les éléments convergents de notre projet pour La Réunion, et ce par rapport à ceux que défendent le candidat socialiste à la Présidentielle. Il y a convergence sur plusieurs points, en particulier sur l'évolution institutionnelle de La Réunion.
C'est-à-dire ?
Le point essentiel aujourd'hui, c'est bien sûr le devenir de la réforme territoriale, après l'élection de François Hollande à l'Elysée. Nos échanges nous ont confirmé, d'une part la volonté d'abrogation du texte, et surtout l'engagement d'un acte nouveau de la décentralisation plus juste et plus efficace. François Hollande veut transférer de nouvelles compétences aux collectivités locales, mais avec les outils fiscaux spécifiques indispensables pour accompagner cette évolution statutaire. Autrement dit que les régions bénéficient des moyens réels et nécessaires à une décentralisation au profit d'un mieux être des populations.
Comment voyez-vous cette évolution statutaire ?
Je ne crois pas aujourd'hui que l'Assemblée unique soit la panacée. Je crois qu'il faut modifier nos structures institutionnelles à plusieurs niveaux. En premier lieu, il faut un redécoupage plus humain des communes. Nous avons besoin d'élus encore plus proches de la population et de leurs attentes. Cette modification permettrait un meilleur équilibre social.
Faut-il un deuxième département pour La Réunion ?
Sur ce point, je ne peux pas être catégorique : il faut aussi s'appuyer sur les intercommunalités. Il est évident qu'il faut doter le Sud d'une structuration efficiente, d'une part pour son développement économique, car il faut affirmer l'identité du Sud, et d'autre part, si le Sud va plus vite que les autres micro-régions en matière de développement, il doit en faire bénéficier toute La Réunion, et ce à travers les collectivités locales et les autres intercommunalités.